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LES SPÉCIALISTES TIRENT LA SONNETTE D’ALARME Les 11 risques qui guettent l’Algérie

16 février 2010

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LES SPÉCIALISTES TIRENT LA SONNETTE D’ALARME

  Les 11 risques qui guettent l’Algérie

Il y a plusieurs grands risques qui peuvent constituer un impact majeur sur les infrastructures, il y en a onze auxquels est confronté l’Algérie suivant la situation géographique et économique de chaque région. En dénombre, particulièrement,

des risques relatifs au climat constitués autour des inondations, la sécheresse, la menace acridienne, ainsi que d’autres périls de natures différentes, comme les séismes et les risques industriels. La prévention des risques et la résistance des sites et des grands ouvrages étaient les principaux thèmes débattus par des experts lors d’une conférence tenue à cet effet, hier, à Alger. Si l’efficacité de prévoir dépend du degré de vigilance des compétences humaines engagées pour parer aux dérapages industriels, la prédiction des séismes demeure un cassetête pour la science et les scientifiques. Dans son intervention, Le Dr Abdelkrim Chelghoum, spécialiste en génie parasismique à l’Université d’Alger, dira que toute prédiction sismique est irrationnelle du point de vue scientifique ; cependant des voies plus prometteuses, notamment l’apprivoisement de ce phénomène, à travers des constructions parasismiques, s’ouvrent devant le génie humain pour diminuer la gravité de l’impact de ces derniers sur la vie et l’environnement humains. Selon le professeur, il serait très naïf de dire que tout est réglé en Algérie du fait que près de 80% des projets ont été lancés sans débat national. Ces projets devaient être débattus à table avec les professionnels pour définir les meilleures conditions de leur exécution dans un cadre respectant les moindres détails relatifs aux multiples risques qui pourront les menacer. Le risque est toujours présent, ce qui s’est passé aux USA remet au devant de la scène cette probabilité qui est à l’affût de nos infrastructures.

LE SCÉNARIO HAÏTI EST PROBABLE EN ALGÉRIE
Le conférencier, a mis en exergue le rôle clé que devront jouer les compétences dans la lutte contre ces risques et dira à ce sujet « il faut instaurer un débat technique autour des grande oeuvres, si la construction est bien calculée, je pense que les dommages seront réduits voir annulés dans de nombreux cas. Les mesures intra-muros prise par l’État ont affecté le paysage urbanistique du pays » et d’ajouter en guise d’appui pour son analyse : « Nous avons préconisé, conçu un scénario simulant un cas de catastrophe à Alger, les conclusions n’ont pas été satisfaisantes, ce qui nous pousse à lancer un appel des plus pressants pour remédier à la situation d’anarchie qui a prévalu dans l’aménagement de nos villes car l’enjeu est autant plus important à l’instar de ce qui s’est produit à Haïti», a-t-il déploré. Le risque est lié à son impact sur l’environnement. Le risque principal est souvent suivi de risques collatéraux, pour ce fait, il faut inter sectoriser l’intervention des unités pour permettre une efficacité des mesures à entreprendre. Chose qui ne pourrait se faire qu’avec l’implication de tous les acteurs concernés, particulièrement, les professionnels et la société civile, à travers notamment ses associations. Il s’agit avant tout de former les citoyens pour qu’ils puissent avoir la culture du comment agir face à un éventuel risque de quelque nature qu’il soit. À titre d’exemple, l’orateur n’est pas allé par quatre chemins pour mettre la lumière sur la probabilité du risque qui tourne autour des grandes installations stratégiques fonctionnant avec du gaz, et plus particulièrement, la Centrale électrique d’El Hamma qui est construite dans un rayon habité. Ce dernier s’est appuyé sur l’expérience de certains accidents qui se sont soldés par la perte de vies humaines, à l’instar de l’accident de la raffinerie de Skikda et la récente explosion d’une centrale d’électricité aux États-Unis qui a affecté le périmètre à plusieurs kilomètres. Par ailleurs, le conférencier a tenu à rappeler à l’assistance qu’eu égard aux défis socioéconomiques que se prête à livrer l’Algérie, le risque latent demeure d’actualité, notamment sur les zones à haute activité à l’instar de Rouiba qui s’étend sur plus de 700 hectares. Estimant que l’ensemble de la population nationale s’est multipliée par trois, décuplée dans les centre urbain ; constatant que l’infrastructure routière est demeurée presque inchangée, un autre défi est aussi à lever dans l’urgence selon l’intervenant, il s’agit de la mise en oeuvre du plan de réaménagement répondant aux normes du jours. Le plus important est de prendre en charge dans nos futures constructions. La concentration de la population dans le nord du pays ainsi que celle de notre bâti et la persistance à construire dans des espaces confinés risque de drainer des obstacles, voire l’impossibilité de déploiement des secours sur des régions qui seront éventuellement sinistrées. Pour parer à ce genre de situation, l’orateur a plaidé pour l’aération des villes particulièrement la déconcentration de la densité humaine. Les villes doivent être spacieuses, il faut qu’elles aient de grands espaces végétaux, car selon lui la prévention constitue un système avant-gardiste, le premier mécanisme d’alerte efficace. Pour ce fait, il dira à ce propos : « Forcément, on a des choses qui sont appelées à venir, il faut que tout le monde s’implique pour réduire les risques de toutes natures qui pourront suivre », a-t-il ajouté. Partant du même principe, l’orateur a insisté également sur délocalisation de l’activité économique pour mieux canaliser le flux humain. S’exprimant sur les conditions météorologiques et le travail qu’assume l’institution dont il dépend, Ambar Brahim dira que le rôle des météorologues se limite à prévoir en temps réel des développements météorologiques. Une fois que la précipitation atteint le sol c’est au tour à d’autres services de prendre le relais, notamment, les services de l’hydraulique et de l’urbanisme. Toutefois, l’orateur a tenu à rassurer quant aux récentes précipitations, sans pour autant omettre de souligner la nécessité de la mise en place d’un procédé à même d’anticiper l’événement pour mieux faire face et dira a ce sujet que, «il n’y a rien d’anormal, on a eu des événements beaucoup plus sévères. Si on suit la courbe météorologique, la vulnérabilité a augmenté d’une façon exponentielle. Ce qui se passe à l’échelle globale se traduit au niveau local c’est des conséquences qui sont liées à la nature de la région, cependant la mise en place d’un système d’alerte précoce permettra la sauvegarde de vies humaines », a-t-il dit, avant de conclure qu’il s’agit d’un phénomène naturel lié à des conditions spécifiques. Pour ce fait, les services météorologiques surveillent continuellement le développement des perturbations ainsi que l’évolution des conditions météorologiques pour pouvoir répondre à un certain nombre d’exigences notamment la navigation maritime et aéronautique.

 

Kamal Lembrouk

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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