Le ministre des moudjahidine répond à B. Kouchner : « La souveraineté ne se limite pas à une génération seulement »
Dans une réponse aux déclarations du ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui avait dénigré la génération de la révolution et de l’independance, le ministre algérien des moudjahiddine, Mohamed Cherif Abbas a déclaré : « La souveraineté ne se limite pas à une génération bien précise, elle est reliée à toutes les générations du début jusqu’à la fin. »
- Quant à la loi française d’indemnisation, le ministre algérien a ajouté : « Ils ont leur point de vue, et nous avons le nôtre, et l’avenir tranchera. »
- Le ministre des moudjahidines a évoqué, hier, lors de l’ouverture des travaux de la deuxième conférence historique sur les impacts des essais nucléaires français dans le sahara algérien, qui a eu lieu au niveau du cercle militaire de Beni Messous, le cachet criminel des essais, qui ont été effectués par les colons français d’alors, les qualifiant de violation des droits de l’homme, provoquant des déformations sur les visages et les corps des citoyens, ainsi que les cancers et handicaps physiques, avant de poursuivre que même les animaux n’ont pas été épargnés par ces essais.
- Quant à la raison de la tenue de cette conférence, le ministre a indiqué qu’elle vise à faire connaitre ces crimes et informer l’opinion publique nationale et mondiale des dégâts directs et à long terme dans l’intronisation de ce mal pour toutes les générations de la population algérienne vivant au sud. M. Abbas a ajouté que l’opinion publique internationale et la conscience humaine se doivent d’exercer une pression sur la France, qui a effectué des essais nucléaires dans le sud algérien afin de présenter toutes les données matérielles et théoriques sur ces essais pour connaitre leurs vérités et faire face à leurs impacts.
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Selon les propos tenus par le ministre ainsi que d’autres intervenants au cours de la conférence, « les essais nucléaires sont un lourd héritage colonial que l’Algérie ne pourrait supporter toute seule, et donc il faudrait qu’on s’en charge mondialement. »
- En effet, l’Algérie rencontre des obstacles opérationnels pour se débarrasser des répercussions de ces explosions, et en réalité, elle ne peut pas en faire face toute seule. De ce fait, il lui est impossible de réaliser des projets de développement dans les zones touchées par ces essais. »
- Le programme est constitué de 14 exposés sur les essais nucléaires et leurs impacts néfastes sur l’environnement et l’humanité, ajoutant à cela l’organisation d’ateliers pour débattre des problèmes cumulés provenant de ces essais ainsi que les questions d’actualité.
23 février 2010
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