BILLE EN TÊTE : Grand bien…
Un petit tour et puis… s’en vont. Les Verts n’auraient pas apprécié la «verdure» du 5-Juillet. Après être venus, vu et vaincu l’Uruguay dans le temple olympique, les lutins à Saâdane ont préféré fuir la capitale et retourner à Blida (el balda). Prétexte «officiel» : la nouvelle pelouse ne comble pas nos néo-stars de joie. Avant même l’Uruguay,
on sentait le coup. Réglées comme du papier à musique, les déclarations de joueurs annonçaient toutes un quasi retour à Tchaker. Le 5-Juillet c’est immense, tant en espace qu’en pression. Mais c’est surtout un public exigeant qui refuse même de payer 1000 DA pour voir Bouguerra et consorts. Le 5-Juillet c’est aussi des mauvais souvenirs (n’est-ce pas la Guinée ?). Tout cela semble avoir beaucoup pesé dans la balance. Et le coach, qui adore prendre conseil auprès de ses pros, n’a pu résister à leur desideratum. Ce petit «revirement» a, néanmoins, un mérite. Il nous indique la valeur réelle de l’EN. Une grande équipe, ses résultats ne dépendent ni d’un stade ni d’un joueur. Une grande équipe, même celle issue d’une génération spontanée, ça se construit. Un proverbe bien français veut que «Grand bien ne vient pas en peu d’heures»….
13 février 2010
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