Ainsi va la vie
La fille de l’étrangère (7e partie)
Par K. Yerbi
Résumé de la 6e partie : Malika invite Nadir à dîner chez ses parents. Ce sera l’occasion pour elle de le présenter à sa famille émigrée, établie depuis longtemps en France.
Elle habite dans une rue assez chic, en tout cas loin des quartiers populaires qu’il a l’habitude de fréquenter. La porte de l’immeuble est fermée, il appuie sur l’interphone pour qu’on lui ouvre
— Oui ?
Il reconnaît la voix de Malika.
— C’est moi, Nadir.
— Je t’ouvre, c’est au quatrième étage, prends l’ascenseur…
Il a apporté des fleurs et une boîte de chocolats.
Il sonne à la porte, c’est Malika qui lui ouvre.
— Entre, papa et maman sont au salon.
Il attend qu’elle referme la porte et qu’elle le conduise au salon. Un homme d’un âge certain se lève pour l’accueillir.
— Ah, voilà notre jeune et brillant étudiant !
Nadir, très gêné, lui tend la main.
— Bonjour…
Mais l’homme l’embrasse.
— Bienvenue…
La femme se lève, elle lui sert la main.
— Bienvenue.
Il dépose les fleurs et les chocolats sur une table.
— Il ne fallait pas te déranger… viens, assois-toi !
Il prend place.
— Moi, c’est Mahieddine, dit l’homme, voilà ma femme, Yamina
— Enchanté, dit Nadir.
— Toi, c’est Nadir… Malika nous a dit que tu reviens du pays !
— Oui…
Mais dis-moi, de quelle région d’Algérie es-tu originaire ?
Nadir lui dit sa région, l’homme acquiesce.
— C’est une belle région… Mais moi, ça fait quarante ans que je suis sorti du pays…
Malika revient avec des rafraîchissements.
— On ne prend que des sodas, dit Mahieddine
— Je ne prends ni vin ni alcool ! dit Nadir
— Bon musulman ?
— Oui, dit Nadir.
L’homme s’adresse à sa femme.
— Voilà qui est bien !
On parle d’autres choses. Du pays, des études de Nadir, de ses projets. Puis l’heure du dîner arrive. (à suivre…)
K. Y.
12 février 2010
Histoire