Si Mohand U M’hand.

Des journées culturelles sont organisées depuis lundi à la maison de la culture Mouloud-Mammeri à Tizi Ouzou, et ce jusqu’à aujourd’hui à l’occasion du

centenaire de la disparition du plus grand poète kabyle de tous les temps, Si Mohand U M’hand. Cette commémoration de la vie et de l’oeuvre du poète voyageur, est l’initiative de l’association culturelle qui porte son nom. Au programme, figurent notamment une conférence sur la vie et la poésie de Si Mohand U M’hand, de son vrai nom Mohamed Hamadouche, né en 1845 au village Iâchouren de Tizi Rached, à 20 km à l’est de Tizi Ouzou, une exposition sur le poète et les oeuvres qu?il a suscitées depuis sa disparition, un pèlerinage à sa maison natale, puis à son lieu d’enterrement situé au lieudit Asekkif-Natmam, près de Aïn El-Hammam. A noter, par ailleurs, que pour cette dernière journée, il est programmé un récital poétique sur Si Mohand et un concours interannexe de l’association culturelle Si Mohand U M’hand.
A rappeler que Si Mohand U M’hand, décédé le 28 décembre 1904, a laissé derrière lui un héritage poétique impressionnant dont la mémoire populaire a su garder et transmettre une grande partie de génération en génération. Mouloud Mammeri a, lui, effectué un travail de recherche et de collecte de cet héritage qu’il a publié durant les années quatre-vingt sous le titre Yenna yas Si Mohand (Si Mohand a dit).