Le Soir Santé : PERFORMANCES SPORTIVES
Le secret est dans les lentilles
Tous les sportifs souhaitent améliorer leurs performances et augmenter leur endurance. Or, il existe un aliment légal et peu coûteux qu’ils auraient intérêt à consommer davantage les lentilles ! C’est ce qu’indiquent les résultats dévoilés par Gordon Zello, de l’Université de la Saskatchewan, dans le cadre du Colloque sur les légumineuses, tenu récemment à Toronto.
Treize hommes dans le début de la vingtaine et en bonne forme physique ont participé à l’étude. Ils ont tous pris part à différentes séances d’exercices physiques en gymnase pendant lesquelles on simulait une partie de soccer en variant l’intensité des efforts à fournir. Deux heures avant chaque séances, Gordon Zello a fait manger environ 600 g de lentilles non assaisonnées à chacun des sportifs, afin de comparer leur effet avec deux combinaisons alimentaires à index glycémique élevé : pommes de terre en purée et pain blanc ou pomme de terre en purée et blanc d’œuf.
Les lentilles sur le haut du podium
A tous les égards, les lentilles ont été supérieures aux deux combinaisons alimentaires. Elles permettent de «relever le niveau énergétique des athlètes», car elles oxydent moins rapidement les glucides — le «carburant» des muscles, soutient Gordon Zello. Selon lui, les lentilles améliorent les performances sur deux plans ; leur faible indice glycémique augmente l’endurance, tandis que leur teneur élevée en protéines accroît la puissance. C’est ce qui expliquerait pourquoi la distance parcourue au total par les sujets était plus élevée après avoir consommé des lentilles. De plus, les légumineuses ont permis d’éliminer plus de gras que les autres aliments mis à l’épreuve. Un autre élément important à souligner : les lentilles n’occasionneraient pas plus de gonflements intestinaux chez les athlètes que les autres aliments. De plus, elles ont provoqué moins de crampes abdominales. Le terme «pois» est apparu dans la langue française au XIIe siècle. Il est dérivé du nom latin de la plante Pisum. Diverses origines sont attribuées à ce nom : il dériverait d’un verbe grec qui signifie «persuader» ou du nom d’une ville de l’ancienne Grèce. «Pise», ou du sanskrit pesi (qui veut dire «pois séparé de sa gousse») ou enfin du verbe latin pisere qui signifie «casser», sans doute parce que, traditionnellement, on concassait les grains avant la cuisson. Quoi qu’il en soit, on constate que tant en français qu’en anglais «pea» ou en italien «pisello », il a la même racine. Doit-on dire pois «cassé» ou pois «fendus» ? Les deux formes sont possibles, selon les experts.
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/02/28/article.php?sid=96358&cid=10
28 février 2010
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