par El-Guellil
La Coupe d’Afrique des nations a pris fin. Les joueurs vont percevoir des primes et déprimes pour des populations hors jeu qui avalaient des passes et des retraits sans gloire.
Can c’est fini. Mais faut-il oublier que la coupe a débuté avec un drame, pour finir avec un autre drame ? Ayant décidé de se retirer de la CAN 2010 après la fusillade meurtrière de leur car perpétrée dans l’Etat de Cabinda, le Togo est suspendu pour les deux prochaines compétitions pour motif «d’interférences gouvernementales». La décision prise par la Confédération africaine a de quoi surprendre. Pas tant que ça d’après le comité organisateur de la Coupe d’Afrique des nations qui évoque une entorse au règlement de la compétition que gère Hayatou. C’est que hayat Hayatout, il se la coule douce, sous l’ombre des pyramides. Belbaraka, il a assuré ses arrières, bientôt il va avoir la nationalité copte. Pour cela, il lui devra batailler afin d’imposer une cinquième équipe au Mondial. Il y en a déjà quatre, pour cette année, les pharaons se contenteront donc de disputer cette compétition internationale sur un play station. C’est mieux que rien.
La coupe d’Afrique, avions-nous dit, a fini par un autre drame. Lequel. La défense de l’équipe égyptienne a été élue meilleure, la plus solide de la compétition. Elle n’avait aucun effort à prouver que c’était le meilleur mur défensif. Elle n’avait qu’à prendre l’exemple du mur… le mur de Ghaza, aidée par un arbitrage aussi nil que nul. Et pour fêter leur sacre et massacres, ils ont arrêté le même jour 25 Egyptiens qui projetaient, il paraît, un attentat contre Israël.
Belbarak au bas mot, donc pour les supporters des pharaons et balbaraka pour les supporters d’Israël qui, pour leur renvoyer l’ascenseur, va tout faire afin d’aider l’enfant Moubarak à entamer sa campagne électorale pour un changement, changement art des immobiles…
2 février 2010
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