Le travail, dit-on, c’est la santé. Mais ne rien faire, c’est la conserver. Mais quand la Santé est en grève, que devient le travail ? Est-ce que ne rien faire peut conserver la Santé ?
Un ex-ministre, lors d’un mouvement de protestation des praticiens de la Santé, pour les remettre à l’ordre, leur avait Tou simplement dit : «Si vous n’arrêtez pas la grève, nous recruterons des Chinois à votre place ! ». Cette idée continue peut-être de faire son chemin On a bien des Chnaoua dans le bâtiment. Dans la restauration et autres domaines aussi. Pourquoi pas dans la Santé ? Cela permettra en plus de recruter des traducteurs pour faciliter le rapport entre patients et médecins. Car on voit mal une vieille femme dire à un Chinois «Rassi issatar», ou «J’ai comme un seffoud dans l’estomac», ou «Rejlia yetnemlou»
Mais ce ministre n’est plus, un autre le remplace. C’est celui qui s’occupait des vétérinaires. Amala, que faut-il faire pour la Santé afin de la conserver ? Ne rien faire ou privatiser ? Rani nekfor peut-être
Cette décision n’est applicable qu’avec du courage politique. C’est ce qui manque. Car dans un bled où installer de l’électricité dans les bidonvilles est considéré comme une action importante en la médiatisant à outrance, ça a un nom. Cela s’appelle mayna ma tognèche. Et chez nous, on dit «Elli ma tag itallag». Mais khoutna ma tagou ma talgou. Ils s’accrochent à leur koursi jusqu’à la retraite. Ils gèrent la durée de leur mandat et le mandat qui va avec. Le reste n’est pas important. Le reste, c’est nous. Et nous, on vous dit zidou, mentez, montez. Plus vous monterez, mieux on verra vos derrières.
9 mars 2010
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