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Mouloud Feraoun-Ses écrits

27 février 2010

Non classé


Le Fils du pauvre : publié en 1950, le premier roman de Mouloud Feraoun est quasiment autobiographique. C’est une sorte de journal où est racontée la vie du jeune Fouroulou Menrad qui, en contournant son destin, opte ainsi pour l’instruction plutôt que de rester berger comme ses semblables. Cet itinéraire est très difficile car il est issu d’une famille pauvre ; il dit dans son Journal qu’il veut écrire. C’est également le vœu de Feraoun : il veut traduire «l’âme kabyle».

La Terre et le sang : publié en 1953, ce roman est un appel de la terre natale à Amer, qui l’abandonne pendant quinze ans. En revenant, il ramène la Française Marie, probable fille de son oncle Rabah qu’il a tué accidentellement en France. Arrivé au village, Amer tombe amoureux de sa cousine Chabha, épouse de Slimane, qui veut venger la mort de Rabah. Finalement, un coup fatal, à la carrière, emporte le meurtrier Slimane et l’accusé Amer.

Les Chemins qui montent : publié en 1957, ce roman est la suite logique de La Terre et le sang. D’ailleurs on y retrouve les mêmes personnages, mais vieillis. Amer, qui est fils d’Amer de La Terre et le sang, revient de France. Il retrouve sa cousine Dahbia, convertie au christianisme. Celle-ci semble faite pour Amer. L’ayant vu opter pour Mokrane, il se suicide. Mais est-ce un suicide ou un meurtre ?

L’Anniversaire : roman publié à titre posthume en 1972, dix ans après la mort de Feraoun. C’est en fait un roman que l’auteur écrivait lorsque la mort le surprit. C’est aussi une histoire d’amour entre un Algérien et une Française, qui se solde inévitablement par un échec.

Jours de Kabylie ou encore Tajmaât (assemblée) : un récit écrit en 1954. C’est un document ethnographique sur la Kabylie de l’époque.

Journal : publié en 1962, aussi à titre posthume, ce témoignage est une douloureuse chronique de la guerre, vue principalement en Grande Kabylie. En fait, il nous permet de connaître Feraoun durant ces événements. Il disait de lui : «C’est un brûlot rageur où chacun en a pour son compte.»

 Lettre à ses amis : tout comme le Journal, ce témoignage nous apprend beaucoup sur l’auteur et sur son œuvre (1949-1962).

Poèmes de Si Mohand : Feraoun a sorti de l’oubli les poèmes de Si Mohand ou Mhand, qu’il rassembla dans un recueil publié en 1960 et complété plus tard par feu Mouloud

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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