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28.La fille de l’étrangère

20 février 2010

Histoire

Ainsi va la vie
La fille de l’étrangère (28e partie)
Par K. Yerbi

Résumé de la 27e partie : Malika va de désillusion en désillusion. Il a suffi de quelques semaines pour que le comportement de sa belle-famille à son égard change.

Au fur et à mesure que les jours passent, Nadir a réussi à lui trouver un poste, au lycée, mais elle ne commencera qu’au début de la rentrée scolaire. En revanche, Nadir, lui, a tout de suite été embauché. Comme il fait des journées continues, il ne rentre que le soir. Elle fait le ménage, de temps à autre elle prépare un plat. Mais ses relations avec sa belle-mère et ses belles-sœurs sont tout juste correctes.
Les femmes des oncles Kaci et Zoubir, qui vivent dans la maison, surveillent Malika, comme si elles voulaient la prendre en flagrant délit. La jeune femme les voit, de temps à autre, se livrer à de longs conciliabules, avec Zoulikha. La cousine Djazia et sa fille Souad, qui s’étaient tenues à l’écart, se joignent au groupe.
Un jour, elle entend Djazia prononcer ces mots :
— bent al-baraniya !
Elle n’a pas compris ces mots, mais elle a compris toute leur dose d’hostilité. Elle a noté les mots, pour ne pas les oublier, puis, dès que Nadir revient, elle lui demande.
— dis-moi, que veut dire bent al-baraniya ?
Nadir, qui a compris que ces paroles s’adressaient à sa femme, répond.
— ça ne veut rien dire !
Malika fronce les sourcils.
— c’est une insulte ?
— non, bien sûr !
— alors, dis-moi ce que cela veut dire !
— c’est rien, je te dis !
— tu ne veux pas me le dire ? Eh bien, j’irai le demander à celle qui me l’a dit !
— Qui te l’a dit ?
— ta cousine Djazia !
Nadir serre les poings.
— celle-là, dit Nadir, elle ne perd rien pour attendre !
— elle a rejoint les autres !
Nadir qui n’est au courant de rien, s’étonne.
— les autres ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
— rien, rien…
Nadir se fâche.
— Malika, je ne t’ai jamais rien caché, alors, s’il te plaît, tu dois tout me dire… Tes préoccupations sont les miennes !
Elle lui raconte tout. Le jeune homme se met en colère.
— je vais les remettre à leur place !
— non, ne fais rien, elles diront que je te rapporte tout ce qui se passe…
— je vais les surveiller, gare à elles si elles continuent à t’ennuyer !
Malika sourit.
— pour le moment, on ne m’a pas attaquée directement, mais, si elles le font, je saurai me défendre. Mais, dis-moi, que veut dire bent al-baraniya ?
— la fille de l’étrangère ! (à suivre…)

K. Y.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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