Certains y croient, d’autres pas. Mais, 69% des entreprises déclaraient y avoir recours en 2007 (enquête Oasys Consultant) dans leurs process de recrutement. Si bien que la graphologie, cette technique qui vise à déduire les caractéristiques psychologiques d’un individu à partir de l’observation de son écriture manuscrite, mérite d’être connue, à défaut d’être estimée. Forme des lettres,
place du texte dans la page, pression du trait sont autant de signes qui aident à décrypter la personnalité d’un candidat. Une écriture grande représente souvent une extériorisation amplifiée, un besoin de s’affirmer, de prendre de la place Ainsi une écriture grande peut tout aussi bien être symptomatique d’une audace, d’une ambition que d’un orgueil mal placé, d’une vanité. Un tel jugement se fera sur la base de l’analyse des autres éléments de l’écriture. Dans le cadre d’une petite écriture, on a souvent affaire à quelqu’un qui n’est pas obsédé par sa propre personne, quelqu’un qui se place plus dans l’observation que dans l’action, par opposition à une grande écriture. Cela dénote parfois une minutie, un travail plus important de la pensée. Ainsi, cela peut traduire soit une sentiment de soi sous évalué, soit une prédominance des intérêts intellectuels, ce qui pousse l’individu à se concentrer. La forme de l’écriture a ceci de particulier qu’elle est la partie la plus consciente de l’écriture. Elle est en effet directement influencée par notre vécu. La forme de notre écriture se ressentira donc de l’apprentissage que nous avons fait de la vie et mesurera souvent l’originalité mais aussi l’esprit d’indépendance de la personne. L’écriture arrondie, souple est plus accueillante. Elle reflète une personne plus affective. C’est d’ailleurs souvent une forme très féminine. Elle est synonyme de charme, séduction, douceur, générosité quand le trait qui l’accompagne est nourri ; chaud ou avidité avec des enroulements et un trait plus sec manquant de vie.
16 mars 2010
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