Histoires vraies
L’homme au cœur de fer (6e partie et fin)
Résumé de la 5e partie: Karel Curda dénonce ses amis. La cachette de l’église est découverte. Le dernier acte va commencer.
Le 18 juin 1942, à 4 heures du matin, un important détachement de SS prend position sur les lieux. L’attaque se fait prudemment, car les Allemands ne savent pas exactement où se cachent les hommes. A peine sont-ils entrés dans l’église qu’ils sont accueillis par un tir nourri et doivent se replier en laissant plusieurs morts. Les Tchèques, qui les avaient vus venir, disposent d’un véritable arsenal et se sont installés dans la galerie surplombant la nef, d’où ils les ont pris sous leur feu.
Il faut faire appel à des moyens plus importants. Les Allemands font venir un canon, avec lequel ils tirent sur l’église. Les Tchèques se replient dans la crypte, non sans avoir perdu trois des leurs, touchés par les obus. Parmi eux, il y a Kubis et le capitaine Opaika, qui, blessé, a avalé une capsule de cyanure pour ne pas être pris vivant. Le traître Curda, qui est avec les assaillants, est prié par eux d’identifier les victimes. Il n’avait jamais vu les deux autres, mais il reconnaît Opaika, son chef.
Les quatre derniers résistants se sont réfugiés dans la crypte. Les SS, qui n’en ont pas trouvé l’entrée, dissimulée sous l’autel, leur disent par haut-parleur de se rendre, promettant qu’ils seront traités comme des prisonniers de guerre. Il n’y a pas de réponse. Curda prend le haut-parleur à son tour, pour les exhorter à déposer les armes. Cette fois, une salve d’injures monte des profondeurs.
Il faut en finir. Les assaillants ont découvert le soupirail par lequel la crypte communique avec la rue. Ils y introduisent une lance d’incendie pour tenter de noyer les occupants. Ceux-ci ont une échelle, qui leur permet d’accéder jusqu’à l’ouverture, et ils parviennent à retourner la lance vers la rue.
Les combats se poursuivent de manière acharnée pendant des heures. Les grenades lancées par le soupirail sont renvoyées par les assiégés. Enfin, les Allemands découvrent l’entrée sous l’autel et font sauter la dalle à la dynamite. L’assaut est donné, mais il est repoussé. Les SS sont en train de se retirer lorsqu’ils entendent quatre détonations au sous-sol. Ils reviennent prudemment. Les quatre hommes, se voyant perdus, ont retourné leur arme contre eux pour ne pas tomber vivants aux mains de leurs ennemis.
Les combats sont terminés. Les Allemands ont mobilisé en tout huit cents SS pour venir à bout de sept hommes. Il leur a fallu pour cela près d’une journée et ils ont subi de lourdes pertes. Celles-ci ne seront jamais connues, tous les rapports à ce sujet ayant été détruits sur ordre des autorités d’occupation.
Le traître Curda, après sa dénonciation, a touché les 10 millions de couronnes promises et il est allé se réfugier en Allemagne. Là, il a épousé une Allemande et a tenté de vivre sous un faux nom. Mais il a été identifié et arrêté en 1945. Jugé, il a été exécuté peu après.
Ainsi s’est terminée cette page glorieuse et sanglante. Si Jan Kubis, fermier de Moravie, et Josef Gabchik, serrurier à Bratislava, sont morts, leur geste n’a pas été inutile, loin de là. Il a provoqué la fureur de Hitler et il a soulevé une immense vague d’espoir chez les résistants, non seulement de Tchécoslovaquie, mais de tous les pays.
D’après Pierre Bellemare
10 février 2010 à 21 09 02 02022
Histoires vraies
Toute la fortune de l’Angleterre
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10 février 2010 à 21 09 03 02032
Elle croit qu’elle est «le diable» et tue sa mère
l Une femme de 34 ans, prise de visions et croyant être le diable, a tué sa mère de 81 ans dans la nuit de mardi, à mercredi, à Lourdes, le deuxième lieu catholique le plus visité au monde après Rome. La femme de 34 ans a roué sa mère de coups «avec les objets qui étaient à sa portée, une lampe de chevet et les lattes du sommier», a précisé le procureur chargé du dossier. Il a écarté l’usage d’un crucifix par la fille, contrairement à ce qu’avait indiqué la presse dans un premier temps. «Elle a été hospitalisée d’office car le médecin psychiatre a diagnostiqué une irresponsabilité pénale, ce qui la rend inaccessible à une sanction pénale», a ajouté le procureur. «J’ai eu des visions dans un rêve. J’ai vu que j’étais le diable, que j’étais le mal», a déclaré la meurtrière présumée aux policiers, selon La Dépêche du Midi qui décrit un appartement aux murs recouverts de crucifix et d’objets religieux. Après le meurtre, la jeune femme a appelé les secours, et les policiers l’ont trouvée couverte de sang, prostrée devant le lit sur lequel se trouvait le corps de sa mère.
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10 février 2010 à 21 09 05 02052
Finlande : un homme d’affaires veut construire un nouveau «Titanic»
Un homme d’affaires finlandais a affirmé, hier, mercredi, qu’il voulait construire dans le nord de la Finlande une réplique à taille réelle du «Titanic», qui sera installée sur la terre ferme et destinée à devenir une attraction touristique avec hôtel et restaurants. «Tout le monde connaît le «Titanic». Il n’y a pas d’attractions touristiques dans la région d’Oulu et je pense que cela pourrait attirer des touristes étrangers», a déclaré Toivo Sukari. L’homme d’affaires prévoit d’installer la copie du «Titanic» sur la terre ferme, près d’un nouveau grand complexe commercial en projet dans le village de Kiiminki, à 630 kilomètres au nord d’Helsinki. La copie du paquebot maudit, dont le naufrage en avril 1912 a coûté la vie à près de 1 500 passagers et membres d’équipage, fera 269 mètres de long et 28 mètres de large. L’entrepreneur, qui estime le coût du projet à 30 et 40 millions d’euros, souhaite que la reproduction soit la plus fidèle possible à l’original. Si tout se déroule comme il le souhaite, le chantier du centre commercial et de la copie du «Titanic» débutera cette année et l’ouverture pourrait avoir lieu en novembre 2011.
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10 février 2010 à 21 09 12 02122
Maradona répond à Pelé
n Accusé par Pelé d’être un mauvais exemple pour la jeunesse, Diego Maradona a répondu de manière cinglante jeudi en conférence de presse. Pelé et Maradona ne passeront pas leurs vacances ensembles. Entre les deux anciennes stars du ballon rond, le torchon brûle. En début de semaine, le Roi Pelé avait en effet indiqué que Maradona était «un mauvais exemple pour la jeunesse» en raison de ses problèmes de drogue. La réponse d’El Pibe de Oro n’a pas tardé. Jeudi, en conférence de presse, le sélectionneur de l’Argentine a lancé : «Que voulez-vous que je réponde à quelqu’un qui a perdu sa virginité avec un homme ?». En 2000, la presse anglaise avait révélé que Pelé avait connu sa première expérience sexuelle avec un homme à 14 ans.
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10 février 2010 à 21 09 18 02182
Histoires vraies
Toute la fortune de l’Angleterre (2e partie)
Résumé de la 1er partie n Il faut dire que la situation est plus qu’inquiétante, ce 21 juin 1940. Les nouvelles venues de France sont catastrophiques.…
Monsieur Craig ?
Alexander Craig sursaute. Un homme bien mis vient de s’adresser à lui alors qu’il s’apprêtait à gravir les marches du perron. Il acquiesce d’un signe de tête.
— Veuillez me suivre, je vous prie.
L’inconnu lui désigne une Rolls-Royce noire sans immatriculation, garée devant la Banque d’Angleterre. Etonné, mais flegmatique, en bon Britannique qui se respecte, Alexander Craig monte dans le véhicule sans fire de commentaire. Celui-ci démarre aussitôt. Le trajet n’est pas long : la Rolls-Royce s’arrête devant un autre bâtiment officiel qu’Alexander connaît pour y avoir été à plusieurs reprises, le ministère des Finances. Là, un huissier l’attend et le conduit aussitôt vers le bureau directorial. De plus en plus étonné, Alexander Craig comprend qu’il va rencontrer le chancelier de l’Echiquier, le ministre des Finances en per-sonne.
Effectivement, l’instant d’après il se trouve en présence de sir Kingsley Wood, chancelier de l’Echiquier, qui a quitté son bureau et vient lui serrer la main avec chaleur.
— Prenez place, monsieur Craig. Je vous attendais.
La stupéfaction d’Alexander Craig s’accroît encore.
Ils sont seuls dans l’immense bureau ministériel. Que lui veut cet important personnage ? Il va le savoir car celui-ci entre sans plus attendre dans le vif du sujet.
— Monsieur Craig, je n’ai pas besoin de vous dire que la situation est préoccupante. Notre pays est en grand danger d’être envahi et nous devons prendre des mesures au cas où les choses tourneraient mal.
— Parfaitement, monsieur.
— C’est pourquoi j’ai une mission à vous confier, une mission ultra secrète et de la plus haute importance.
Si Alexander Craig garde le silence, il n’en pense pas moins. Mais le chancelier de l’Echiquier répond à la question qu’il est en train de se poser intérieurement.
— Le gouvernement vous a choisi parce que vos supérieurs vous ont désigné comme le plus honnête et le plus méticuleux des fonctionnaires de la Banque d’Angleterre. D’autre part, votre vie privée est la meilleure garantie de discrétion. Quelqu’un qui n’a qu’un chat et un poisson rouge à qui confier ses secrets est l’homme qu’il nous faut.
— Je vous remercie de cette confiance, monsieur le ministre. J’espère en être digne. De quoi s’agit-il ?
Sir Kingsley Wood le regarde droit dans les yeux et lui répond sans élever la voix :
— D’emporter avec vous toute la fortune de l’Angleterre.
Cette fois, malgré son flegme, Alexander Craig reste éberlué, les yeux ronds, la bouche ouverte. D’autant que le chancelier de l’Echiquier poursuit :
— Quand je dis «toute la fortune de l’Angleterre», il ne s’agit pas seulement de ce qui appartient à l’Etat, les réserves d’or de la Banque nationale et les titres, avoirs publics, que vous connaissez aussi bien que moi. Il s’agit aussi des biens privés. Depuis plusieurs semaines, les banques ont reçu confidentiellement l’instruction de vider leurs coffres de l’or et des valeurs de leurs clients. Tout a été regroupé dans des entrepôts secrets. (à suivre…)
D’après Pierre Bellemare
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10 février 2010 à 21 09 21 02212
Pratique de la roqia
Faux exorcistes et vrais charlatans
Par Samia.B
La roqia, ou exorcisme, est une pratique reconnue et codifiée par la religion musulmane. Mais ce ne sont pas tous les exorcistes, ou raqis, qui l’exercent suivant les enseignements de l’islam. Dans ce domaine précis, il n’est pas toujours facile de séparer le bon grain de l’ivraie. Ce qui fait que de nombreuses personnes tombent dans les filets des charlatans…
Les Algériens sont de plus en plus nombreux à croire à cette pratique, même s’ils préfèrent y avoir recours dans une totale discrétion. L’exorcisme est, donc, bien incrusté aujourd’hui dans les mœurs des Algériens et certains de ceux qui n’y croyaient pas emboîtent le pas à ceux qui sont déjà beaucoup plus imprégnés, et tentent leur chance en boudant carrément la médecine qui, pourtant, ne cesse de réaliser des avancées. La raison est simple.
D’abord, cela s’explique par l’attachement des Algériens à l’islam qui n’interdit nullement cette pratique. Le Prophète (QSSSL) lui-même pratiquait la roqia chaque nuit avant de dormir.
L’autre raison est due à la prolifération des maux sociaux surtout dans cette période d’après-terrorisme ainsi que par l’érosion du pouvoir d’achat. Il ne faut pas perdre de vue également que malgré l’évolution des mentalités et du mode de vie, il n’en demeure pas moins que la sorcellerie existe toujours dans notre société.
A croire ce que racontent les gens, tout le monde est soit coupable soit victime de la magie. Jadis, les familles algériennes ne se compliquaient pas trop l’existence, une séance ou deux chez le taleb du coin et tout rentrait dans l’ordre. Aujourd’hui, le déficit de confiance en soi et le manque de foi en Dieu fait que les gens recourent à n’importe quel charlatan en croyant ainsi régler leurs problèmes. C’est pourquoi, d’ailleurs, nombreux sont celles ou ceux qui se croient protégés, en portant un talisman, ou harz, bien que cela soit proscrit par notre religion. Ce qui ne manque pas de faire le bonheur des illuminés qui s’autoproclament guérisseurs et qui prétendent détenir des solutions miracles pour tous types de problèmes.
Mais heureusement, de nombreux citoyens commencent à comprendre que la pratique de la roqia n’est pas donnée à tout le monde. L’exorciste, ou le raqi, ne peut vraiment l’être qu’à condition d’avoir une moralité et un comportement exemplaires et conformes aux percepts du Saint Coran et à la sunna du Prophète (QSSSL). Le raqi véritable ne pratique la roqia que pour un seul objectif : être utile à son prochain et mériter la grâce de Dieu. C’est pourquoi le raqi n’accepte, en aucun cas, d’être payé pour avoir traité un malade. Donc tout acte pour lequel se fera payer la personne qui pratique la roqia est illicite du point de vue religieux et ne peut donc être considéré comme étant une roqia conforme aux préceptes de l’islam. Par ailleurs, il faut signaler que cette pratique, qui demeure non réglementée, ne se fait plus que dans des lieux sacrés (les mosquées…), mais elle est pratiquée aujourd’hui dans n’importe quels endroits (magasins, lieux de travail, à la maison…).
S.B.
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10 février 2010 à 21 09 26 02262
Inde : le petit-fils d’Indira Gandhi arrêté
Le petit-fils de l’ex-Premier ministre de l’Inde Indira Gandhi, au centre d’une polémique après un véhément discours anti-musulman dans le cadre de la campagne des législatives d’avril-mai, a été arrêté hier, samedi. Varun Gandhi, candidat à la députation du parti nationaliste hindou (Parti du peuple indien) a été placé en détention. Il aurait déclenché une tempête politique depuis qu’une télévision a diffusé des extraits d’un discours en hindi où il affirmait que le BJP (son parti, ndlr) «couperait la tête de musulmans». Ceux-ci «portent des noms effrayants, comme Karimullah ou Mazullah, si bien que quand vous les croisez la nuit, vous avez peur», avait ajouté Varun Gandhi. La Commission électorale avait exigé des «poursuites criminelles», pour avoir alimenté les tensions inter-communautaires. Un avertissement a aussi été transmis à son parti. Le BJP s’est désolidarisé de son jeune candidat, un mois avant le début des élections législatives du 16 avril au 13 mai, à l’issue desquelles le parti espère revenir au pouvoir. L’Inde et son 1,15 milliard d’habitants compte environ 80% d’hindous et 14% de musulmans.
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10 février 2010 à 21 09 38 02382
Histoires vraies
Toute la fortune de l’Angleterre (3e partie)
Résumé de la 2e partie n Craig, un financier sérieux, est convoqué par le ministre des Finances qui veut lui confier une mission ultra secrète…
Alexander Craig, en expert comptable, essaye d’imaginer ce que cela peut représenter, mais il n’y parvient pas. C’est inimaginable, prodigieux : des centaines, peut-être des milliers de tonnes d’or, des millions de livres sterling en actions ! Il essaye aussi d’imaginer ce trésor dans son petit trois-pièces. Il n’y aurait pas assez de place pour en loger le centième. Mais, bien sûr, ce n’est pas de cela qu’il s’agit. D’ailleurs, sir Kingsley Wood le lui confirme aussitôt.
— Il faut faire sortir ces richesses du pays. Il n’est pas question que les Allemands s’en emparent. C’est en cela, en particulier, que le secret est indispensable. Si l’opinion publique savait que le gouvernement prend ces mesures et qu’il envisage la défaite, son moral s’effondrerait… Votre tâche consistera à accompagner le trésor hors d’Angleterre. Vous partirez avec le premier convoi.
— Et quelle sera ma destination ?
— Le Canada. Tout doit être réuni là-bas et en un seul lieu.
— De quel lieu s’agit-il ?
— Je ne sais pas. C’est à vous de le choisir. A partir de ce moment, vous avez la responsabilité de l’ensemble des opérations. Seuls deux hauts fonctionnaires canadiens ont été informés. Ils ont ordre de se mettre à votre disposition.
Alexander Craig ne dit rien. Il a déjà accepté et il ne reviendra pas sur sa décision, mais tout de même.
Lui qui avait vécu jusque-là dans le cadre étroit, pour ne pas dire étriqué de son petit appartement, en compagnie de son chat et de son poisson rouge, va se trouver à la tête d’une fortune, telle que les chercheurs d’or, les pirates, les flibustiers, les aventuriers du monde entier n’en ont jamais vu. Le chancelier de l’Echiquier poursuit :
— Vous embarquez le 23 juin à minuit, à Greenock, sur le croiseur «Emerald», destination Halifax. Le commandant seul est au courant. Vous superviserez avec lui l’embarquement de la cargaison. Une fois à Halifax, vous devrez attendre un autre arrivage, qui viendra sur le croiseur «Bonaventure». A ce moment-là, vous vous occuperez de trouver le lieu de stockage. Je ne saurais trop vous recommander la discrétion : Halifax grouille d’espions ennemis.
Sir Kingsley Wood se lève de son bureau et tend la main à son interlocuteur.
— Bonne chance, monsieur Craig ! Sa Majesté et sir Winston comptent sur vous. Vous avez une partie du sort de l’Angleterre entre vos mains.
Deux jours ont passé. Alexander Craig se trouve à Greenock, près de Glasgow. En partant, il a recommandé Archibald et Théobald à sa logeuse et leur a fait des adieux émus. Car il ne sait pas s’il reverra ses deux compagnons. Ils ne sont plus tout jeunes et lui-même n’est pas certain de revenir un jour.
Pour l’instant, il ne s’agit pas du sort de ses animaux de compagnie. Du haut du pont de «l’Emerald», en compagnie du commandant Flynt, il surveille l’arrivée du trésor qu’il doit convoyer.
Il y a en tout exactement 2 229 caisses.
Chacune d’elles contient quatre barres d’or de douze kilos et demi, plus des actions et des titres divers dans des conteneurs de plomb.
Alexander Craig a pu chiffrer approximativement leur valeur totale. Il y en a pour 130 millions de livres sterling. En monnaie d’aujourd’hui, cela représenterait 6 milliards d’euros ou, pour donner un chiffre plus parlant, près de 4 000 milliards d’anciens francs. (à suivre…)
D’après Pierre Bellemare
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10 février 2010 à 21 09 49 02492
Histoires vraies
Toute la fortune de l’Angleterre (4e partie)
Résumé de la 3e partie n Sir Kingsley confie à Graig la mission de transporter les richesses du Royaume-Uni au Canada…
Le chargement à bord de «l’Emerald» commence. Dès le début, les marins font des réflexions devant le poids inimaginable de ces caisses qui ne font pas plus de quarante centimètres de long et qui sont étiquetées «Poisson». Il faut bien leur dire quelque chose. Alexander Craig s’adresse à l’officier responsable des opérations :
— Il s’agit de matériel de guerre très très secret. Je compte sur vos hommes pour garder le silence.
— Entendu, monsieur. Personne ne parlera.
Le chargement est long et difficile, car il ne se limite pas à un simple problème de manutention. Un navire de guerre comme «l’Emerald» est normalement étudié pour ne transporter que son carburant, ses munitions et les équipements dont il a besoin. Une cargaison d’un tel poids risque de modifier son centre de gravité et de le rendre vulnérable en cas de tempête, ainsi que de modifier la ligne de tir des canons. Il faut donc répartir les caisses le plus également possible. On en met un peu partout : dans les cales, dans les coursives, dans l’infirmerie, dans le mess et même dans les cabines du commandant Flynt et d’Alexander. Tout cela, évidemment, multiplie les risques d’indiscrétion, même si l’on peut faire confiance aux marins de Sa Majesté.
23 juin 1940, minuit. Tous feux éteints, le croiseur «Emerald» quitte la rade de Greenock. Au poste de commandement, Flynt échange ses impressions avec Alexander. Il n’est guère optimiste.
— La chose s’annonce mal. Le radio vient de m’avertir que les Allemands diffusent un message depuis Brest : «Nous savons que vous préparez un convoi. Nos sous-marins vous attendent !»
— Il s’agit peut-être d’intoxication.
— Peut-être. Mais la menace ne peut pas être prise à la légère. Les Allemands ont coulé 350 000 tonnes de navires marchands le mois dernier.
— Vous m’avez dit que deux destroyers anti-sous-marins nous rejoindraient en pleine mer.
— Oui, mais pourront-ils rester ? On annonce une très sérieuse tempête.
Une tempête… Alexander Craig fait une grimace de contrariété. Jusqu’à présent, son seul contact avec la mer se limitait à un bain de pieds dans la station balnéaire de Brighton. Il n’avait jamais voulu se rendre en France, de peur d’avoir le mal de mer en traversant le Channel. Mais, comme on dit, à la guerre comme à la guerre !
La météo ne s’était pas trompée. Alors que «l’Emerald» vient de dépasser l’Irlande la tempête se lève d’un coup. Elle est si violente que malgré sa masse le croiseur est ballotté en tous sens. S’il parvient tout de même à garder son cap et sa vitesse, il n’en est pas de même des deux destroyers qui l’accompagnent. Ils sont beaucoup plus petits et ils doivent réduire considérablement l’allure pour ne pas couler. Sans eux, «l’Emerald» serait sans protection contre les sous-marins, car ceux-ci sont en dessous du mauvais temps et ils peuvent parfaitement envoyer leurs torpilles. Alors, pour rester à leur hauteur, il fait des zigzags au milieu des vagues gigantesques.
Alexander Craig, lui, n’a pas le temps de se préoccuper des sous-marins : il ne pense qu’à ses caisses. Et il a du souci à se faire. La tempête a rompu les amarres de plusieurs d’entre elles. (à suivre…)
D’après Pierre Bellemare
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10 février 2010 à 21 09 54 02542
Histoires vraies
Toute la fortune de l’Angleterre (5e partie)
Résumé de la 4e partie n «L’Emerald» qui transporte les richesses du Royaume-Uni est menacé par des sous-marins allemands…
Elles (les caisses d’or) sont devenues des projectiles de plus de soixante kilos lancés dans toutes les directions, risquant de causer des dégâts ou, pire, de se briser et de dévoiler leur contenu.
Le commandant Flynt est trop occupé à diriger le navire. Il n’est pas question qu’un membre quelconque de l’équipage, même un officier, s’approche des caisses. Alors Craig y va lui-même. Lui, le fonctionnaire de la Banque d’Angleterre, le comptable qui n’avait jamais quitté son bureau et ses chiffres, se met à affronter les éléments déchaînés. Titubant, ballotté, parfois projeté au sol, s’accrochant à tout ce qu’il trouve, il va à la recherche des caisses devenues folles, risquant plusieurs fois la mort. Et il arrive à les maîtriser toutes. Il constate en passant qu’il n’éprouve pas le moindre malaise, bien que la tempête soit si violente que la moitié des marins ont le mal de mer.
De son côté, le commandant Flynt ne reste pas inactif. Au petit matin, il aperçoit le premier le sillage d’une torpille par babord. Il a le temps de donner l’ordre de mettre la barre à tribord toute et le projectile est évité de justesse.
30 juin 1940. La tempête est terminée depuis trois jours, mais jamais le danger n’a été plus grand. Malgré leurs efforts, les destroyers n’ont pas pu suivre «l’Emerald». Ils ont dû faire demi-tour vers l’Angleterre. Le croiseur est seul et terriblement vulnérable, car l’arme-ment redoutable dont il dispose ne le protège pas des submersibles. Les côtes canadiennes ne sont plus loin. «L’Emerald» avance à bonne allure malgré une brume tenace. Le commandant Flynt s’adresse à Alexander, la mine soucieuse :
— Il n’y a plus que vingt-quatre heures pour arriver à Halifax, mais nous ne sommes pas tirés d’affaire.
— Les sous-marins ?
— Non. Ils ne s’aventurent pas ici. C’est trop dangereux.
— Quel danger ? Je ne vois rien.
— Les icebergs. Ils ne peuvent pas les éviter et nous non plus, à cause de la brume.
-— Il y a des icebergs en été ?
— Il y en a toute l’année et c’est exactement ici que le «Titanic» a coulé.
Alexander Craig ne réplique rien. Il contemple simplement le pont du croiseur. Il sait, comme tout le monde, que l’une des raisons du nombre élevé des victimes est le fait qu’il n’y avait pas assez de canots de sauvetage pour les passagers. Or, avec «L’Emerald», c’est bien pire encore : il n’y en a plus du tout. Ils ont tous été détruits dans la tempête. Bientôt, il risque de se retrouver par le fond, en compagnie des cinq cent soixante-douze hommes d’équipage et du plus fabuleux trésor que la mer ait jamais porté. Rien de tel ne se passe et, le lendemain, 1er juillet 1940, à l’aube, Alexander Craig arrive, épuisé mais heureux, à Halifax, avec la totalité de sa cargaison, dont personne sur le navire n’a deviné la nature. «L’Emerald» se trouve sur un quai désert et soigneusement bouclé par des forces militaires qui ne sont au courant de rien. Maintenant intervient la nouvelle difficulté : le déchargement. Est-ce que les marins, éprouvés par la traversée et la tempête, ne vont pas commettre une maladresse en manipulant l’une des 2 229 caisses étiquetées «Poisson» ? (à suivre…)
D’après Pierre Bellemare
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10 février 2010 à 21 09 56 02562
Le poisson d’avril sur Internet
l Sur internet, le poisson d’avril pourrait se réincarner en méchant ver. En effet, un ver informatique tenace qui s’est déjà attaqué à de nombreux ordinateurs dans le monde devrait se renforcer le 1er avril, devenant plus difficile à combattre, mais sans qu’on sache bien s’il est vraiment dangereux. Microsoft a déjà promis une récompense de 250 000 dollars à qui permettrait d’identifier les responsables de ce virus, baptisé Conficker ou Downadup. Le ver est programmé pour se renforcer, demain mercredi, et devenir difficile à arrêter, selon un chercheur, spécialiste des menaces informatiques. Le ver, un programme malveillant capable de se reproduire, profite des réseaux ou des ordinateurs dont les systèmes de défense antivirus n’ont pas été récemment mis à jour. Il peut infecter des ordinateurs par l’intermédiaire d’Internet, ou en se cachant parmi les données enregistrées sur une clé USB, passant ainsi d’un ordinateur à un autre. Des vers peuvent voler des données ou prendre le contrôle des ordinateurs infectés.
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10 février 2010 à 22 10 06 02062
Le poisson d’avril sur Internet
Sur internet, le poisson d’avril pourrait se réincarner en méchant ver. En effet, un ver informatique tenace qui s’est déjà attaqué à de nombreux ordinateurs dans le monde devrait se renforcer le 1er avril, devenant plus difficile à combattre, mais sans qu’on sache bien s’il est vraiment dangereux. Microsoft a déjà promis une récompense de 250 000 dollars à qui permettrait d’identifier les responsables de ce virus, baptisé Conficker ou Downadup. Le ver est programmé pour se renforcer, demain mercredi, et devenir difficile à arrêter, selon un chercheur, spécialiste des menaces informatiques. Le ver, un programme malveillant capable de se reproduire, profite des réseaux ou des ordinateurs dont les systèmes de défense antivirus n’ont pas été récemment mis à jour. Il peut infecter des ordinateurs par l’intermédiaire d’Internet, ou en se cachant parmi les données enregistrées sur une clé USB, passant ainsi d’un ordinateur à un autre. Des vers peuvent voler des données ou prendre le contrôle des ordinateurs infectés.
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