71.Liens du sang, liens du cœur

Ainsi va la vie
Liens du sang, liens du cœur (71e partie)
Par K. Yerbi

Résumé de la 70e partie : Karima est folle de joie d’apprendre que Toufik est compatible avec Riadh. Puis elle se rappelle le petit garçon qu’elle a été contrainte d’abandonner.

l’essentiel, rappelle Sarah, c’est qu’ils soient compatibles !
— et maintenant, demande Karima, qu’est-ce qui va se passer ?
— on va prélever de la moelle à Toufik et la greffer sur Riadh !
— et tu penses que ça va réussir ?
— il n’y a pas de raison pour que ça ne marche pas. Ils sont compatibles !
— qui fera l’opération ?
— je suppose que c’est le docteur Djaâfar.
Karima s’arrête un moment, puis reprend.
— Il est au courant du lien entre Toufik et Riadh ?
— oui…
— elle s’arrête de nouveau.
— il va le dire à Brahim ?
— non, je lui expliquerai… il n’a pas à informer papa !
— je vais continuer à lui mentir ?
Sarah la regarde, surprise.
— tu ne vas pas tout lui révéler ?
Karima se tient la tête.
— je ne sais pas !
— mais tu risques de détruire l’amour qu’il y a entre vous !
La jeune femme éclate en larmes.
— je ne sais pas…
Sarah lui caresse la joue.
— ne pense pas à ça… pense au bonheur d’avoir un donneur pour Riadh !
— mais que vais-je dire à Riadh et à Brahim ?
— eh bien, on va leur annoncer qu’on a trouvé un donneur !
Karima secoue la tête.
— ils vont se poser des questions !
— pourquoi ? on peut trouver des donneurs compatibles sans qu’ils soient apparentés ! C’est vrai, c’est très rare, mais ça existe !
— et ce donneur miraculeux, c’est ton copain !
— on dira que c’est le hasard !
— il faudra parler plutôt de miracle !
— eh bien, c’est un miracle !
Mais Karima est toujours inquiète.
— ni Brahim ni Riadh ne savent qu’on a pris Toufik pour les tests…
Elle a raison, mais Sarah trouve une réponse.
— on dira que c’est le docteur Djaâfar qui a eu l’idée de prendre Toufik pour les tests…
— ça va paraître bizarre !
— non, ni Riadh ni papa ne se poseront de questions, ils seront si heureux de savoir qu’on a trouvé un donneur compatible !
— alors, commençons par le dire à Riadh ! (à suivre…)

K. Y.