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MEURTRE D’ALI TOUNSI Ce qui s’est réellement passé

27 février 2010

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Actualités : MEURTRE D’ALI TOUNSI
Ce qui s’est réellement passé

Il est 10h55. L’info a déjà fait le tour du quartier de Bab-el-Oued, où se trouve le siège de la DGSN. Quinze minutes plus tard, l’information se répand dans toute la capitale : Ali Tounsi, le directeur général de la Sûreté nationale, est mort. Il a été tué par un haut cadre du même corps, le commissaire divisionnaire Choueïb Oultache, chef de la division aérienne de la DGSN.


Abder Bettache – Alger (Le Soir) – Le drame a eu lieu à l’intérieur même du bureau du premier responsable de la Sûreté nationale. Cela s’est passé vers 10h30, en ce jeudi 25 février 2010. Ce jour-là, le directeur général de la Sûreté nationale devait présider une réunion des cadres centraux de son institution. Un communiqué du ministère de l’Intérieur rendu public le jour même précise que le «décès de M. Ali Tounsi est survenu lors d’une séance de travail au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d’une crise de démence, a utilisé son arme et blessé mortellement le Colonel Ali Tounsi, avant de retourner l’arme contre lui, se blessant grièvement, et d’être évacué vers l’hôpital». Selon plusieurs témoignages, la victime ne s’attendait guère à l’entrée dans son bureau de celui qu’on présente comme étant l’un des plus proches collaborateurs d’Ali Tounsi. La relation, qualifiée de «solide» entre les deux hommes, faisait que le commissaire divisionnaire Oultache Choueïb avait l’habitude d’«entrer» sans protocole dans le bureau du patron.
Invectives et coups de feu
Furieux, et portant un journal dont l’édition datait du même jour, il exigeait des explications d’Ali Tounsi. Selon les mêmes témoignages, l’ex-colonel de l’aviation militaire aurait appris par voie de presse son limogeage de son poste de directeur central de l’unité aérienne par le directeur général de la Sûreté nationale. En face du bureau du DGSN, se trouve une grande salle de réunion. A l’intérieur, des cadres de la Sûreté nationale, convoqués à une réunion de travail par Ali Tounsi, attendaient. En quelques minutes, c’est le drame. Les deux hommes s’échangent, dit-on, des mots durs. Puis, après les invectives, des coups de feu s’ensuivent. Oultache venait d’user de son arme et de tuer Ali Tounsi. C’est la panique. On tente d’immobiliser le tireur. Dans la foulée, d’autres personnes sont touchées par des balles, alors que l’on essaye de le maîtriser. L’ex directeur central de l’unité aérienne de la DGSN essaye de mettre fin à ses jours. En tentant de le maîtriser, les policiers, arrivés en catastrophe, réussissent à détourner vers le bas l’arme avec laquelle il voulait se tirer une balle dans la tête. Il est touché à l’épaule et à la cuisse. L’alerte est générale. Toutes les issues sont bloquées. Les policiers se trouvant à l’extérieur du bâtiment sont interdits d’entrée. Alors qu’un ordre est donné à ceux qui se trouvaient à l’intérieur de rester dans leur bureau. A l’extérieur, les signes d’une situation exceptionnelle ne tardent pas à faire leur apparition. Un dispositif de sécurité est vite mis en place. Les sirènes des ambulances retentissent.
Ambulances et renforts
Oultache est vite transféré vers l’hôpital d’Aïn- Naâdja, alors que d’autres sources avancent qu’il a été évacué vers la clinique des Glycines. L’ex- directeur central de l’unité aérienne de la DGSN, grièvement blessé et ayant perdu beaucoup de sang, se trouve plongé dans un coma profond. Pendant ce temps, la rumeur bat son plein. La thèse d’une prise d’otage est vite avancée. Pour d’autres, il s’agit d’une fusillade à l’intérieur de la DGSN. L’arrivée des ambulances et des renforts, dans le sillage de celle du ministre de l’Intérieur venu aux nouvelles, alimente toutes les rumeurs. La population du quartier est tenue en haleine. Les balcons des riverains sont pris d’assaut. On tente de comprendre ce qui s’est réellement passé à l’intérieur de l’immense bâtisse de la DGSN. Une heure après le drame, le siège de la Sûreté nationale est toujours fermé. L’ambiance est lourde. Un climat de suspicion s’installe. A 14h35, soit quatre heures après le drame, les portes de l’institution sont rouvertes. Trente minutes plus tard, le ministère de l’Intérieur diffuse un communiqué annonçant la mort tragique du directeur général de la Sûreté nationale. Selon la même source, «une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce douloureux événement» et un appel a été lancé «à l’ensemble des personnels de la DGSN pour maintenir et impulser la dynamique engagée par le défunt dans ses missions au service des institutions de la République».
A. B.
youcefabder@hotmail.com

Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/02/27/article.php?sid=96271&cid=2

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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Une réponse à “MEURTRE D’ALI TOUNSI Ce qui s’est réellement passé”

  1. tahar Dit :

    L’Algérie n’en finit pas de nous faire découvrir ses pires déboires, mére patrie meurtrie dans sa chair et dans son sang- ceux qui sont au pouvoir gérent le pays à leures manières personnelles- l’application de la loi? foutaise – c’est pour les pauvres bougres que nous sommes, l’ghachi ( le gachi) comme dit Fellag – LES LAISSER POUR COMPTE -

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