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L’équipe nationale de football, cet arbre qui cache la forêt

17 février 2010

Non classé

L’équipe nationale de football, cet arbre qui cache la forêt

par Mohammed Beghdad


«Ce dessin m’a pris cinq minutes, mais j’ai mis soixante ans pour y arriver.»

[Auguste Renoir]


Les maux du football local


Si le porte-drapeau qu’est notre équipe nationale joue les qualifications finales de la prochaine coupe du monde, ces résultats encourageants sont beaucoup plus dus à la persévérance et à la foi de certains résistants qui luttent contre vents et marées pour redresser la barre.

Le constat est établi depuis belle lurette en championnat national au sein duquel nous sommes en pleine déconfiture. Sans vouloir porter atteinte à l’intégrité de gens dévoués à la cause, est-ce serait-on capable d’arriver à ce résultat si nous n’avons compté que sur les joueurs locaux de notre malheureux championnat ? Sans aucune hésitation, assurément non, on aurait été balayé dès le coup d’envoi des matchs du premier tour, diront la grande majorité des pragmatiques courtisans des fennecs. La preuve par neuf, nos équipes nationales, locales des jeunes catégories, piétinent dans les profondeurs du classement africain et sont expédiées dès les phases de l’aller des premiers challenges.
Dommage pour notre football qui engrange des sommes énormes du trésor public à nous couper le souffle pour de piètres épilogues. C’est une offense aux millions de travailleurs lorsqu’on sait que des joueurs, de niveau au dessous de la moyenne et n’ayant rien prouvé, touchent des centaines de millions, des cadeaux payés aux frais de la princesse trésorerie sans parler des voyages et autres avantages en nature.

Beaucoup de gens honnêtes et intègres sont étonnés que les pouvoirs publics n’enquêtent pas sur la dilapidation de cet argent public qui est distribué démesurément au lieu d’investir sur la formation, en principe l’un des objectifs prioritaires des autorités gérant le sport favori. D’autres sports qui ont rapporté beaucoup de satisfactions tels que l’athlétisme, la boxe, le handball, le Judo…souffrent dans leur chair et n’obtiennent pas l’aide nécessaire comme les footballeurs qui passent le temps à rouspéter sur le terrain contre les décisions arbitrales. Lorsqu’ils arrivent à fournir un match sans histoires et sans bagarres, ils ne produisent maladroitement que du jeu médiocre et insipide à faire vomir plus d’un.

Les grosses subventions doivent aller aux meilleurs qui ont fait l’étalage de leur talent en s’investissant hautement et qui honorent l’emblème national dans les différentes manifestations internationales. Certes, le football est le sport roi mais il ne faut qu’il s’approprie la grosse part et coûter trop ainsi cher au trésor public surtout lorsque les déceptions sont monnaies courantes.

Une équipe doit être gérée comme une entreprise qui ne peut courir à sa perte. Par ailleurs, s’agissant des travailleurs, l’état a supprimé sans aucun état d’âme des milliers de postes de travail des entreprises taxées de déficitaires par des experts de la finance.

D’autre part, La gestion par la fédération algérienne et la ligue nationale du football est un désastre au quotidien. Le dernier épisode en date du feuilleton de l’été de l’USMHarrach puis du RC Kouba nous donne un aperçu éclatant. Cette dernière équipe a débuté le championnat de première division avec plus d’une dizaine de journées de retard ! FAF quand tu nous tiens. Inimaginable sous d’autres cieux.

En Europe, une démission collective des membres du Bureau de la FAF et la LNF aurait été une issue honorable pour les élus de ces deux illustres institutions sportives, ici on se comporte comme si de rien n’était.

La valse des entraîneurs

De leur côté, Les entraîneurs changent de clubs comme ils changent de chemises. C’est la course effrénée contre le gain facile spécialement envers les équipes qui viennent d’accéder et recherchent l’oiseau insolite. Que les entraîneurs loyaux et bosseurs m’excusent, leurs homologues deviennent de vrais chasseurs de prime, je ne saurais leur trouver un autre nom plus qualificatif. En tous les cas, je n’ai rien inventé, cela se narre à chaque coin de rues et se raconte quotidiennement dans les unes des journaux sportifs.

Si les spécialistes effectuent des statistiques, ils vont, à coup sûr, découvrir un nombre impressionnant d’entraîneurs qui ont déjà fait le tour d’Algérie du rallye des clubs plus d’une fois.

Ils sont dépositaires de la même tactique de jeu pour rafler des centaines de millions sonnantes et trébuchantes, à la pelle et en un temps record.

En débarquant dans un nouveau club et pour se mettre à l’abri, ils exigent d’abord le paiement rubis sur ongle de la prime promise. Au moindre accroc, ni vu ni connu et en mauvais commandants de bord, ils quittent le navire en laissant leur déjà ex-équipe crouler sous les dettes. Quelques jours après, l’heureux élu est recruté dans un autre club qui vient juste de chasser son désormais ex-entraîneur, ainsi la boucle est bouclée et re-belote ! La lune de miel ne peut excéder quelques mois.

Quand ils échouent, c’est toujours la faute de tout le monde sauf lui.

Les mamelles des subventions publiques

Malheureusement, c’est toujours l’état providentiel qui supporte les dommages centraux et collatéraux en apportant son secours par l’octroi de sommes surabondantes sur le dos du contribuable. Sinon comment expliquer l’achat d’un seul joueur à coup de milliards avec cet argent public ou en partie sans aucune contrepartie ni sportive ni financière ?

Ça fait vraiment drôle de remarquer que tous les dirigeants se plaignent des autorités locales de les avoir laissées tomber sans les aides financières.

A ce que l’on sache, c’est aux dirigeants de trouver l’argent nécessaire par des sponsors ou d’autres moyens légaux pour concrétiser leur programme d’action sur lequel ils ont été délégués.

Donc, les « élus » ne bougent pas mais attendent sans broncher que l’état les couve d’offrandes pour ensuite les dépenser à droite et à gauche sans bilans ni moraux ni financiers à la fin de leur mandat. Ils ne sont qu’à attendre le gros lot et servir d’intermédiaires.

C’est pour cette raison que tout le monde est candidat lorsque l’argent coule à flots. Nous avons vu défiler des dizaines de présidents en un temps minime dans beaucoup de clubs.

La stabilité n’est jamais de mise, c’est un ballet incessant d’allers et retours incessants de dirigeants qui se relaient selon la puissance du moment des uns et des autres. N’est-il pas urgent de dresser des critères précis et des mécanismes sérieux pour l’élection du président et de ses collaborateurs? N’est pas candidat qui veut.

En fin de compte, ils partent avec des comptes négatifs, sans être inquiétés ni par le fisc ni par les autorités. L’intrusion des responsables concernées est plus que jamais primordiale pour mettre un peu d’ordre dans ce milieu fermé qui ne semble connaître ni loi ni foi.

Nous avons suivi les déboires en 1993 de l’olympique de Marseille, la seule championne d’Europe des clubs de France jusqu’à ce jour.

En plein sommet de sa gloire, elle a été rétrogradée en seconde division française pour arrangement d’un match avec la modeste équipe de Valenciennes. Après avoir cravaché toute une saison passée au purgatoire de la seconde division, elle s’est classée leader de son groupe mais pour un dépôt de bilan financier négatif, la fédération française avait pris la décision de la maintenir dans la seconde division.

Pire, elle a failli être rétrogradée en 3ème division ! La rigueur des comptes doit prôner sur toute autre considération. L’équipe de Marseille possède le plus chaud public de France mais il ne s’est jamais soulevé ni cassé quoi que soit pour remettre en cause les décisions fédérales. La loi c’est la loi.

La violence dans les stades

Ce qui se passe chaque semaine dans nos stades est écœurant à plus d’un titre. Ce phénomène constitue, sans aucune réticence, une obstruction avérée à tout essor du football chez soi. Les stades sont devenus beaucoup plus des scènes de combats entre gangs rivaux que de divertissement sans oublier les dégâts engendrés par ces hordes dignes des hooligans anglais des années 80.

Les germes de la violence commencent dans les vestiaires surtout quand le match présente un grand enjeu « sportif ». J’ai du mal à croire et c’est grave que des dirigeants, soit disant, de « grands » clubs participent à l’alimentation de cette violence en gonflant à bloc leurs joueurs comme des gladiateurs qui vont rentrer dans l’arène avec comme enjeu principal, la vie ou de mort. Les intimidations, les crachats et toutes sortes d’injures débutent donc dans les tranchées des vestiaires. Combien de fois n’a-t-on pas lu dans les colonnes de journaux la légendaire déclaration « nous avons vécu l’enfer à……. » ? De toutes les façons, on se prépare de l’autre côté à rendre la monnaie à l’adversaire lors du match du retour. Ce n’est que partie remise. D’autre part, dans nos différents championnats, le leader du groupe lorsqu’il se déplace chez la lanterne rouge, il doit être battu dans les deux sens aux buts et au gourdin.

Quant aux correspondants locaux des journaux, particulièrement dans les petites agglomérations, ils se sont convertis malgré eux, peut-être par crainte de représailles des ennemis de la sportivité, tout bonnement en partisans, négligeant d’un revers de la main l’équité dont c’est l’essence même de la profession qu’ils exercent.

On est loin de la civilisation où les présidents de club s’assoient côte à côte dans les tribunes durant tout le long du match comme l’exemple de l’Espagne qui se trouve à moins de 150 km des côtes algériennes. Ce geste de personnes compétentes ne peut exister que chez le commun des mortels. Pardon, on les a vus quelquefois en finale de la coupe d’Algérie mais c’était clairement pour honorer une question du protocole officiel.

La violence ne peut appeler que la violence, comme le rappellent nombreuses citations, toutes les pulsions du sous-développement s’expriment dans les veines, excitant toutes les forces à la régression.

Après que les antagonistes se sont « échauffés » dans les vestibules, ils transposent cette haine dans les tribunes, en pénétrant sur le terrain des hostilités, en enflammant à fond leur galerie respective par des gestes malsains et du jeu dur.

A la fin du match, quand il n’est pas interrompu brusquement, le scénario est le plus souvent identique, il n’y a que le nom de la cité qui change. Des scènes de jets d’objets dangereux, de voitures brûlées, des blessés et même des rumeurs de décès. La suite, c’est dans les rues avoisinantes du stade qu’on se découd à couteaux tirés. Elle s’achève plus tard en apothéose en ville avec des édifices publics incendiés et des magasins saccagés.

Certains dirigeants malintentionnés, jetant de l’huile sur le feu, attendent de pied ferme leur adversaire, persuadés de mener une bataille alors ce n’est qu’une partie de football gagnée par le meilleur, absolument pas par le plus brutal.

Ils profèrent des invectives de toutes sortes sur les arbitres et les équipes adverses en poussant ces derniers à se relâcher par la force en encaissant des buts non acquis dans la légalité sportive. Peu importe, on s’en fout des moyens, l’important est d’arracher les 3 points du triomphe coûte que coûte.

N’oublions pas les déclarations incendiaires des uns et des autres dans une certaine presse sportive avide du sensationnel. Ces dernières années, elle est devenue très prolifique avec des éditions quotidiennes. Puisque des correspondants, pas tous heureusement, n’ont pas d’autres choses de sérieux à raconter, ils retombent alors dans la facilité et les scénarios catastrophes dont le but principal est de remplir les pages et augmenter les ventes.

Des comportements de ce type ont été éradiqués du football mondial, essentiellement depuis le dramatique match de la finale de l’ancienne coupe d’Europe des champions (actuellement champion’s league) opposant l’équipe anglaise des Reds de Liverpool, avec ses odieux hooligans, à l’équipe italienne de la Juventus de Turin, surnommée la grande dame, sous la houlette du président actuel de l’UEFA, le français Michel Platini, deux fois ballons d’or des deux antécédentes éditions en plus de cette tragique année 1985.

Ce jour là du 29 mai 1985, il y avait eu 39 morts et 600 blessés au stade du Heysel dans la capitale belge Bruxelles.

La fédération européenne du football avait pris le taureau par les cornes en sévissant en commençant par interdire toute compétition européenne à tous les clubs anglais sans exception durant 6 ans même ceux qui n’avaient commis aucune entorse vis-à-vis des règles disciplinaires.

Cette durée a été prolongée de 5 années supplémentaires après que des supporteurs Anglais, accompagnant l’équipe d’Angleterre à l’Euro 88 en Allemagne, aient provoqué des incidents.

Quant à l’équipe de Liverpool, par qui le malheur est arrivé, elle a été interdite de coupe d’Europe pendant 10 ans, peine finalement réduite à 7 ans après avoir mis fin à la bête immonde et dûment constaté ses supporteurs revenir à la raison. Les responsables du football national devraient longtemps à méditer sur le cataclysme qui pourraient nous survenir en s’imprégnant longuement sur l’expérience anglaise pour éviter des incidents semblables.

L’arbitre et ses juges de touche

N’est-il pas clair que les pauvres arbitres ne sont pas du tout respectés et sont le plus souvent malmenés par les joueurs et aussi par les entraîneurs et dirigeants se trouvant sur la main courante ?

Dès qu’ils sifflent la moindre erreur, ils sont tout de suite assiégés de partout et tirés de tous les sens. Même le légendaire arbitre italien Collina ne peut officier dans cet état d’esprit de violence qui règne en maître absolu dans nos « arènes ».

C’est tout à fait normal que l’arbitre puisse commettre des fautes comme tout être humain surtout lorsqu’il perd confiance dans cette sauvagerie sur le terrain et dans les tribunes.

Les arbitres sont aussi mis à l’index à cause de l’impartialité éclaboussée ici et là. On a vu des arbitres étrangers commettre de fautes plus graves mais ne subissent pas le calvaire de nos chevaliers du sifflet. Il faut admettre qu’il est impossible de progresser dans la jungle de notre football en arbitrant le souvent la peur au ventre. Nos arbitres n’officient jamais avec la pleine possession de leurs moyens psychologiques et moraux. Ils sont pressés de tous les bords jusqu’à devenir l’ennemi public N°1 à abattre dans les stades.

Le comble arrive lorsque l’arbitre ose brandir un carte rouge à la face d’un joueur ayant commis une faute méritant l’expulsion, c’est carrément l’arrêt du match pendant plus de dizaines de minutes avec d’incessantes entrées, sans aucune autorisation du referee, avec des altercations entre entraîneurs et dirigeants se mêlant aux joueurs et bousculant l’arbitre et ses juges de ligne.

Heureusement et difficilement, les agents de l’ordre sont là pour lui sauver la peau. Comment voulez-vous dans ce climat qui ne plaide guère à l’optimiste à aller passer de bons moments, comme autrefois, à voir un match digne de ce nom ? Alors oser partir au stade voir un match tranquillement en père de famille avec ses progénitures relève de l’utopie.

C’est normal que les stades soient délaissés, aujourd’hui, au profit d’une étrange frange d’individus qui n’est intéressée que par foutre la pagaille. Elle n’ira au stade que pour se défouler avec des couteaux et des outils de tous genres. Les vrais supporteurs, qui souffrent de cette décadence des mœurs dans les gradins, ont abandonné petit à petit la partie

Où sont ces comités de supporteurs qui ne s’activent que le temps d’une élection ? Leur rôle recherché est justement d’encadrer les réels fans du club et d’isoler les plus néfastes.

Voilà la stratégie d’effroi qui est prônée pour empocher le gain des points d’un match, les autres pays avancent tandis que nous, nous marchons à reculons, du football on passe allègrement, sans transition aucune, à l’affrontement avec comme conséquences ces agressions qui gangrènent nos stades. Chaque semaine a son lot de scandales à répétitions en assistant à des batailles rangées entre des pseudo supporteurs.

Nous ne pouvons espérer à passer à autre chose sans endiguer cette barbarie.

Enfin, je pense que le football est devenu une affaire très sérieuse pour la confier à des irresponsables qui n’ont aucune influence ni sportive ni morale sur la jeunesse de ce pays. La violence qui a pour origine un simple match de foot est en train de déverser dans la rue. Le danger est là au pied de la société entière et la réaction des concernés tarde à venir.

Le manège des joueurs locaux

Si l’équipe nationale tient la route et a pu arriver là où elle se trouve, c’est aussi en grande partie grâce aux joueurs pros qui évoluent sous les couleurs d’équipes européennes plus ou moins huppés ou issus de quelques très rares clubs locaux qui ont pu, contre vents et marées, faire émerger exceptionnellement 4 ou 5 perles rares de nos jours.

La tendance du nombre aurait dû pencher du côté des joueurs locaux avec quelques joueurs évoluant à l’extérieur. Comme nous le constatons amèrement, cette EN est le fruit du travail des autres et non pas celui de notre football.

Nos joueurs locaux ne défraient la chronique qu’au moment des transferts de l’été ou du Mercato qui se font à coup de milliards pour des joueurs dont une bonne partie sont incapables de connaître les ABC du football. Pour un hors-jeu sifflé en leur défaveur, ils se précipitent vers le malheureux arbitre pour l’esseuler. Dans le désert actuel, un joueur, avec des qualités techniques et tactiques au dessous de la moyenne, ayant fait quelques assez bons matchs, se voit déjà en star incontestée. C’est le pêché mignon et la tare des joueurs algériens.

Dès qu’une dent lui fait mal, il veut partir sous d’autres cieux même si son contrat court toujours. Ce comportement d’enfants gâtés enfonce le clou jusqu’au fond de la chair. Quand j’y pense que certains responsables se hasardent à nous parler du professionnalisme ou du semi tout court. Les grands joueurs doivent savoir garder l’humilité et se comporter en grands gentlemen, la gloire peut s’évanouir du jour au lendemain si l’on ne se remet pas en question à chaque concours. Nous avons vu combien de joueurs ayant merveilleusement débuté leur carrière et la finir dans la clandestinité, trahis par leur orgueil et leur entourage. Qu’ils se remettent au travail, il n’y a que le labeur de tous les jours aux entraînements qui paie en fin de course. Heureusement que tous les week-end ou en milieu de semaines, les Algériens suivent à la loupe, grâce aux satellites et avec un intense plaisir rassasiant du magnifique jeu, les matchs des différents championnats européens, en particulier les plus suivis d’entre eux tels que la liga espagnole, la ligue 1 française, la premier league anglaise, la serie A italienne ou la Bundesliga allemande, etc…

Tout est admirable, de l’organisation générale aux stades en passant par le climat de la quasi-parfaite sportivité. Personne n’ose s’aventurer à élever sa main contre le juge du centre ou ses assistants, les compétiteurs savent pertinemment qu’ils s’exposent à des sanctions irrévocables rompant aussitôt leur prometteuse carrière.

Les règles du jeu sont respectées par tous,
chacun connaît son rôle sur les bouts des doigts.

Il y a un code de déontologie que tous les dirigeants et joueurs se doivent de l’honorer scrupuleusement.

Contrairement à ce qui se manifeste chez nous où on a distingué par le passé et le présent, des joueurs de surcroît des internationaux, s’attaquer le plus librement à des arbitres par des menaces verbales et corporelles et revenir promptement à la compétition avec avoir purgé des sanctions fictives loin même de la symbolique !

On ne doit pas badiner avec la discipline, la violence est une des conséquences à l’outrage des lois du règlement de l’International Bord.

Il y a quelques semaines en championnat de France, l’équipe de l’Olympique de Lyon s’est fait battre à Paris par le club phare de la capitale française. Le joueur brésilien Juninho, capitaine de l’équipe septuple championne de France, a été expulsé du terrain pour faute sur un joueur adverse. Il est alors sorti la tête baissée mais arrivé dans les vestiaires, filmé par une caméra interne, a donc, par énervement sur sa personne, tapé avec son pied sur une porte. Par ce geste qualifié d’antisportif, convoqué par les responsables de la ligue, il devait s’expliquer sur cette infraction.

C’est dans ce climat propice que notre joueur international Karim Ziani et d’autres s’émancipent en devant respecter les règles du jeu et les faire encenser.

Le meilleur joueur du monde actuel en l’occurrence le barcelonais Léo Messi, avec sa petite taille et sa frêle corpulence, n’a pas sa place dans notre championnat. En effet, il ne peut pas exprimer son extraordinaire talent, il aurait été déclaré inapte depuis longtemps.

Les intouchables arrangements des matchs

La fin de l’année footballistique est opportune aux matchs truqués, c’est un marché copieusement profitable. Tout le monde et les journaux en parlent mais c’est un sujet tabou qui n’est pas prêt d’être ouvert. Si les rumeurs que l’on entend à gauche et à droite s’avèrent réelles, la tumeur qui déshonore notre football doit être bannie pour ne pas subsister dans les profondeurs de l’inconnu. Peut-être que des humiliations peuvent éclater à la figure de nombreux individus impliqués dans ces affaires extra sportives. Les tumultes des tractations du gain des matchs commencent dès la phase retour des compétitions. Les pronostics vont sans doute aux plus offrants et aux mieux placés. Rappelons-nous ce que nous avons tous ressenti en 1982 en coupe du monde lorsque la Manschaft équipe d’Allemagne s’est arrangée avec sa cousine et voisine l’Autriche pour s’arranger à se qualifier ensemble en privant de facto notre équipe du second tour. Nous avons tous déploré et pleuré à chaudes larmes ce jour là, c’est ce que ressentent tous les supporteurs quand leur club est l’objet d’une combinaison déshonorante. Citons que ce type de combines concourt à l’accroissement de la source des semences de la violence.

L’exemple de l’équipe de l’olympique de Marseille que nous avons cité plus haut dans cet article, est un exemple édifiant sur une tentative de corruption d’un joueur pour lever le pied lors du désormais célébrissime match VA-OM de mai 1993.

L’UEFA s’est même mêlée de l’affaire en prenant des sanctions distinctes de la fédération française en chargeant l’équipe phare de Marseille, tenez-vous bien : elle l’avait exclu de l’édition 1993-1994 de la Ligue des champions, pourtant championne de France en titre. De plus, le club phocéen a été privé de la super coupe d’Europe.

La FIFA, en faisant boire Marseille, la calice jusqu’à la lie, lui confisque le droit de prendre part à la finale de la Coupe intercontinentale des clubs.

Quant à la fédération française, elle l’avait suspendu de l’attribution du titre de champion de France pour la saison 1992-1993.

15 années après, l’OM n’a jamais retrouvé son niveau depuis. Elle continue de payer chèrement les pots cassés en subissant des conséquences incommensurables de sa bêtise que l’on qualifie d’insignifiante par rapport à ce qui se déroule dans les affaires de notre football.

Il faut attendre la nuit des temps pour percevoir une chose pareille, qui sort de l’ordinaire chez nous bien que des diagnostics s’imposent de partout.

Des dirigeants à la hauteur de la responsabilité ?

Les matchs de la 1ère division nationale que la TV retransmet à chaque week-end, n’ont aucun goût, ce sont des renvois éternels de balles entrecoupés d’agressions caractérisées.

Ailleurs, des joueurs de ce genre seraient radiés à vie mais comme notre football est mené par des dirigeants soucieux que du résultat, l’encouragement au fair-play et de belles phases de jeu est la moindre de leurs préoccupations.

Nous a-t-on montré un jour à la TV, qui suit de très près les actualités sportives, des élections se faisant à la loyale et sans querelles ? Si nous n’avons jamais vu des reportages d’assemblées générales de clubs, c’est que les scrutins ont lieu dans des conditions désagréables.

Les assemblées générales ne se font qu’à de très rares occasions dans la bonne humeur pour des représentants du plus populaire des sports. C’est presque à coup de poings et de poignées que les pratiques se finissent si ce n’est pas l’intervention des autorités pour mettre un terme à la cacophonie régnante. Ce n’est point l’avenir du club qui les pousse à agir de cette façon mais c’est leur destin qui leur pose problème.

Un dirigeant, lorsqu’il accède à cette responsabilité, doit réfléchir sur de nombreux points notamment son programme d’action s’étalant sur la durée de son mandat (formation, objectifs, budget,…).

Il n’y a qu’un nombre restreint de dirigeants dont le 1er enjeu est de servir fidèlement leur association sportive au lieu de chercher qu’à nouer contacts pour les besoins des stricts intérêts personnels et oublier son club. De nos jours, c’est lucratif d’être à la tête d’un club de football.

De toutes les façons, ils ne vont rien débourser de leurs poches. Ils arrivent pauvres et ils repartent avec la richesse et peut être la gloire.

Lorsqu’ils sont portés à la tête de la pyramide, ils promettent des monts et des merveilles en prêchant de faux espoirs aux supporteurs qui engendrent aussi une forme de violence. Ils n’ont aucun plan de relance ni programme d’action sérieux. Ils n’attendent que les subventions d’en haut de la poule aux œufs d’or.

L’arbre qui cache la forêt

En ce mercredi 11 février 2009, se sont joués plusieurs matchs de football en préparation aux éliminatoires de la prochaine coupe du monde qui se déroulera en 2010, comme chacun le sait, en Afrique du Sud. Parmi ces confrontations amicales, il y avait entre autres la Tunisie (53ème dans le classement FIFA de ce mois de février 2009) qui se mesurait à la Hollande (3ème mondial), tandis que le Maroc (41ème) affrontait la Tchéquie (12ème), la Libye (80ème) jouait contre l’Uruguay (22ème), quant à notre adversaire n°1 dans le groupe de qualification à savoir l’Egypte (30ème), elle rencontrait l’équipe des Black Stars du Ghana (35ème), enfin notre pays l’Algérie (66ème) n’avait trouvé de mieux à se mettre sous les dents que le Bénin (81ème) comme sparring-partners.

Mis à part notre équipe nationale, toutes les équipes maghrébines se sont évaluées à des équipes plus huppées pour jauger leurs capacités concrètes avant d’entamer les échéances décisives qui les attendent à partir de la fin du mois de mars prochain.

A mon avis de supporteur et pour une question d’équilibre, notre équipe devrait jouer ce match chez le Bénin afin de se mettre exactement dans les conditions du premier match décisif des éliminatoires de la coupe du monde qui nous attendent précisément le 28 mars 2009 contre le Rwanda à Kigali.

Franchement, il faut se poser des questions sur les chances dont dispose exactement notre team à aller jusqu’au bout du rêve de tous les amoureux supporters algériens du ballon rond qui patientent à revivre l’épopée glorieuse de Gijon et de Guadalajara. C’est un vieux songe qui ne s’est pas réalisé depuis 1986 contrairement à nos voisins qui deviennent des habitués de ce prestigieux rendez-vous des meilleures équipes planétaires.

Au regard des moyens mis à la disposition des autres équipes qui jouent sur le même registre, on constate que les fennecs ne sont pas mieux lotis.

Si l’on est arrivé à ce stade de la compétition, c’est grâce à des volontés distinctives et du présent public Algérien que d’une politique générale bien établie à l’avance. Une gestion singulière au jour le jour où les échéances sont abordées telles qu’elles apparaissent.

On n’y peut rien envisager, c’est le mal algérien qui persiste en nous, non seulement en football mais en tous domaines confondus. Ce n’est pas une critique gratuite mais une constatation des dégâts occasionnés par cette calamité qui nous ronge et dont on éprouve toutes les misères du monde à s’en débarrasser. Ce n’est pas par pessimisme que je fais ce constat mais c’est la réalité qui ne fait que nous rattraper, démontrant ainsi que les leçons du passé n’ont jamais été bien retenues.

Quoique les potentialités footballistiques, avec les pros et quelques exceptionnels locaux, demeurent intactes, néanmoins les moyens matériels risquent de nous jouer un mauvais tour au décompte final. Lorsqu’on parvient à ce niveau de l’épreuve, chaque petit détail a son importance et peut influencer sur la suite du cour des évènements.

Le stade et l’état du terrain, premiers adversaires de l’EN

Malgré tous ces problèmes et contre vents et marrées, l’équipe nationale s’est qualifiée pour les dernières joutes qualificatives à la prochaine CAN et la CM. C’est beaucoup plus au bienfait des efforts déployés par les joueurs évoluant à l’étranger et de quelques rares joueurs locaux qui arrivent à tirer leur épingle du jeu dans la carence généralisée.

Depuis déjà un bail, l’équipe nationale joue presque tous ses matchs à Blida dans un stade, qui est hors normes internationales lorsqu’on regarde les lieux où jouent nos voisins immédiats Tunisiens et Marocains.

Le stade Tchaker de Blida a été édifié il y a une plus d’une vingtaine d’années avec des tribunes ressemblants aux immeubles cubiques hideux que l’Algérie a édifié par le passé sans véritable plan architectural. Il faut rendre hommage aux Blidéens qui font des efforts colossaux pour permettre à notre équipe nationale d’évoluer sur un terrain viable mais on ne peut donner ce que l’on n’a pas.

Pourquoi le stade du 5 juillet n’a pas été réouvert ? Ou est-ce qu’on attend toujours que le gazon ensemencé puisse pousser tranquillement par enchantement ?

Les images de la TV diffusant le match ont été épouvantables comparativement aux matchs qui se déroulaient au Caire, Tunis et Casablanca. Est-ce que nous ne possédons pas les lampes adéquates pour une luminosité standard ? Vraiment toutes les questions méritent d’être posées.

Sans les règlements de la FIFA, je ne crois pas que les clubs de nos joueurs profs ne se hasardent à les laissent partir jouer sur des terrains où les risques de blessures sont énormes. Des joueurs de la trempe de Karim Ziani ou d’un Nadir Belhadj ne courent pas les rues. Jouer à l’OM ou en Angleterre n’est pas donné à n’importe quel joueur algérien. Ils évoluent sur des terrains où un brin d’herbe de trop ne vienne pas tronquer nullement l’homogénéité et la qualité de la pelouse verdoyante.

J’imagine mal qu’une équipe comme la Hollande ou la Tchéquie puissent s’aventurer à venir jouer chez nous surtout sur un terrain ressemblant plus à de l’herbe sauvage qu’à du gazon où l’impossibilité d’enchaîner 2 passes consécutives sans compter les faux rebonds. Le joueur algérien qui détient le don d’une technicité au-dessous de la moyenne, perd son temps à s’occuper plus à dompter le ballon qu’à se préoccuper du schéma tactique. Un joueur technique n’a donc aucune chance de livrer toutes ses potentialités sur un tel champ qui rappelle beaucoup plus les terrains en herbe des années 70 de notre continent. Vraiment, j’ai enduré une immense honte profonde lorsque j’ai vu les équipes de la Tunisie, le Maroc évoluaient dans des stades et sur des pelouses de rêve comme ceux de Radès et de Casablanca. On a l’impression que les matchs en nocturne se déroulent presque à la lumière du jour. Les installations de ces deux stades n’ont rien à envier à ceux des stades du nord de la rive Méditerranéenne.

Quant aux normes des stades, savez qu’en Europe, l’UEFA classe les stades par catégories allant jusqu’à la 5ème étoile. Les finales de la ligue des champions et de l’UEFA sont attribuées à des villes qui sont au top de la hiérarchie des étoiles. Pour avoir une idée, le tout nouveau stade d’Arsenal l’Emirates stadium dans la ville de Londres, n’est même pas classé dans la 4ème catégorie.

Que dire des nôtres ? A la vue de ces critères sévères de sélection, nos stades iront tous à la trappe sauf peut-être le stade du 5 juillet d’Alger à condition qu’il remplisse plusieurs engagements draconiens en plus d’autres aménagements. Pas moins de 14 à 16 facteurs à remplir. A titre d’exemple, l’intensité lumineuse doit être au moins de 1400 Lux.

Sans avoir l’intention de toucher à notre fibre algérienne, les projecteurs du stade de Blida étaient, le soir du match, dans un état affligeant, les placards publicitaires étaient plus brillants. J’ai cru, à certains moments du début de la seconde mi-temps, que le match se jouait dans l’ombre. Est-ce une allusion à la mauvaise qualité télévisuelle de l’ENTV ? Je n’en sais pas plus que vous.

Le stade du 5 juillet qui est le plus apte à accueillir les verts, n’a ouvert ses portes que le temps des jeux panarabes qui se sont déroulés en été 2007 puis c’est le black out.

A notre connaissance, on peut acheter maintenant des pelouses directement chez le fournisseur qui viendra les installer en quelques jours.

Pour ceux qui suivent de près les péripéties du championnat de France savent que les pelouses des stades Vélodrome de Marseille et celui de Gerland à Lyon ont été refaites en quelques jours durant la dernière trêve hivernale. L’équipe de France a même joué son dernier match amical contre la céleste équipe d’argentine de Diego Maradona dans la cité Méditerranéenne de Marseille.

Pire, l’équipe espoirs de la Tunisie était de loin mieux favorisée que l’équipe A Algérienne en jouant dans un autre superbe terrain à Sousse contre son homologue équipe de France, une des meilleures équipes d’Europe.

Notons au passage qu’il y a des décennies qu’on n’a pas entendu parlé de l’équipe espoirs ou olympique qui reste un véritable tremplin et le vivier d’une équipe nationale. Les équipes juniors, cadettes et j’en passe font partie de l’histoire ancienne. On ne les forme que le temps de jouer une échéance africaine et puis ils sont abandonnés à leur sort.

Et l’image de marque de l’Equipe Nationale?

On continue à gérer l’équipe nationale comme une simple affaire banale alors que c’est l’image de marque de tout le pays qui prend un sérieux revers. La médiocrité et le fatalisme l’emportent sur tout autre considération. On n’en finit pas de consommer le pain rassis avec ces histoires et ces empêchements à l’Algérienne.

Les images filmées de la TV ont été désastreuses. Elle est apparue comme une station de télévision amateur dépassée par les événements. Jugez donc, des caméras mal placées sur le stade dont l’hors-jeu n’est jamais montré comme le font les TY étrangères notamment tunisiennes, égyptiennes ou marocaines. Point de caméras derrière les buts ni dans les gradins, enfin un travail expéditif qui nuit péniblement à la réalisation d’un match de foot.

Les logos sur le haut des écrans de la TV ainsi que le chronomètre sont inexistants.

Est-ce que notre TV dispose-t-elle d’un ancien matériel avec de vieux procédés ne pouvant pas concevoir ces technologies élémentaires ? J’ai l’impression que les légendes utilisées, rappelant le score et la durée consommée du match, datent de plusieurs lustres.

J’ai bien peur que l’on fasse appel à des techniciens tunisiens pour réaliser nos futurs matchs comme l’émission « une heure en or » que l’ENTV enregistre dans des studios aménagés en Tunisie et ensuite la faire passer sur notre TV. L’EN est aussi une question de Marketing, l’ENTV devrait retrouver le sérieux nécessaire pour diffuser les matchs internationaux de nos protégés. En France, c’est TF1 qui détient l’exclusivité de diffusion de l’équipe de France, négociée à prix d’or avec la fédération française qui gère ses intérêts et son image de marque.

Aujourd’hui, la télévision sportive du golfe ART détient les droits de retransmission des matchs des différentes coupes d’Afrique et d’Arabe des clubs. Demain, qui sait, l’ENTV peut perdre à tout moment ses droits sur l’EN. Donc au travail et pas de temps à perdre, messieurs de l’ENTV !

Missions impossibles pour la FAF et la Ligue Nationale ?

Les élections de la Fédération se sont déroulées en ce 16 février 2009 et rien n’a présagé à une âpre bataille entre programmes pour s’adjuger les rênes de la présidence. Notre sport roi n’a pas besoin de l’unanimité d’un seul programme mais de visions différentes pour avancer.

L’équipe qui s’est présentée, pour ce nouveau mandat, n’a cherché plus que le plébiscite qui ressemble particulièrement à un jeu de coulisses qu’à autre chose. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’agit d’un raz de marée, analogue à une désignation, que d’élections proprement dites.

Comment expliquer le manque de compétiteurs, et c’est inhabituel, pour prendre les destinées de la FAF ? Cela s’apparente clairement à une passation de consignes entre l’ancien président et le retour aux affaires de l’ex-président.

A notre connaissance, le grand public ne connaît pas les détails du programme du postulant à part les grandes lignes. A-t-il été élu avec son équipe en comptant uniquement sur la célébrité d’anciens joueurs de la liste de son bureau ? On n’en sait pas avantage.

Avoir jouer au football est une chose, gérer les affaires du football est une autre paire de manches qui ne relève pas uniquement des qualités sportives du prétendant mais de ses capacités intellectuelles à réfléchir et à fournir des solutions aux problèmes posés.

En tous les cas, je ne conçois pas que ces élections ne puissent attirer l’engouement nécessaire par ce manque flagrant de candidatures, elles ne diffèrent guère d’une affaire beaucoup plus expéditive.

Ceci démontre le marasme dans lequel patauge le sport n°1, heureusement que l’équipe nationale a apporté du baume dans le cœur des supporteurs.

Par contre, les élections à la présidence de la ligue nationale ont été serrées et c’est tant mieux pour l’avenir. Les urnes, quand elles ne sont pas prédisposées par l’unanimité, peuvent provoquer des surprises. Malgré cela, nous espérons que les nouveaux staffs de la FAF et de la ligue, travaillent main dans la main pour une véritable sortie de la crise qui secoue notre football et qui n’a que trop duré. Ce ne sont pas les moyens financiers qui manquent mais ce sont les idées et la non application des lois qui font défaut. Si par bonheur notre équipe nationale arrivera à se défaire de l’écueil des équipes Egyptienne, Zambienne et Rwandaise en gagnant son billet à la prochaine coupe du monde, cela relèvera du miracle qu’à un travail de fond et de longue haleine.

Encore une fois nous ne voulons pas de l’arbre qui continue à dissimuler la forêt. Nous espérons que le football algérien gagnera cette qualification qui, oh combien, sera la bienvenue à condition qu’elle sera d’un apport rentable pour le football intérieur en l’aidant à le faire sortir de sa détresse environnante, conséquence de plusieurs facteurs dont il faut s’en débarrasser au plus vite pour une éventuelle résurrection.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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