Coupe d’Afrique des Nations
De la crédibilité en général et de la corruption en particulier
La CAF, ce « machin » comme disait De Gaulle, en parlant de l’ONU, est un véritable coupe gorge tant que Issa Hayatou est à sa tête et tant que le siège reste au Caire, à portée de mains de tous les flibustiers, les trafiquants de tout acabit, les politiciens modernisés et même les hommes d’affaires, parmi ceux qui ont fournit le ciment égyptien ayant servi à la construction des murs, isolant les palestiniens de Ghaza et Jéricho.
Issa Hayatou a une longue histoire avec l’Algérie qui avait, du temps de sa présidence du Conseil Supérieur du sport en Afrique, (CSSA) résisté au chant des sirènes. Elle s’est opposée à la candidature de Lennart Johansson, ancien président de l’UEFA) à la présidence de la FIFA ; elle soutenait la candidature de Joseph Blatter, l’actuel président. Hayatou avait fait des pieds et des mains pour imposer aux africains, l’ancien président de l’UEFA qui l’avait mis sur ses tablettes pour lui assurer une fin de règne royal, s’il avait été élu.
Le cheminement de la CAF, depuis Hayatou est connu pour ne pas être très propre aussi bien quand il s’agit de la Coupe d’Afrique que des compétitions inter clubs.
Le dernier scandale, étouffé magistralement, par Issa Hayatou concernant les éliminatoires de la CAN et de la Coupe du Monde 2010 vient s’ajouter à une longue liste « d’écarts » ayant ruiné la réputation de l’Afrique et de ses compétitions.
La qualification de l’Egypte à cette Coupe d’Afrique a été, selon de très nombreux observateurs, jonchée de corruption et de malversations. Personne n’osait en parler publiquement mais tout le monde le murmurait. La Zambie a résisté à l’appât égyptien pour acheter le match mais des joueurs ont été tentés et avaient levé le pied et il suffit de revoir le match pour les identifier. Renard, l’entraîneur français de la Zambie a failli le dire.
Le Rwanda qui n’avait presque plus rien à attendre de cette épreuve est venue, en Algérie se battre avec la dernière de son énergie pour un match nul ou au moins une défaite avec un score étriqué. Le comportement des joueurs, ce jour là, à Blida, a fait couler beaucoup d’encre. Les simulations et les pertes de temps pour rester à 2 à 1 rentraient bien dans la stratégie égyptienne. La mascarade des joueurs rwandais était trop flagrante pour passer inaperçue. Enfin l’arbitre Kofi Kodja que les tunisiens refusent qu’il arbitre Sfax – Ahly, vient de faire boire aux africains, le calice jusqu’à la lie. Honteusement sévère contre les algériens, dans un match capitale pour les deux équipes, il a osé, avant-hier, là où rares sont ceux qui pratiquent ce métier, osent. Expulser un joueur essentiel et accepter le but d’un penalty sévère et qui devait être rejoué, est un crime qui lui restera sur la conscience même s’il se barricade dans sa nouvelle villa à Charm El Cheikh. L’Algérie ira à Johannesburg, les égyptiens reviendront au Caire et Kofi Kodja n’ira pas sévir en Tunisie
C’est l’essentiel !
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30 janvier 2010
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