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2.4.Une ville, une histoire -Si l’Algérie m’était contée

12 février 2010

Non classé

Une ville, une histoire
Si l’Algérie m’était contée (4e partie)
Par K. Noubi
Résumé de la 3e partie : La fille cadette du roi est éprise de Lagraâ Boukricha qu’elle a vu prendre un bain. Elle veut l’épouser et pousse ses sœurs à faire comprendre à leur père qu’elles veulent se marier.

Pour la troisième fois, la princesse place sur le bureau de son père sa bague et celle de ces sœurs ainsi que sept chéchias.
— C’est encore ma fille qui a placé ces objets ? demande-t-il à son chambellan
— Oui, Majesté.
Le roi va retrouver sa femme et lui raconte tout.
— Au début, j’ai trouvé sept tasses vides, puis sept pommes avec des couteaux plantés dessus, et aujourd’hui, ce sont sept bagues et sept chéchias.
La reine sourit.
— N’ as-tu donc pas compris ? Nos filles veulent se marier !
Le roi acquiesce.
— Ah, je comprends maintenant !
— Elles ne voulaient pas, comme il sied à des filles bien élevées, de nous parler directement. Alors, elles ont choisi de nous informer indirectement.
— Eh bien, nous allons faire venir tous les jeunes hommes du royaume et nous les ferons défiler devant nos filles, chacune pourra choisir son prétendant… Ensuite, je leur ferai subir une épreuve pour tester leur vaillance.
La reine avertit ses filles que le roi a décidé de les marier. Il réunira tous les jeunes hommes du royaume et elles choisiront celui qu’elles voudront épouser, en lui jetant une pomme, du haut de la tribune.
Un héraut parcourt le royaume et on réunit tous les jeunes hommes en âge de se marier. On dresse une tribune et les filles du roi, assises sur des sièges, les voient défiler devant elles.
A chaque fois qu’une des princesses voit un homme qui lui plaît, elle lance une pomme. Il se met aussitôt de côté, en attendant que le roi lui fasse subir l’épreuve de vaillance.
Or, alors que toutes les princesses ont désigné l’homme qu’elles voulaient épouser, la plus jeune, celle qui est éprise de Lagraâ Boukricha, n’a pas jeté sa pomme. Sa mère vient la voir, dépitée.
— Ma fille, pourquoi n’as-tu pas désigné un prétendant.
— Ma mère, aucun de ceux qui est passé ne m’a plu !
— Comment cela, aucun des jeunes hommes du royaume n’a attiré ton intention !
— Non, ma mère !
— Ton père va se fâcher !
— Ce n’est pas ma faute. Peut-être y a-t-il des hommes qui ne se sont pas présentés ?
La reine va retrouver le roi et lui rapporte ce que sa fille a dit.
— J’ai pourtant fait réunir tous les jeunes hommes…
— Peut-être en a-t-on oublié certains !
— Alors, je vais donner l’ordre qu’on ramène tous ceux qui ne se sont pas présentés. J’espère que notre fille trouvera l’homme qui lui faut.
Et le héraut repart lancer un nouvel appel (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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