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12.L’oiseau d’or

12 février 2010

1.Contes

Au coin de la cheminée
L’oiseau d’or (12e partie et fin)

Résumé de la 11e partie : Comme le lui a conseillé le sage, le roi demande à sa femme emprisonnée, de s’adresser à l’oiseau d’or pour lui demander ce que signifient ses paroles …

Femme, dit-il, le jeune homme que tu vois ici est ton fils et cette fille ta fille. Ce sont les deux autres épouses du roi qui, jalouses, quand tu les as mis au monde, demandèrent à la vieille sorcière que tu vois là d’enlever tes enfants dans leur berceau et de leur substituer des chiots. Le roi les vit et te jeta en prison, et tu y es restée tant d’années, et tu y serais encore si ton fils ne m’avait pas ramené de mon lointain pays pour dévoiler la vérité.
L’oiseau d’or se tourna vers le roi :
— Quant à vous, Sire, vous savez bien que, le premier jour où vous êtes entré dans cette maison, vous avez trouvé votre fille tellement belle que vous avez en vous-même résolu de tuer son frère afin de vous emparer d’elle.
— Je ne savais pas, dit le roi.
— C’est pour cela que, chaque fois que vous m’avez demandé de chanter, je vous ai averti.
La reine aussitôt chancela et il fallut que le roi la soutînt pour qu’elle ne tombât pas. Puis on entendit de nouveau la voix de l’oiseau.
— La sorcière, la sorcière veut fuir.
On la chercha. Elle se faufilait dans la foule et cherchait à la hâte à gagner la porte. Le roi la fit saisir et ramener par un de ses gardes. Elle tremblait. De grosses gouttes de sueur coulaient sur son visage.
Le roi lui ordonna de parler sous peine d’être immédiatement décapitée. Elle commença par refuser ; comme le roi allait donner l’ordre de l’exécuter, elle parla, elle révéla tous les mauvais coups qu’elle avait préparés contre Aziz et Aziza, depuis le jour lointain où elle les avait enfermés dans un coffre et jetés à la mer.
Le roi se tourna vers la mère des enfants :
— Qu’est-ce qui ferait plaisir à ton cœur ?
— Je veux, dit-elle, qu’on attache ces trois femmes à la queue d’un cheval indompté. Puis qu’on m’apporte leurs os dispersés : avec les mains je ferai des louches à cendres, avec les tibias des bâtons pour chasser les chiens et des crânes je ferai des pierres du foyer pour y poser mes marmites.
Ainsi fut fait. Puis le roi ordonna une fête magnifique de sept jours et sept nuits. La reine reprit sa place auprès de lui. Quelque temps après Aziza fut mariée à un prince d’un lointain pays et Aziz lui-même y alla prendre femme avant de succéder à son père.
Machaho !

Contes berbères de Kabylie Mouloud Mammeri

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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