Guirra cette vie ! guirra éternelle. La guerre pour survivre, la guerre pour vivre mieux, la guerre pour vivre plus longtemps, la guerre c’est l’avis.
Guirra déjà pour commencer à vivre, respirer. Après, le combat pour se construire sans se détruire. On se trouve des alliés, on avance ensemble. Parfois on lâche des bombes au hasard et on se rend compte qu’on a fait une erreur. Mais tant que la vie est là…!
On se fait des ennemis, guirra encore, pour être plus fort. La volonté nous guide… Ou le manque de volonté nous détruit, nous blesse. Nos alliés nous relèvent, ou nous abandonnent. Généralement, c’est le chacun pour soi. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort… Ou plus faible! Tout est décidé au départ. On peut lutter, bien sûr. On peut passer du côté de la force. Mais il faut déjà avoir accepté entièrement le fait que l’on est rien. On est rien tant qu’on n’a pas fait quelque chose. Sauf que fi bladna un homme n’existe que par ce qu’il est au départ. Cela devient, donc, pas très aisé de vouloir devenir quelqu’un. La volonté doit se construire, grandir. Mais on te brise. Parce que tu n’appartiens pas à la caste.
Il se trouve ceux qui ont toute la volonté possible, une armure inflexible, et une capacité d’adaptation idéale. Ils sont prêts à tout. Toutes les besognes. Les courbettes. Les Hypocrisies. Les alliances. Les épousailles. Pour mettre une majuscule devant leur nom.
D’autres… les vrais, leur sensibilité est leur plus grande arme pour se trouver des alliés, des amis. Mais c’est aussi leur plus grande faiblesse. Ils n’ont besoin de personne pour se faire du mal.
Etre sensible est bien. Rare. Mais il faut avoir ou développer un minimum de volonté et de force, car dans cette guerre pour la vie, la sensibilité reste passive et les imbus l’écrasent.
On se bat, avec des mots, des gestes. On vit. Dans la loi de la jungle, les plus forts gagnent. C’est ainsi. C’est triste mais c’est naturel.
18 mars 2010
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