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“Nos Silences”, de Wahiba Khiari Le refus de l’oubli

9 mars 2010

1.Lu pour vous

Culture (Mardi 09 Mars 2010)


Par : Hakim HADIDI

La collection “Éclats de vie” des éditions tunisiennes Elyzad a publié, il y a quelques mois, le premier roman de la jeune et prometteuse écrivaine algérienne Wahiba Khiari intitulé Nos Silences, disponible en France depuis le 4 juin. Wahiba Khiari était enseignante d’anglais dans un lycée en Algérie,

avant de s’exiler en Tunisie durant la sanglante décennie noire des années 1990. Aujourd’hui, elle vit toujours à Tunis, partagée entre son travail dans une librairie et sa passion pour l’écriture. Ce premier roman très troussé, écrit à la première personne du singulier, raconte les péripéties d’une jeune enseignante de langue anglaise dans un lycée. L’histoire de l’héroïne que l’auteure suit pas à pas, loin dans son exil tunisien, n’est en réalité que sa propre histoire. Un binôme fictionnel racontant dans une parfaite fusion un seul destin, tressant une même et unique trame. Le roman a reçu un accueil favorable. Un nouveau talent est indéniablement né. Son style simple, incisif, ses phrases ramassées et nerveuses et son sens de l’ellipse la rapprochent bien volontiers de celui de sa compatriote Leila Sebbar. Le thème qu’elle a choisi pour écrire son roman est peut-être déjà traité par d’autres écrivains, mais chacun y met son empreinte propre. Cette fille d’Alger, ayant vécu les horreurs crues des assassinats, des enlèvements, des viols, du racket, des massacres, les endoctrinements, les menaces avaient laissé en elle les séquelles d’une révolte à venir, les fulminations futures, les explosions colériques contre tous les silences des uns, les lâchetés insupportables, contre les abdications face à l’hydre intégriste. Le deuil est national, le drame est en chacun, toute une société qui se bat contre la monstruosité qu’elle a enfantée. Une culpabilité se dévoile au travers d’un récit qui résonne en mille et un regrets, malgré l’assurance et le bonheur d’être loin des turpitudes mortifères de l’héroïne, ses avanies, ses souffrances. Comment s’en débarrasser, comment se laver de cette infamie ?

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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