Le Directeur général de la sûreté nationale Ali Tounsi assassiné
Le directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Ali Tounsi a été assassiné ce jeudi matin 25 février lors d’une réunion dans son bureau, croit –on savoir.
- L’assassin présumé, Ouldtach Chaib âgé de 64, retraité de l’armée nationale et chargé, récemment de l’unité héliportée de la DGSN, aurait demandé une entrevue avec sa victime en marge d’une réunion programmée. Apres des échanges verbaux qui auraient mal tournés, et craignant des poursuites à son encontre, l’énergumène aurait sorti son arme tirant cinq balles atteignant sa victime à la tête. L’assassin qui s’est blessé au pied a tenté, ensuite, de se donner la mort en se tirant une balle dans la Poitrine. Grièvement blessé, Il a été évacué à l’hôpital Mayot ou il se trouverait dans un état comateux. Les raisons qui auraient incitées à une telle réaction seraient liées, semble t-il, à une quelconque affaire de corruption. Les enquêteurs de la DGSN et sur ordre du défunt directeur général seraient arrivés à la conclusion impliquant Chaib Ouldtach qui a un rapport avec la passation de contrat douteux concernant l’acquisition d’équipement et de matériel notamment la pièce de rechange pour les hélicoptères et leur maintenance. L’auteur de cet acte serait un parent de la victime et officier supérieur de la police et proche collaborateur du colonel Ali Tounsi qui a succombé à ses blessures, selon la même source a été transportée au niveau du laboratoire de la police scientifique de Château neuf, à Alger ou git sa dépouille. Natif de la région de Annaba, et père de deux filles et un garçon, le patron de la police qui a passé prés de quinze ans à la tête de la Direction générale de la sûreté nationale est né en 1936. » Si el ghouti » de son nom de guerre etait membre actif de l’ancien MALG. Il a rejoint sous Boumediene, les rangs de la sécurité militaire jusqu’à sa sortie à la retraite, en qualité de colonel. En 1995, il fut nommé sous Zeroual à la tête de la DGSN.
- La capitale Alger est bloquée, après cet attentat. Des barrages de police et même, dit-on, de l’armée, encadrent la ville. Aucune information n’a encore filtré sur les circonstances de cet assassinat. Le défunt directeur général de la DGSN avait rédigé un mémoire qu’il aurait intitulé « le mot de la fin » et dont echorouk détient une copie qu’elle publiera dans toutes ses éditions, samedi.
Nombre de lectures : 2063
25 février 2010
Non classé