AssassinE le 28 janvier 1997
Hommage a Abdelhak Benhamouda
Il y a exactement 13 ans, nous quittait Abdelhak Benhamouda assassiné par des mains criminelles un certain 28 janvier 1997. Ce jour là, vers les coups de 13 Heures 30, malgré les menaces, dont il a fait l’objet, Benhamouda comme un lion quittait la Maison du Peuple, le siège de l’UGTA, la centrale syndicale.
Avant de monter dans son véhicule, des criminels surgissent et ouvrent le feu sur lui. Atteint d’une pluie de balles, «l’Homme» avec un grand H réussi à riposter à l’aide de son révolver, atteignant ses assaillants, qui prennent la fuite, en direction du quartier de Belcourt. Touché par plusieurs balles, Benhamouda tombe dans les bras d’un de ses compagnons en prononçant «Khouya Kamel, Khadaouna». Oh frère Kamel, on a été trahis. Le garde du corps de Benhamouda, son chauffeur et le gardien du siège sont tombés également en martyrs. Avant ce drame, Benhamouda a échappé de justesse à ses tueurs en 1993 au niveau de la cité Garady, à Kouba. En 1994, la haine des criminels les a poussés à assassiner son frère et son oncle à Constantine. Une journée avant son assassinat, Benhamouda était l’invité de la Radio nationale Chaîne 1 à 12 Heures. Les auditeurs, qui ont eu l’honneur d’écouter son intervention à la Radio, ont été convaincus de faire face, pour stopper la machine infernale des intégristes, seules et uniques solutions pour sauvegarder l’Algérie républicaine et démocratique. Les assassins de feu Benhamouda et de ses compagnons ont été jugés le 04 janvier 2005. La chambre criminelle du tribunal d’Alger a condamné à mort les 05 islamistes en l’occurrence Benzadi Djaafar, Samir Kamli, Djamel Sabr, Oulah Bachiri et Djamel Djimidi, qui étaient tous membres du groupe terroriste du FIDA.(Front Islamique pour le Djihad Armé. Durant ce procès, en l’absence d’une partie civile, l’avocat de Benhamouda ayant déclaré au président du tribunal que la valeur de Benhamouda et son combat pour l’Algérie, c’est le peuple algérien, qui aurait dû se constituer partie civile. Benhamouda, l’instituteur, le directeur, le cadre de la Fédération des Enseignants, le Secrétaire Général de l’UGTA, le valeureux défenseur de l’Algérie n’est pas mort. La preuve: ses projets ont été réalisés et l’Algérie est restée debout. Repose en paix Abdelhak, les Algériens sont témoins de ton patriotisme et de ton amour pour l’Algérie.
Abderrahmane Hakkar
1 février 2010 à 1 01 51 02512
Merci pour cet article, allah yarham echouhada. Vive l’Algérie libre et Démocratique.