Raymond Devos
- « Lorsqu’on a la prétention, comme moi, d’entraîner les gens dans l’imaginaire, il faut pouvoir les ramener dans le réel ensuite … et sans dommage ! »
- « Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter. »
- « La raison du plus fou est toujours la meilleure. » (Extrait du spectacle Sens dessus dessous)
- « Même avec Dieu, il ne faut pas tenter le Diable ! » (La chute ascensionnelle)
- « Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd… Il n’entendait pas mieux ! »
- Parler pour ne rien dire
- « Si vous n’avez rien à dire, et bien on en parle! On en discute! »
- « Rien, ce n’est pas rien ! La preuve, c’est que l’on peut le soustraire. Exemple : rien moins rien égale moins que rien ! »
- « Une fois rien, c’est rien ; deux fois rien, ce n’est pas beaucoup ; mais pour trois fois rien, on peut déjà s’acheter quelque chose, et pour pas cher. »
- « Moi, lorsque je n’ai rien à dire, je veux qu’on le sache. »
- « Remarquez, si on fait l’amour, c’est pour satisfaire les sens. Et c’est pour l’essence qu’on fait la guerre !
- — Les gens préfèrent glisser leur peau sous les draps pour le plaisir des sens que de la risquer sous les drapeaux pour le prix de l’essence. » (Faites l’amour, pas la guerre)
- « Mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand l’un avance, l’autre veut le dépasser. Et moi, comme un imbécile, je marche ! »
- « Mais pourquoi courent-ils si vite ?
- — Pour gagner du temps ! Comme le temps, c’est de l’argent… Plus ils courent vite, plus ils en gagnent ! » (Où courent-ils ?)
- « Monsieur, ce que j’admire en vous, c’est que vous avez le courage d’être vous-même ; avec tout ce que cela comporte de ridicule ! » (Le sens du ridicule)
- « Quand j’ai tort, j’ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts ! » (À tort ou à raison)
- « On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort ! » (À tort ou à raison)
- « Est-ce que les histoires que vous racontez ne vous empêchent pas de dormir ?
- — Si, mais comme ce sont des histoires à dormir debout, je récupère ! » (Le vent de la révolte)
- « J’ai un ami qui est xénophobe. Il déteste à tel point les étrangers que lorsqu’il va dans leur pays, il ne peut pas se supporter ! » (Xénophobie)
- « Si ma femme doit être veuve un jour, j’aimerais mieux que ce soit de mon vivant. » (Extrait du spectacle Sens dessus dessous)
- « Je crois à l’immortalité, et pourtant je crains bien de mourir avant de la connaître. »
- « Quand on s’est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu’on n’osait pas se regarder. Maintenant, on ne peut plus se voir. » (Ma femme)
- « L’accordéon, c’est l’instrument politique par excellence. Quand vous poussez à droite, ça souffle à gauche et quand vous poussez à gauche, ça siffle à droite. Et à l’intérieur c’est du vent. »
22 février 2010
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