Slimane Azem
Slimane Azem, né en 1918 en Kabylie (Algérie) et décédé en 1983 à Moissac (France), est un poète et chanteur algérien de musique kabyle. |
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Biographie
Il est né le 19 septembre 1918 à Agouni Gueghran en Grande Kabylie. Slimane Azem quitta son village très jeune pour travailler chez un colon à Zéralda. Il arrive en France dès 1937, où il travaille comme aide-électricien à la RATP. Après quelques années de travail obligatoire imposé par l’Allemagne nazie, il prend un café en gérance à Paris et s’y produit les week-ends.
Il entame alors une immersion précoce dans les tourments de l’exil. Sa première chanson, A Muḥ a Muḥ, consacrée à l’émigration, paraît dès le début des années 1940 : elle servira de prélude à un répertoireEffeɣ ay ajraḍ tamurt-iw (Ô [nuée de] sauterelles, sors de mon pays). Mais ses chansons traitent aussi des problèmes de ses compatriotes. riche et varié qui s’étend sur près d’un demi-siècle. Il chantera également contre l’occupation française dans
Après l’indépendance de l’Algérie, il fut très critique à l’égard du régime algérien, et sera en conséquence interdit de diffusion sur les ondes algériennes entre 1967 et 1988. Il décède le 28 janvier 1983 à MoissacFrance, où il est enterré, le pouvoir ayant interdit son retour en Algérie. en
Le chanteur Rabah Asma a repris certains de ses titres. En 1995, Matoub Lounès a repris le titre Effegh A ya jrad tamurt iw, dirigé cette fois contre le pouvoir algérien.
Depuis 2008, la ville de Moissac a décidé d’honorer l’ancien chanteur berbère en donnant une place qui porte son nom.
Chansons célèbres
- A Muh A Muh traite des conditions de vie des immigrés.
- Effegh a ya jrad tamurt iw (Sauterelles quittez mon pays) dénonce les conditions de la colonisation.
- Ghef taqbaylit yuli was (Le Jour se lève sur la langue kabyle) est un hommage au Printemps berbère.
- La carte de résidence, chante les difficultés de l’immigration et de la délivrance de ladite carte.
- Algérie mon beau pays, chant nostalgique
Discographie complète
- Ma tedduḍ a nruḥ (amuh amuh première version 1948)
- Aṭas i sebreɣ (avec Bahia Farah)
- Nekk akk-d kemm (avec Bahia Farah)
- Nekk d lmir ( en kabyle et en arabe)
- Akagugi di fagh lexbar
- Amek a nilli susta (en arabe et en kabyle)
- Debza udmaɣ (avec Mohamed Hilmi)
- Lalla Margaza
- Aẓar di Cina
- Ennagh ay aɛabuḍ version 1
- Sel-iw af nnabi
- Ay ul-iw utub
- Allah ɣaleb
- A Rebbi lmuddabar version 1
- Atha lqum
- Tikhras i laavdd addihhddar (avec Mohamed Hilmi)
- Iddrimen Iddrimen
- Dounith thesghuru
- Urideqar
- Rebbi Cetch Damaiouen
- Ayuliw ilik delhar
- Ezman ixarwadh
- Ahbib n wul-iw iruḥ
- Afrukh Ifileles
- Effeɣ ay ajraḍ tamurt-iw
- Daɣrib dabarani
- Ezzux di lmecmel
- Iḍahred waggur
- Nedhlab Rebbi add aghyafou
- Berkayi Thisith nechjav
- Netsruhu netsughal
- Ikfa laman
- Inas i leflani version 1 (perdue)
- A ya tha muth iw version 1 (perdue)
- Therroui Theberroui
- Azger yaaqel eggmas
- Lahvav lwaqta
- Zman elghatti
- Akmikhdaa rebbi a dunith
- Baba ɣayu
- A Muḥ a Muḥ (version 2 1967)
- Amkerker bumddun
- Tha qsitt bumkerker
- Inas i leflani (version 2 1967)
- 19 Mars
- A tamurt-iw aɛzizen ( sur 2 rythmes)
- A Tigejdit
- Aha lala lala
- Annagh ay aabudh (vers2 1967)
- Argaz T Mattouth
- Arrebbi almuddebar ( Version 2 1967 ou 68)
- Ayamodhin
- Ayuliw henniyi
- Chfigh etsough
- Uc Aayigh
- A naker lahsan
- Wah rebbi Wah
- Muhand u kaci
- Iya ouiyac Ahmed
- Elqarn Erbatach
- Elfoull Di Vaouen
- Tlata Yoqjan
- Diminou
- Atsnaddi add echtcigh
- A Madame encore à boire
- Amenttas
- Aouin ilan del fahem ( disque d’or 1970)
- Elwaqth aghedar
- Gumagh Ademcthigh
- Ilukan di ulach lukan
- Uliw baqi isxamim
- Wiyak al fahem
- A nkhemem
- A taguitart iw
- A ya tha murth iw (version 2 avec guitare seulement)
- Asefru
- Bu n Adem
- Da Meziane
- Ddunit
- Ezhar iaawjen
- Lejdud n zikh
- Nukni id nukni
- Si moh u mhand yenna-d
- Si zik
- Tabrat
- Tha kvaielith
- Tha qsitt en Mouh
- Tha qsit el w huc
- Tha qsitt en Muh
- wa ivenu wa itshudu
- Ya mohand 01
- Yir lekhvar nelmut
- Zic ghilagh dda qessar
- La résidence
30 janvier 2010
1.POESIE