Jeudi 11 Février 2010 14h49mn 16s
Nouveau commentaire sur l’article #9018 « Auteur : Marcel MANDELKORN »
Auteur : mandelkorn (IP: 172.31.235.6 , 172.31.235.6)
E-mail : marcel.mandelkorn@equipement.gouv.fr
URL : http://societedesecrivains.com
On a compris que j’avais exclu un engagement au-delà de la période réglementaire, je continuerais civilement sans avoir fait ni l’école d’officier de réserve ni celle de sous-officiers..
J’avais l’intuition qu’officiellement, l’Armée ne m’apporterait pas une suite logique digne d’un ordre de pensée cohérent, d’un équilibre universitaire ou professionnel auquel j’aspirais tant. De toute façon, j’étais déjà perturbé et brouillé à l’idée de devoir servir obligatoirement un an à l’issue d’un travail déjà bien engagé dans le civil.
J’ai néanmoins conservé la même rigueur d’esprit et j’ai collaboré partout.
Je me faisais à l’idée qu’un an dans un cadre militaire, c’était quand même vite passé. Je tenais au moins à reprendre vite mes années d’études. Après avoir réussit un BAC de techniques de gestion, j’étais fier de pouvoir déboucher sur des études supérieures, moi qui venais d’un CAP d’aide comptable. J’avais prévu une formation en alternance s’ouvrant sur un travail dans un cabinet d’audit privé ou me permettant de m’établir à son compte.
Ceci c’était mes ambitions, je n’en avais pas beaucoup d’autres, et sans doute rien dans le domaine de l’angoisse, ou de l’irritabilité.
D’ailleurs, ce qui m’avait été notifié durant l’armée, ne me paraissait pas important, je n’en faisais pas cas.
J’étais bien plus préoccupé par mon avenir.
A travers le positionnement psychiatrique qui s’est déclaré par la suite inexacte, j’ai quand même du renoncer à ma volonté en matière de défense.
L’État a fait preuve de très peu d’écoute, au plus une introspection pour aider à a recherche un lien petite enfance.
Selon moi, ce processus aurait pu être évité, il suffit d’admettre qu’il n’y a aucunes preuves..
L’idée d’une gêne a été largement dépassée, de plus tout se présente comme irrecevable
Face à cela le concept « juridique» est très engagé pour se fermer sur lui-même.
Ce qui s’est engagé de la part de l’État de façon écrite est pour moi grave
A travers une problématique qu’on peut relire, on compare mon armée à un séjour, on parle de « villégiature » . On s’engage sur l’idée que comparativement à d’autres cas, je n’ai pas le droit de me plaindre alors que dans mon idée, on m’a retardé puis soigné de façon abusive.
Par ailleurs, je note que l’État ne récupère pas ce qu’il a lui-même créé, « les afflictions »
Il assure une irrecevabilité, une pratique « psy » dont aucun vrai professionnel ne se soucie.
Suis je hors sujet, l’armée garde-t-elle un cap constant : ce qui s’est engagé malgré moi ne l’intéresse guère.
Ce mode d’exercice frôlant l’imaginaire traité si bizarrement ne me laisse rien espérer, c’est bien l’armée qui l’a signalé, c’est elle qui parle d’un trop plein et d’un délit de relation.
Je ne suis pas d’accord avec ces mœurs médico-sociales, dite salutaires.
Je ne veux pas de ses soins qui disent redonner du sens à la vie alors même qu’ils détruisent. Pourquoi l’Armée a-t-elle pensé autant faciliter ce qu’elle appelle une trajectoire durant laquelle un épiphénomène serait survenu ? Pourquoi pense-t-elle s’affranchir d’un conditionnel incertain qui est connu et contre lequel, nul ne peut rien.
. Ce côté « psy » doit être considéré comme déviant et dévalorisant. Il ne cesse d’exhiber des valeurs subjectives avec une participation plutôt confinée de la psychologie. Des valeurs occultes à la seule plaie de l’enfermement où on se demande ce que viennent faire ces nombreuses observations cliniques face aux activités d’exercice, montrant un travail à la dérobade, ne participant pas objectivement et concrètement à des activités relationnelles normales.
Un mode « pathologique », une « psychose » dite chronique pour lesquels, il faudrait quand même considérer que ce qui a été institué fondamentalement est différent. En l’occurrence sur ces deux termes, les explications ne correspondent pas, elles démontrent des significations différentes. Il faut revenir sur la définition d’une personnalité pathologique comme sur la définition d’une psychose chronique, mais l’État ne veut plus rien entendre
Il y a donc un mode d’analyse très factuel, très nettement grossis et surtout très décevant sur la pratique des commanditaires car très éloigné de la politique de santé officielle.
Face un État qui refuse de revenir sur tout ce qu’il a produit
Il transparaît une procédure où le mode de recul sur soi et sur les autres existent bien
Le problème n’est pas d’imputer un handicap au cours d’un SERVICE NATIONAL, le problème est que les conclusions ne signifient au bout du compte plus rien. Qu’y a t-il, par exemple de cohérent, de synthétique quand l’armée s’intéresse à mon milieu familial ?.
L’existence cachée d’afflictions c’est plutôt un cantonnement où l’on m’a mis. De plus on ne m’épargne ni le mode héréditaire influent ni le mode de filiation, ni même « des séquelles d’épisodes psychotiques, de la labilité émotionnelle, une personnalité à tendance névrotique, etc. …
Je trouve excessif de devoir se reconsidérer à l’excès.
Des évocations hypochondriaques, ou d’autres termes tirés du registre névrotique. Cette crise subaiguë..
Comment souscrire à un tel débat juridique et administratif ? Comment parler de l’intuition du Juge qui va rechercher des preuves durant la petite enfance, la où la volonté paternelle et maternelle lui semble trop forte..
L’ordre modifia mon emploi du temps de façon définitive « rejoindre une infirmerie » « consulter »
C’est ainsi que sans grande confiance durant le trajet sanitaire et sans compréhension, j’étais en attente de comprendre. On jugea l’enfermement de mes idées à travers le temps actif, parce que j’aurais eu l’air bizarre, chose facile à dire. J’avais pratiquement toujours assumé mon temps de garde et de corvée, ceci était pour moi banal.
Avec mon tempérament, je ne pouvais disposer d’un quelconque ressentir. Pendant mon temps actif, je ne pouvais pas non plus m’opposer aux excès de boissons, ce n’était pas mon rôle, encore moins lutter contre des quolibets ou des railleries de corps de garde, de plus, je n’en ressentais pas le besoin. Je n’essayais pas de dialoguer avec les fortes têtes que je rencontrais dans ma caserne, les rapports aimables étaient peut-être trop inhabituels, mais dans mon attitude, je faisais mine de ne rien comprendre et de ne rien subir.
Je préférais être ignoré, que de me distinguer pour me faire voir, jamais je n’ai été exalté au point de devoir me retrouver à bon escient en psychiatrie. Lors d’une période de repos obligatoire et après une cure de sommeil sous piqûres, j’avais quitté l’idée de servir, mais le contrat d’être soigné après l’armée m’avait changé. J’avais oublié ma caserne, il y avait longtemps qu’elle n’était plus dans ma mémoire, peu de choses d’ailleurs s’y étaient enfouies, je n’avais pas d’angoisse, ni d’anxiété, ni d’émotion, ni de fatigue. Seulement des difficultés à comprendre à revenir sur des faits finalement assez quelconques quelques jours après mon hospitalisation. Comprendrais-je un jour, ce dernier point de chute, celui pour lequel, contre ou pour, ont planché les spécialistes, je crains que non.
J’avais en tout cas été dirigé sans raison de cette caserne, puis de cette infirmerie près de l’institut géographique des armées, vers l’Hôpital.
Ma personnalité puis celle de mes parents a été de toutes façons été trop analysée. De plus ce n’était pas de très bon goût. Pour les psychiatres rien n’était grave chez moi mais tout était compliqué, ils étaient conscients que je ne les avais pas alarmé directement, on m’avait amené devant eux, et le fait de me rejoindre à mon insu était fondamental. Il est à noter que mes parents ont toujours été des gens soucieux à bon escient, ce qui s’est passé de ces relations a pu en un temps paraître obscur. Je rappelle avoir passé une période de détente avant la convalescence militaire, cette période de détente juste avant ma mise à l’écart, après JUIN 1974, ne préfigurait rien de maladif.
Je suis resté effectivement très proche du foyer familial. Ce qui a été investit quasiment contre moi, c’est le report à une condition enfantine particulière,ou d’un risque futur de psychoticité. Je n’invente rien, il s’agissait de l’interrogation d’un médecin major qui a évoqué la nécessité de me faire suivre après l’armée et qui l’a dit à ma mère, un autre médecin a indiqué que le traitement sous neuroleptiques devait ne pas s’arrêter brusquement, mais plusieurs autres était formellement contre ce traitement…
Lorsque j’ai été dégagé des obligations légales, je me suis coupé de mes propres besoins, dormir sous somnifères, quand je n’avais jamais eu d’insomnie me paraissait bizarre. Rien dans mon devenir ne me menaçait. Il n’y a rien de plus gravissime, que de contester des somnifères.
Cela ne pouvait pas me nuire, me disait –on ! . J’étais tellement habitué à un emploi du temps sérieux, rigoureux, que j’ai du casser ma cadence, ceci est une réalité qui mérite d’être soulignée. Il faut rendre palpable ce qui peut l’être et faire la distinction de ce qui est éloigné de mon tempérament
J’ai consulté un cabinet civil et psychiatrique au sortir de l’armée, j’étais prêt à prendre fait et cause pour les données essentielles de la science, mais les termes du psychiatre civil furent toutes autres, il ne voyait aucunes justifications à ce qui avait été entamé à l’armée, plus encore, il porterait plainte en mon nom.
Ce dernier m’a donc aidé à porter plainte devant le Tribunal des pensions militaires.
Je me souviens n’avoir rien reçu aucun courrier durant plusieurs années durant, il n’y eu aucun dialogue procédurier ni thérapeutique, autrement dit on ne retrouva que l’aspect théorique des choses.
Hors, de ces périodes, je fus maintenu sous anxiolytiques, conduit à d’autres professionnels, mon père pensait que l’œil exercé des uns et des autres, me soignerait à travers ma santé psychique ;
Je n’oubliais pas non plus mes études de droit, et d’économie qui depuis lors étaient stoppées depuis l’acquis de deux examens probatoires. Je pensais que rien de bien perceptible sur le plan mental ou sur le plan des pensées, pouvait se montrer en tant qu’obstacle.
Affections peut-être qui pouvaient exister avant disait-on à titre documentaire. Sans que je le sache, bien sur et au sein de l’Armée de Terre, effet démoralisateur, réelle investigation critique sur laquelle il est facile de jouer. Les exemples ne manquent pas en matière de résultat, et de fallacieuses préoccupations.
De cette manière, il y un traitement de longue duré qui court que pour lui-même.
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19 février 2010 à 15 03 08 02082
Le détachement de la Nation vis-à-vis de ceux qui la défendent confirmé par la suspension du SN « Militaire » et l’absence d’instruction civique et patriotique finit de creuser le fossé qui les sépare. La médecine psy militaire n’a pas fini de se découvrir de nouvelles questions!
Cela touche au Fondamental représenté par le (ou les) rôle(s) et finalité(s) réelle(s), expliquée(s), avouées ou inavouée(s), visibles ou invisibles de l’Armée. L’armée devient vraiment à l’image de la société dans laquelle elle évolue. Psychologisation à outrance, refus obstiné de l’idée même de vivre ensemble. En même temps, il y a toujours eu au sein des armées une proportion de déchet assez importante. Comme tous les psychiatres, mon médecin chef se gargarise d’un peu trop de mots pour expliquer une réalité, qui n’est pas sans fondement, mais légèrement exagérée. Elle joue bien sûr le rôle qu’elle a toujours joué, c’est -à-dire vouloir se rendre maître de l’esprit humain.
Quelle meilleure possibilité a-t-elle pour faire cela que dans une armée ? Stress, violence, rixes, alcoolisme, désœuvrements et voici nos pire ennemis mis au rang d’alliés. Et comme tous les alliés de ce style, ils deviennent très vite des obstacles à une vie paisible, en gros une forme d’adversité. Et voilà l’utilisation des antidépresseurs qui augmente car ils sont distribués aux soldats pour qu’ils ne craignent rien. C’est horrible n’est-ce pas ? C’est normal puisque c’est la psychiatrie ! Moi on m’a signalé une bouffée délirante aiguë, c’est une affection psychiatrique de la famille des psychoses.
Il s’agit d’un épisode psychotique aigu unique survenant brutalement chez un sujet sans antécédents psychiatriques ou neurologiques, chez les jeunes de moins de 30 ans en général. On distingue les états psychotiques brefs survenant sans causes apparentes et ceux survenant dans des contextes de stress psycho – sociaux ou environnementaux marqués. L’intensité des symptômes, ainsi que leur apparition plus ou moins brutale et l’absence d’antécédents médicaux fait classiquement évoquer dans la littérature médicale l’image « d’un coup de tonnerre dans un ciel serein ».
La survenue d’un tel épisode nécessite une hospitalisation d’urgence dans un service de psychiatrie. Celle-ci s’impose afin de démarrer rapidement des soins et dans un souci de protection du patient qui est alors très vulnérable. La guérison s’amorce lorsque le patient reprend progressivement conscience de la nature pathologique de son état. Après cet épisode dont la durée est généralement courte si un traitement adapté et un suivi ont été mis en place, le patient peut ne jamais rechuter ou présenter un nouvel épisode dans des circonstances similaires. Lorsque le diagnostic d’épisode psychotique bref est confirmé et à la différence de pathologies chroniques comme la schizophrénie, ces récurrences existent dans la moitié des cas. Le terme de Bouffé délirante aiguë est souvent employé à tort pour définir une phase aiguë délirante chez un patient schizophrène ou bipolaire, lors de prises de toxiques ou de pathologies associées. En réalité, le pronostic d’une bouffée délirante aiguë se répartit entre une rémission totale, sans séquelle, et durable, ou une évolution vers une maladie bipolaire ou une schizophrénie. La part relative entre les différentes formes évolutives reste difficile à évaluer précisément. Classiquement, on considère qu’un tiers sont des états psychotiques brefs, un tiers évoluent vers une schizophrénie, un tiers vers une maladie bipolaire. Dans ces deux derniers cas, a posteriori, on considère que le diagnostic de la bouffé délirante aiguë correspondait à un premier état psychotique aigu dans le cadre d’une pathologie chronique. C’est pour cela que la terminologie d’épisode psychotique bref a été introduit. En effet, celle-ci sépare clairement les épisodes psychotiques aigus ponctuels et ceux inclus dans une pathologie chronique, contrairement au concept de Bouffée délirante aiguë, plus ancien.
La question des critères diagnostiques permettant lors d’un premier épisode psychotique aigu d’orienter le diagnostic entre un état psychotique bref et un état psychotique aigu associé à une pathologie chronique reste assez controversé. A l’heure actuelle, il n’existe pas de réponse définitive et scientifiquement étayée à celle-ci. Il y a tout de même certains critères que l’on retrouve souvent:
Pour le diagnostic favorable : – début brutal des délires – un facteur déclenchant précis
Et pour le diagnostic défavorable : – délire pauvre – début progressif – pas de facteur déclenchant précis
Enfin, il est important de préciser que le traitement médicamenteux en cas d’épisode psychotique bref unique doit être suffisant, en terme de doses et de durée, pour éviter une rechute précoce. La prescription n’est pas si simple car si l’épisode est unique on peut avoir une évolution vers une dépression à cause des médicaments