Une maison d’édition Egyptienne vole sans vergogne une œuvre d’un docteur Algérien
Lorsque la guerre médiatique entre l’Algérie et l’Egypte avait atteint tous ses summums après les événements du Caire et d’Oum Dourman lors des éliminatoires du mondial 2010 de football, certaines institutions et personnalités en Egypte n’ont pas raté l’opportunité pour conspirer et accomplir leur sale besogne. En effet, une maison d’édition Egyptienne conspirait hypocritement et sous cape pour escamoter et dérober les efforts d’un chercheur Algérien qui a consacré des lustres de sa vie pour achever ses études en doctorat.
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Ladite maison d’édition, s’inspirant des habitudes et des escroqueries à l’égyptienne, n’a pas trouvé mieux que de dérober l’œuvre du chercheur algérien et de la publier, profitant ainsi de l’occupation de tout un chacun des événements qui avaient animé toute l’actualité des deux pays, en l’occurrence les match de football entre les deux sélections, malgré le fait que la l’étude de doctorat est imprimée dans plus de 5 reliefs en Arabie Saoudite. Cette étude a un très bon écho dans le royaume Séoudien et elle fait le tour des milieux scientifiques et du savoir dans le monde Arabe et ailleurs.
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La genèse de l’affaire est plus qu’éloquente : il s’appelle docteur Ahmad Ben Ahmed Ben Maàmar Cherchell, natif de Ain Tourk à Meliana. Il a présenté son étude en doctorat dans une université en Arabie Saoudite où il a réussi à réaliser le livre « Moukhtassar Altabyine Lihadjaa Attanzil »de l’imam Abi Daoud Soulaimane Ben Najah. Et là il eu son doctorat avec une mention de première ordre. Après coup, le groupe du roi Fahd chargé de l’impression du livre saint avec la collaboration du centre de recherche et d’étude du roi Fayçal à Riad, a coordonné ses efforts pour imprimer le livre de recherche de l’Algérien de Meliana, paraphé par une introduction du ministre des Waqfs et des affaires religieuses du royaume Saoudien, et de là, ce livre est devenu une référence et une source fiable du savoir pour les Ouléma d’ Arabie Saoudite.
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Mais la suite était frappante : la maison d’édition du Patrimoine à Tanta en Egypte a osé dérober ce livre et le subtiliser. En l’imprimant en deux reliefs, la maison d’édition de Tanta a changé l’introduction du ministre saoudien et quelques suppléments en les remplaçant par d’autres, tout en préservant le contenu, c’est-à-dire le legs de Maàmar Cherchell, histoire de maquiller le vol et de le passer inaperçu. A la façade du livre, les instigateurs de ce détournement ont écrit en grand caractère : « l’enquête du Cheikh Djamel Edine Mohamed Charaf ». Du coup, la complicité de l’auteur avec la maison d’édition devint manifeste. Le plus écoeurant dans l’histoire est que la maison d’édition Egyptienne n’a eue aucune honte ni pudeur à écrire : les droits de publication préservés », au lieu d’écrire « les doits du vol ».
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Dans une lettre de dénonciation manuscrite de l’auteur original, dont Echourouk Alyaoumi détient une copie, le docteur Ahmad Ben Ahmed Ben Maàmar Cherchell a déclaré que « c’est dommage que le vol d’œuvre scientifique soit aussi flagrant en Egypte, notamment les lettres du doctorat, ce qu’il n’arrive nulle part ailleurs. Les gens volent de l’argent, et ceux-là ont osé subtiliser des œuvres et des livres et prétendre qu’elles leurs appartiennent, les imprimer et les publier avec d’autre auteurs, avec une » totale évidence de vol », lit-on dans cette déclaration.
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Le docteur Cherchell a évoqué même la possibilité de recourir à déposer une plainte judiciaire contre la très malhonnête maison d’édition Egyptienne pour récupérer ses droits à travers la justice spécialisée en Arabie Saoudite puisqu’il réside et enseigne dans le royaume saoudien. « il faut mettre à nue ce genre de vol, car c’est vraiment nauséabond de recourir à ce genre de pratique sordide, et voir son œuvre et ses effort consentis durant toute une vie s’évaporer par des mains s», a-t-il ajouté dans sa lettre.
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A ceux qui ne connaissent pas le docteur Ahmad Ben Ahmed Ben Maàmar Cherchell, c’est un Algérien ayant décroché son doctorat avec mention de première distinction dans la filière des Lectures à l’université islamique de la ville sainte en Arabie Saoudite en 1993. Et depuis il enseigne dans une université saoudienne. Parmi ses œuvres, le livre « étude et enquête sur l’explication de Dabt Alkhiraz », réalisation du livre Oussol Adabt Ouakayfiyatihi de l’imam Abi Daoud Soulaimane Ben Najah, les perceptes de l’éducation et comment les étudier dans le saint Coran, en plus de plusieurs contributions et manuscrits.
18 février 2010
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