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HASSAN YEBDA, LA RÉVÉLATION ALGÉRIENNE DE LA CAN, FAIT SON BILAN : «Vivement l’Afrique du Sud»

31 janvier 2010

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 HASSAN YEBDA, LA RÉVÉLATION ALGÉRIENNE DE LA CAN, FAIT SON BILAN : «Vivement l’Afrique du Sud» logo3

Sports : HASSAN YEBDA, LA RÉVÉLATION ALGÉRIENNE DE LA CAN, FAIT SON BILAN :
«Vivement l’Afrique du Sud»

Depuis son arrivée chez les Verts, au mois de septembre dernier, l’ancien champion du monde des moins de 17 ans, sous le maillot tricolore, ne cesse de gagner des galons. Son statut évolue au rythme de l’évolution du jeu de la sélection de Rabah Saâdane.


Son rayonnement sur l’entrejeu des Fennecs est tel que le sélectionneur national n’imagine pas la «rupture» de sa courroie de transmission que constitue le joueur de Pompey. Un élément essentiel et qui est arrivé en l’espace de quelques mois, quelques matches, à faire rappeler à pas mal de gens d’anciens modèles de ces chefs d’orchestre d’exception, au travail titanesque, porteur d’eau et dévoreur d’espaces. C’est aussi quelqu’un qui sait rester modeste, humble et discret. Quand nous l’avons abordé, vendredi, en marge de l’entraînement de l’EN auquel il n’était pas convié, du fait d’une petite douleur dorsale et une fatigue cumulées lors de la bataille perdue face aux Pharaons, l’enfant des « Alouettes», gardait une certaine distance, par timidité certainement. Le footballeur Yebda est autrement plus expansif sur un rectangle vert que devant les micros et dictaphones des médias. L’entretien qui suit n’évoque que furtivement le match du jeudi noir contre l’Égypte. C’est plus un bilan d’un bleu chez les Verts. Un mois d’une vie pleine de joies et de déceptions, celle de quelqu’un qui raconte l’avenir. Jusqu’à juin prochain, Yebda fait son rêve.
Le Soir d’Algérie : Hassan, la CAN s’achève pour la sélection sur une note plutôt morose. Au-delà de cette défaite sévère devant l’Égypte, quel sentiment gardez-vous de cette première expérience personnelle en Coupe d’Afrique des nations ?
Hassan Yebda :
D’abord, la satisfaction du devoir accompli. Nous étions venus en Angola avec l’ambition de disputer un maximum de matches. L’objectif qui n’était pas évident, au début du tournoi, est dépassé, grâce à un collectif qui a su se surpasser quand il fallait. Nous avons, certes, mal engagé cette compétition. Certains nous sont tombés dessus. Le groupe a réagi, c’est aussi une satisfaction que de revenir dans un combat pour lequel on te donne perdant d’office.
Vous êtes nouveau, et vous sembliez définitivement imprégné de la vie de ce groupe. Un ensemble qui a prouvé qu’il a du caractère, une personnalité ?
Dans la vie, les vertus morales sont d’importance. En football, si l’on ne croit pas à ce que l’on fait, il est préférable de faire un autre métier. Ce n’est plus un simple métier que de donner de la joie aux gens, et d’en recevoir les éloges, cela s’entend. Et puis il s’agit d’un jeu collectif où la solidarité et l’altruisme sont des vertus essentielles. La sélection, c’est un groupe de footballeurs qui ont le même état d’esprit, les mêmes ambitions. On peut rater son match mais il est indispensable de se sentir bon dans le groupe.
En termes de qualité de l’effectif, l’EN a encore des lacunes individuelles à combler ?

Et pourquoi donc ? Il y a de la bonne pâte. Nous avons des joueurs qui n’ont rien à envier à pas mal de gens qui exercent dans des clubs huppés. C’est vrai que la sélection a besoin des meilleurs enfants qui exercent ce métier et qui veulent défendre les couleurs du pays, mais ce collectif que nous avons actuellement a de la qualité. Vous avez vu Laïfaoui, Zaoui et Raho ? Quand ils sont sur le terrain, ils se donnent du plaisir et que n’importe quel joueur de niveau est appelé à accomplir sur un terrain.
Ne pensez-vous pas que les Verts souffrent un petit peu du banc pas assez fourni pour espérer un rendement meilleur de l’équipe ?
* Là Matmour qui était derrière moi «ose» cette réflexion : «Mais vous ne vous lassez pas de réclamer des renforts…», avant de s’éloigner du banc…
Je ne suis pas l’entraîneur. J’estime, toutefois, que la composante actuelle a du talent. Si vous faites allusion à Lacen, je pense que le coach l’a à l’œil. Pour moi, cela ne pose aucun problème. Je suis pour son arrivée en sélection car, lui aussi, a du talent et on a besoin de lui. Maintenant, il ne s’agit pas uniquement de dire voilà tel joueur mérite d’être convoqué. Il faut aller vers l’essentiel pour que l’équipe puisse avoir le meilleur équilibre possible.
En tout cas, vous concernant, l’adaptation s’est faite de manière rapide et efficace…

Dieu merci. Je connais le plus gros des troupes qui constituent la composante de l’EN. C’est plus facile ainsi. Et puis, je m’y mets aussi. Il ne faut pas attendre que les gens viennent vers vous pour vous saluer. Dans une famille, il faut savoir partager.
Sentez-vous que cette équipe est devenue une vraie famille ?

Il n’y a aucun doute là-dessus. Le long regroupement que nous sommes en train d’effectuer a soudé davantage le groupe. La qualité de notre jeu a pris une autre dimension, l’entente et l’harmonie aussi. C’est une famille dans le sens où chaque membre veut la réussite des challenges qui lui sont proposés.
A titre personnel, la CAN qui s’achève a été bénéfique. Des clubs huppés s’intéressent à vous alors que l’on pensait, quelque part en France, que Yebda était juste une étoile filante…
Hamdoullah ! Je savais en tout cas que j’avais le niveau pour jouer dans des clubs respectables. Ma venue en sélection d’Algérie m’a bonifié, il n’y a pas à dire. La CAN m’ouvre d’autres horizons mais je préfère attendre pour voir quelle est la meilleure opportunité à saisir. Je dois honorer mon contrat avec Portsmouth et puis j’aviserai.
Le Mondial, c’est dans quatre mois. C’est une autre occasion de briller et d’attirer les recruteurs ?
Mon ambition n’est pas simplement d’évoluer dans un grand club. C’est surtout d’être dans ma peau, à l’aise. Ma réussite personnelle n’a de sens que si elle accompagne celle d’une équipe.
Vous pensez déjà à ce rendez-vous auquel vous avez pris part, chez les jeunes, sous les couleurs de la France ?

C’est un événement que tout le monde veut vivre de l’intérieur. C’est vrai que j’ai disputé une Coupe du monde en jeunes, mais là, ce n’est pas pareil. C’est une sensation plus grande. On ne fait pas un Mondial tous les jours.
Ça change quoi, au juste ? Le fait d’avoir joué pour la France, en jeunes, alors que là vous allez le faire pour l’Algérie ?

Pas grand-chose, en fait. J’étais encore jeune et je prenais un plaisir de gamin avec d’autres gamins de ma génération. Là, j’ai eu la chance de bénéficier de la nouvelle loi qui me permet de faire partie de la sélection de mon pays d’origine. C’est une fierté que de faire plaisir à des millions de gens qui ne vibrent que pour le football.
Pensez-vous que le public algérien est en droit de s’attendre à des exploits durant ce Mondial ?

Exact. L’engouement de ce peuple pour son équipe mérite d’être récompensé. Nous ferons notre devoir pour ne pas le décevoir.
Vous irez en Afrique du Sud avec le même état d’esprit qui vous a animés en Angola ?

Sous d’autres conditions, climatiques notamment, nous sommes au moins sûrs de pouvoir disputer au moins les trois matches du premier tour. Notre volonté de réussir quelque chose de probant là-bas sera la même, peut-être plus grande. Je suis certain que nos supporters et tout le peuple algérien seront fiers de nous.
Entretien réalisé par M. B.

Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/31/article.php?sid=95008&cid=5

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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Une réponse à “HASSAN YEBDA, LA RÉVÉLATION ALGÉRIENNE DE LA CAN, FAIT SON BILAN : «Vivement l’Afrique du Sud»”

  1. amelia Dit :

    tu es zouperb(karim ziani)

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