« Djamila Bouhired rend hommage au peuple Algérien et remercie Echorouk »
Le symbole de la glorieuse révolution algérienne, Djamila Bouhired, a tenu, dans un message verbal avec le journal Echorouk, à exprimer « toute sa reconnaissance » au peuple algérien qui lui a « ouvert chaud ses bras et son coeur » lors de la pénible période qu’elle a endurée dernièrement.
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La grande Moudjahida Djamila Bouhirad a tenu à rendre hommage et remercier toutes les couches de la société algérienne qui se sont « ruées » pour tendre la main et répondre ainsi à l’appel de sa grande Moudjahida, qui a rappelons le, a lancé un SOS de détresse dans les colonnes d’Echorouk. Cet appel a été suivi par un bruit jamais égalé, et cela dans toutes les couches, politique, médiatique et populaire et il s’est même étendu en dehors du territoire national.
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Dans le même contexte, la somptueuse Djamila Bouhired n’a pas tari d’éloge sur le rôle qu’a accompli le journal Echorouk dans la dure épreuve qu’elle a endurée , et qui l’a (Echourouk) accompagné jusqu’à la fin heureuse de cette épreuve. Bouhired a considéré que les efforts d’Echourouk sont perçus comme un message fort de la part de la jeune famille médiatique, et en dessus toute la jeunesse algérienne, envers la famille révolutionnaire, comme pour leur dire que la chère Algérie est entre de bonnes mains, et le grand et chaud engouement du peuple Algérien dans les durs moments pour s’entraider et répondre présent prouve la grandeur d’un peuple issu d’une aussi grande nation.
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Pour rappel, Djamila Bouhired, la grande combattante qui a tenue tète aux généraux français pendant la révolution algérienne, et qui a été condamnée à mort également par le colonialisme français, avait lancé un SOS de détresse urgent « aux âmes charitables », et au président de la république en personne pour lui venir en aide pour pouvoir se soigner à l’étranger après une maladie qui l’a cloué au lit des mois durant.
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Cet appel est venu après son désespoir de voir son état de santé s’améliorer, et son incapacité financière de financer sa prise en charge médicale, elle qui mérite de bénéficier de toutes les largesses et les richesses de son Algérie. Une Algérie à laquelle Djamila Bouhired a sacrifiée sa jeunesse et toute sa vie pour son indépendance et sa liberté, à l’instar d’ailleurs de tous les martyrs et les« vrais moudjahidines » de l’Algérie.
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Djamila Bouhired ne peut financer ses soins car elle est restée digne et propre, et n’est pas entrée dans les coulisses du pouvoir pour bénéficier de l’argent sale qui lui a été proposé, contrairement à certains pseudo « moudjahidine » qui ont malheureusement eu recours aux « jeux malsains » et aux « sales habitudes » pour gagner leurs vie.
17 février 2010
Colonisation