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Valeurs humaines : fondements d’une solidarité Vivre en société, mais comment ?

3 février 2010

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Valeurs humaines : fondements d’une solidarité
Vivre en société, mais comment ?

, Telle a été la question que chacun se pose au quotidien. Mais comment s’intégrer à un groupe social. «Nul ne peut se vanter de se passer des hommes», dit une maxime. Nous vivons difficilement là où les liens sont fondés sur des intérêts dans réciprocité.

Le monde est déshumanisé, disent certains. La crise que nous vivons témoigne d’une impasse. Que d’efforts il faut déployer pour se faire accepter ! Cela témoigne de la lucidité, de la solidarité impliquant de la patience, d’un esprit de sacrifice. On fait l’effort de choisir le groupe ou la personne correspondant à nos affinités, sinon on risque d’avoir des surprises, ou d’aller droit dans le mur. Cela s’est vu dans les romans, particulièrement dans ceux du XIXe siècle, ceux de Flaubert, de Zola…. Il appartient aux hommes d’inventer l’humanité Qui dit humanité, dit ensembles de qualités humaines : bonté, solidarité, altruisme sans lesquels il n’y pas de vie humaine. Le Misanthrope de Molière, éponyme de sa pièce théâtrale, refuse de vivre dans une société où les uns sont méchants, menteurs, intéressés, où les autres sont hypocrites et complaisants vis-à-vis des premiers, si bien que le personnage asocial jure d’aller s’installer dans le désert. Mais celui qui incarne l’antisocial, c’est Zarathoustra de Nietche qui a tenté l’expérience de fuir la société pour vivre en ermite au milieu d’une forêt. Cela a duré une année quand il s’était rendu compte que l’homme n’est pas né pour être seul, mais pour la société ; qu’il est comme un rayon du soleil qui, du matin au soir, réchauffe les autres. On revient à l’idée d’effort que chacun a le devoir de déployer pour contribuer à faire l’humanité, à être attentif vis-à-vis des autres en comprenant bien que la vie est faite de différences qu’il faut savoir accepter, comme il faut apprendre à partager avec les autres, à faire preuve de solidarité. L’expérience de la vie nous a fait comprendre que la solidarité existe beaucoup plus à la campagne qu’en ville. On s’y retrouve plus facilement étant donné la proximité des uns par rapport aux autres. La discussion y est plus facile dans un cadre plus humain. La preuve est que les dons de ce qu’on possède : produits alimentaires, vêtements, se font plus facilement et de manière désintéressée dans un petit village de campagne qu’en ville. Avec l’urbanisation à outrance des gens de la campagne L’exode rural a été ressenti comme une catastrophe. Les familles non préparées à la vie dans les étages des bâtiments, se retrouvent gravement esseulées. Elles ont comme voisins des familles venues d’ailleurs, qu’elles ne connaissent pas et dont elles se méfient. Les femmes, surtout, cultivatrices à la campagne, apprennent à surmonter les difficultés de la vie en ville. Elles qui ont entretenu des rapports naturels avec le voisinage dans les villages, échangé des oignons contre des carottes ou de la salade, finissent par comprendre qu’elles se sont retrouvées malgré elles, dans un monde hostile. Elles ont horreur de voir quelques-unes de leurs voisines secouer le linge par la fenêtre ou jeter des ordures sur les marches d’escalier. Il n’y a rien de plus inhumain que de porter atteinte à la liberté et à la propreté publiques. En ville, pour ceux qui ont des problèmes d’adaptation, on a du mal à réinventer la solidarité, les sentiments d’humanité. Même la culture n’est pas la même. La société rurale s’organise comme une seule et même famille. En ville, on est déshumanisé. Des voisins se croisent souvent sans se dire bonjour. Donc, il n’y a point de liens fraternels fondés sur le respect et l’altruisme réciproques et il n’y a point d’évolution. En effet, l’évolution et la culture ne peuvent se concrétiser que dans une collectivité bien organisée, où chacun accepte la différence. Chacun, vivant sous tension et dans la méfiance de l’autre, ne dit rien et fait semblant d’accepter. Heureusement qu’on a inventé le téléphone portable, on eu use comme une drogue pour sortir de l’impasse, s’évader vers d’autres mondes. Boumediene Abed


03-02-2010

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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