Yazid Mansouri à InfoSoir :
«Nous voulons cette coupe !»
Le capitaine des Verts exprime, là, toute la détermination qui anime ses coéquipiers à aller encore de l’avant dans ce tournoi de la CAN. Selon lui, il ne s’agit pas seulement de battre les Pharaons, mais de gagner le trophée que l’Algérie n’a plus remporté depuis 1990.
InfoSoir : Comment se présente pour vous cette rencontre face à l’Egypte ?
Y. Mansouri : Je vous mentirais si je vous disais que le match est comme tous les autres, non pas parce qu’il s’agit de l’Egypte, mais tout simplement parce que nous allons aborder une dernière ligne droite avant la finale de cette Coupe d’Afrique des nations. Croyez-moi, ce n’est pas tous les jours que nous avons l’opportunité d’être si proche du but. Notre objectif consiste à passer l’écueil égyptien et songer sérieusement à la dernière étape. Nous voulons prendre avec nous cette Coupe d’Afrique.
Dans quel état d’esprit se trouve le groupe, à la veille de cette confrontation ?
Tout se passe à merveille pour nous. Nous sommes en train de travailler sérieusement pour être prêts pour cette rencontre. Nous connaissons parfaitement l’Egypte et cette dernière connaît également nos forces et nos faiblesses. Il faut rester concentrés pour réussir l’exploit que tout le peuple algérien souhaite.
N’appréhendez-vous pas l’esprit revanchard des Egyptiens ?
Nous ne craignons aucune équipe. Nous sommes en train de progresser et de monter en puissance. Nous savons que les Egyptiens ne vont pas nous faciliter la tâche. Il faut savoir également que notre équipe n’est pas à l’abri d’un réveil brutal de leur part, mais il faut honorer son statut sachant que nous sommes attendus par toutes les équipes.
Pensez-vous sincèrement que votre équipe est capable de gagner contre l’Egypte ?
Oui je le pense sérieusement. Nous aurons, en face de nous, un véritable écueil. Heureusement que nous avons un bon groupe capable de s’acclimater dans son nouvel environnement. Cela fait presque trois semaines que nous sommes ici. Donc, nous sommes habitués à ce genre de climat, même si je reconnais que l’Egypte pourrait nous créer d’énormes problèmes.
Justement, dans quel contexte situez-vous la rencontre de demain, jeudi, comparativement aux deux dernières.
Pour être sincère avec vous, ce sera un match complètement différent. Aujourd’hui, nous allons disputer une demi-finale de la Coupe d’Afrique, donc, nous allons devoir être en mesure d’arracher ce billet pour l’ultime rencontre du tournoi. Sincèrement, les joueurs sont conscients de la tâche qui les attend et feront le maximum pour faire plaisir au peuple algérien.
Ne pensez-vous pas que la pression sera plus sur les épaules des joueurs de l’Egypte ?
Je pense que oui. Nous sommes très décontractés et notre objectif c’est de remporter la Coupe à la fin de l’exercice. L’équipe est au top sur tous les plans même si Ziani ne s’est pas entraîné aujourd’hui. Il devait passer des examens médicaux (Ndlr : hier) pour arrêter définitivement cette mascarade.
Dj.O.
Il a subi un contrôle antidopage l «Je n’ai pas pu, tout de suite, partager la joie de mon équipe car j’ai été tiré au sort pour le contrôle antidopage, j’ai donc dû m’y rendre immédiatement après le match.
Je n’étais donc pas là quand mes partenaires ont poussé leur cri de guerre», a regretté l’Algérien Mansouri à l’issue du quart de finale remporté contre la Côte d’Ivoire.
27 janvier 2010 à 23 11 24 01241
A J-1 du match Egypte – Algérie
Peur «Verte» au Q.G des Pharaons
Propos recueillis par Djamel Ouaglal
Attitude n A quelques heures du big match du tournoi footballistique africain, les Egyptiens cachent mal leurs appréhensions à l’approche de la confrontation.
Pour tout dire, à l’inverse de la rue algérienne qui bouillonne et ne boude nullement son plaisir de voir ses vaillants Verts retrouver leur vieux et éternel rival égyptien en demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations, sur la place sportive du Caire, l’explosion de joie qui a suivi la qualification des Pharaons aux dépens du Cameroun, contrastait clairement avec les appréhensions d’une autre éventuelle élimination face au bourreau en éliminatoires du Mondial. Ce n’était, en fait, qu’une prolongation de la retenue des joueurs égyptiens qui, en dépit d’avoir terrassé et dompté les Lions camerounais incapables de rugir, ne jubilaient vraiment pas au coup de sifflet final du referee de la rencontre, le Sud-Africain, Jérôme Damon. Pourtant, il n’est certainement pas donné à tout le monde en Afrique de battre, en pleine CAN, pour la troisième fois consécutive, en deux ans seulement, les coéquipiers de l’Interiste Samuel Eto’o. Mais s’étant certainement rappelé que l’épouvantail algérien se dressait une nouvelle fois sur leur chemin et leur promettait, presque, une autre désillusion qui aura, très certainement, l’effet d’un drame national en Egypte, les protégés de Hassan Shehata ont, ainsi, fait preuve de beaucoup de retenue, se contentant juste de quelques embrassades et accolades, destinées, pour la plupart, à leur héros du jour et icône de tout un peuple, le nouveau recordman des sélections, le capitaine Ahmed Hassan. C’est que, a priori, les Egyptiens semblent, pour une fois, avoir retenu la leçon. Celle de ne jamais vendre la peau du «Fennec» avant de l’avoir tué, exactement comme ils l’avaient fait dès l’annonce des résultats du tirage au sort des poules dans le cadre des éliminatoires jumelées du Mondial et de la CAN-2010. Or, s’étant justement vus trop beaux et quasi certains de terminer ces éliminatoires en première loge et de se qualifier, ainsi, pour la Coupe du monde en Afrique du Sud qu’ils considéraient d’ailleurs comme un droit au vu de leur statut de doubles-champions du continent, les Pharaons ont, cette fois-ci, préféré faire profil bas. Et ce n’est assurément pas l’excellente et inoubliable prestation des coéquipiers du maestro Mourad Meghni face à l’archi-favori ivoirien qui a dû rassurer les tenants du titre ! Ce qui expliquerait, en partie, cette discrétion et cette absence de déclarations tapageuses et promesses menaçantes à l’encontre d’un team algérien qui, désormais, force le respect. Tout le contraire, en somme, de ce qui avait caractérisé l’avant-match Egypte-Algérie du Caire et encore plus, la rencontre d’appui jouée au Soudan. Alors changement de stratégie communicative en vue de tromper l’adversaire ou réelle phobie de tout ce qui est Algérien ? Une chose est sûre, les Egyptiens ont tout fait pour éviter les journalistes présents devant leur lieu de résidence à Benguela, hier. D’ailleurs, dès que le bus qui transportait les camarades de Zidan est arrivé, les responsables égyptiens ont demandé à la sécurité de débarrasser le plancher. Cloîtrés dans leur hôtel, les Egyptiens ne veulent pas parler du match.
Dj.O.
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27 janvier 2010 à 23 11 26 01261
La crainte
Les joueurs égyptiens inapprochables
Ayant pris leur quartier général à l’hôtel Luso au centre vile de Benguela, les Egyptiens sont les seuls parmi les autres demi-finalistes à ne pas avoir effectué un déplacement durant tout leur séjour en Angola. Voulant approcher les principaux acteurs de la très attendue confrontation face à l’Algérie, nous avons été sommés de quitter les lieux. Personne ne peut approcher les camarades de Mohamed Zidan. Hier à leur descente du bus après avoir effectué une petite excursion, les joueurs n’ont pas été autorisés à descendre avant de repousser les journalistes venus à leur rencontre. Les responsables du football égyptien ne veulent pas que leurs joueurs soient approchés, surtout pas par la presse algérienne. Hani Abourida à qui nous avons demandé des explications quant à cette attitude, nous déclare que le staff technique égyptien a interdit même à la presse égyptienne de prendre contact avec les joueurs. «Il s’agit d’un match capital et il voudrait bien entourer l’équipe d’un maximum de concentration. Mais je pense qu’il faudrait ne pas trop passionner les débats. C’est une confrontation sportive, il faudra, donc, la laisser dans son cadre purement sportif», dira le membre du Bureau exécutif de la FIFA, qui est également membre du Conseil d’administration de la Fédération égyptienne de football. Pour sa part, Ahmed Souleiman, membre du staff technique des Pharaons et entraîneur des gardiens de but, estime que les instructions doivent être respectées. «Nous sommes venus disputer un match de football. Nous voulons une confrontation arabe en terre africaine. Nous aurions aimé que les deux équipes s’affrontent en finale pour qu’une nation arabe remporte le trophée, mais nous serons contraints de voir un représentant éliminé. Et je reste persuadé que l’équipe qui atteindra la finale remportera la coupe», nous dira-t-il.
Dj.O.
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27 janvier 2010 à 23 11 27 01271
La décision
La CAF sépare l’Algérie et l’Egypte
L’animosité existant entre l’Algérie et l’Egypte n’échappe à personne, que ce soit dans les deux pays (Egypte – Algérie), en Angola, où tout simplement dans le monde entier. Dans le moindre recoin de Benguela – le lieu qui abritera le match – les autochtones n’hésitent pas, dès qu’ils nous reconnaissent, à évoquer les relations tendues entre l’Algérie et l’Egypte. Cela n’a pas, également, échappé à la Confédération africaine de football, qui a décidé de séparer les deux délégations en désignant, pour les Algériens, comme lieu de résidence, la ville de Lobito distante de 30 km de Benguela. Les Egyptiens qui séjournent au centre-ville de Benguela depuis le début de la compétition, n’ont pas changé de lieu de résidence. Ils sont restés à l’hôtel Luso qu’ils occupent depuis plus de trois semaines vu que les Pharaons ont terminé le premier tour à la première place. Pour sa part, l’Algérie, qui vient de quitter Cabinda où elle était l’hôte de la Côte d’Ivoire, le leader du groupe B, a rejoint la ville de Benguela, hier, en fin de matinée. Les responsables algériens avaient initialement réservé l’hôtel Praia Morena, là où les Camerounais avaient séjourné pour préparer le match des quarts de finale, à quelque cent mètres du quartier général de l’Egypte. Mais la Confédération africaine de football ayant décidé de séparer les deux délégations, les camarades du capitaine Yazid Mansouri ont donc été affectés à l’hôtel O Navigente de la ville de Lobito. Il faut dire que cette structure hôtelière s’est avérée trop exiguë pour recevoir tous les membres de la délégation algérienne dont certains ont dû aller dans un autre hôtel.
Dj. O.
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27 janvier 2010 à 23 11 28 01281
L’apaisement
Saâdane : «Il faut que le bon sens et la sagesse l’emportent»
L’entraîneur national, Rabah Saâdane, pense que son équipe est prête pour la confrontation qui l’opposera à l’Egypte, demain, jeudi. «Nous sommes en pleine préparation pour ce match. Il sera certainement aussi difficile que les autres. Je pense que si nous parvenons à récupérer de notre précédente débauche d’énergie, je reste persuadé que nous allons réaliser un autre bon match», fera-t-il savoir. Le premier responsable de la barre technique des Verts souhaite que les débats ne sortent pas de leur cadre sportif. «Nous sommes en Coupe d’Afrique, nous voulons faire honneur au football africain, comme nous l’avons fait face à la Côte d’Ivoire. L’opposition Algérie-Egypte n’est qu’un match de football et il ne faut pas qu’il sorte de son contexte purement sportif. C’est un message que j’adresse à tout le monde et j’aimerais bien que cette polémique cesse. Nous sommes sur un terrain neutre et il est du devoir de tous les responsables, algériens ou égyptiens, de faire triompher le bon sens et la sagesse», soulignera-t-il. Etant donné que ce sera le quatrième match entre l’Algérie et l’Egypte en moins d’une année, nous avons demandé au sélectionneur national de nous dire si cela n’allait pas être une copie conforme aux deux précédentes rencontres entre les deux équipes, le coach Saâdane répond, à la fin de la séance d’entraînement d’hier : «Tous les matches sont différents. Il n’y en a pas un seul qui ressemble à un autre. L’équipe égyptienne est très en forme dans ce tournoi. Elle n’a perdu aucun match, donc, elle est confiante. Mais je dirais aussi que nous sommes dans un très bon état d’esprit surtout après nos derniers résultats. Nous montons en puissance et cela me laisse dire que cette rencontre sera d’un grand niveau et ce sera certainement un petit détail qui fera la différence.». A signaler que l’équipe est arrivée hier en fin de matinée à Benguela après avoir passé une autre journée à Cabinda.
Dj.O.
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27 janvier 2010 à 23 11 29 01291
Le bourreau
Antar Yahia à la recherche d’un nouveau défi
Le but du défenseur de l’Equipe nationale, Antar Yahia, face à l’Egypte à Oumdurman, restera gravé dans les annales du football algérien. Et cela se comprend puisqu’il a permis à l’Algérie de renouer avec le football mondial après 24 ans de traversée du désert. Le match de jeudi prochain, qui opposera l’Algérie à l’Egypte pour le compte de la deuxième demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations sera certainement particulier pour le joueur de Bochum. «Je reconnais que ce match possède une particularité pour toute l’équipe, pas uniquement pour moi, mais il faut absolument tourner la page des deux derniers matches entre les deux équipes. La confrontation de jeudi prochain (demain) se jouera dans un tout autre contexte. Nous allons jouer une demi-finale de la Coupe d’Afrique. Donc, nous allons tout faire pour passer l’écueil des Egyptiens et participer à l’ultime rencontre du tournoi. Nous devons faire le maximum pour atteindre cet objectif et penser par la suite à la finale et, pourquoi pas, ramener le trophée en Algérie. Pour cette raison, je dirais que le match face à l’Egypte sera un autre défi que nous voulons relever. Notre objectif réside dans le sacre final et pour que cela se réalise, il faudra absolument gagner notre prochain match et celui d’après. Nous allons l’aborder comme nous l’avons fait lors de nos précédente avec les mêmes ambitions et la même détermination», nous dira Antar Yahia.
Dj. O.
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27 janvier 2010 à 23 11 42 01421
Kolo Touré : l’Algérie mérite amplement sa qualification
Algerie Soir | Posté le : Mardi 26 janvier à 14:32 |
Kolo Touré : lAlgérie mérite amplement sa qualification Le défenseur international ivoirien de Manchester City (Premier League anglaise), Kolo Touré, a indiqué que la sélection algérienne mérite sa qualification pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2010, après sa victoire lundi devant la Côte d’Ivoire (3-2) à Cabinda (nord de l’Angola).
« La qualification de l’Algérie pour le dernier carré du tournoi n’a pas été volée. Les Algériens méritent d’y aller vu les bonnes choses affichées lors de cette rencontre, je leur souhaite une Suite…bonne continuation », a-t-il déclaré à l’APS.
La Côte d’Ivoire qui bénéficiait des faveurs des pronostics en se présentant dans la peau du principal favori de la compétition, n’a pas réussi à aller au-delà des quarts de finale, en dépit de la pléiade de joueurs dont elle dispose. Kolo Touré n’a pas trouvé d’explications à cette déroute.
« Franchement, je ne trouve pas les arguments pour expliquer cet échec qui nous fait mal au cœur car on a abordé le tournoi avec la ferme intention d’aller le plus loin possible. Maintenant, il faudra retenir les leçons pour repartir du bon pied », a-t-il ajouté. »On a bien entamé la rencontre avec ce but de Kalou qui est venu au tout début de la rencontre, mais nous avons reculé d’un cran pour laisser l’opportunité à l’Algérie pour égaliser à deux reprises », a-t-il dit.
Considéré comme l’un des cadres de la sélection ivoirienne, quart de finaliste également lors de l’édition 2008 qui s’est disputée au Ghana, Kolo Touré, relève la nécessité d’un sursaut d’orgueil. « On méritait mieux lors de cette CAN, avec cette génération de joueurs pétris de qualités, mais la chance nous a tourné le dos. Nous allons essayer de nous réconcilier avec nous mêmes d’abord, et avec le peuple ivoirien, qui est certainement très déçu », a-t-il ajouté.
L’ancien joueur d’Arsenal, affirme que la Coupe du Monde, prévue l’été prochain en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet), est une bonne occasion pour la Côte d’Ivoire pour se racheter. « La Coupe d’Afrique n’est désormais qu’un mauvais souvenir pour nous. Nous allons tout faire pour se rattraper et honorer le football ivoirien lors du Mondial, en dépit de la mission difficile qui nous attend », a-t-il conclu.
Lors de la Coupe du Monde, les coéquipiers de Didier Drogba évolueront dans le groupe G, aux côtés du Brésil, du Portugal, et de la Corée du Nord.
Aps
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27 janvier 2010 à 23 11 43 01431
Gomaâ : «L’Algérie est une équipe faible»
PUBLIE LE : 27-01-2010 | 00:00 | PAR Moumen A.
Zidan : «C’est une question de vie ou de mort»
Gomaâ revanchard
A l’instar de ses camarades Imad Meteeb et Saïd Moawadh, le fougueux défenseur central égyptien Wael Gomaâ n’a pas caché sa véhémence envers les Algériens en se montrant très offensif dans ses déclarations à propos du match face à l’Algérie. L’homme qui a remporté les deux dernières Coupes d’Afrique avec les Pharaons a déclaré : «Vous savez, les champions ne se soucient jamais du nom de leur adversaire. L’Algérie est une équipe modeste et d’un niveau inférieur à celui du Cameroun, du Nigeria ou de la Côte d’Ivoire !!!»
Zidan : «Face à l’Algérie, ce sera une question de vie ou de mort»
Dans un entretien publié sur le site eurosportarabe, l’attaquant égyptien du Borussia Dortmund, Mohamed Zidan, a qualifié la prochaine rencontre des demi-finales en Coupe d’Afrique des nations qui opposera l’Egypte à l’Algérie, demain jeudi, de «guerre». Il a toutefois reconnu qu’il ne souhaitait pas rencontrer les Algériens à ce stade de la compétition. «Face à l’Algérie, ce sera une question de vie ou de mort. Ce sera l’occasion pour nous de prouver au monde entier qu’on méritait de disputer le Mondial. Si on bat l’Algérie, on suivra la prochaine Coupe du monde sans remords.»
«On est bien supérieurs aux Algériens»
Interrogé à propos des pressions terribles que ses camarades ressentaient, à la veille de leurs retrouvailles contre l’Algérie qui les a privés du Mondial le 18 novembre dernier, Zidan rétorque : «Ce n’est pas vrai, on ne ressent aucune pression supplémentaire. Nous sommes les tenants du titre et notre niveau est bien supérieur à celui de l’Algérie. C’est à eux d’avoir peur. De toutes les façons, jeudi, tout le monde saura qui est le meilleur, car cette demi-finale de Coupe d’Afrique prouvera qui est vraiment le plus fort», avant d’ajouter : «Jamais une équipe au monde n’a pu remporter un trophée continental trois fois de suite. Cette année, l’occasion se présente à nous pour rentrer dans l’histoire du football mondial. On a gagné ce titre à six reprises et croyez-moi que nous avons très envie de brandir la Coupe d’Afrique une septième fois», a-t-il conclu
Synthèse Moumen A.
Lire la suite: http://www.lebuteur.com/can-2010/actualites/gomaa-lalgerie-est-une-equipe-faible#ixzz0dqqxYO2H
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28 janvier 2010 à 0 12 05 01051
Sport (Jeudi 28 Janvier 2010)
Rabah Saâdane à Liberté
“La différence se fera sur de petits détails”
Par : Rachid Abbad
Lu : (57 fois)
Saâdane a troqué sa casquette de technicien contre celle d’un diplomate en évoquant les relations entre l’Algérie et l’Égypte.
Liberté : L’heure de vérité approche ; dans quelques heures, le 3e acte entre l’Algérie et l’Égypte aura lieu. Dans quelles conditions va se dérouler cette demi-finale de la CAN-2010 ?
Rabah Saâdane : Je pense que c’est une rencontre qui se déroulera dans les meilleures conditions ; elle est très différente des deux précédentes qui ont eu lieu au Caire et à Khartoum. Ce n’est finalement qu’un match de demi-finale de Coupe d’Afrique, ni plus ni moins. Il faut, à mon avis, dépassionner les débats et éviter de tomber dans les mêmes erreurs. Laissons cette partie dans son cadre purement sportif et footballistique. Nous sommes deux pays frères, il faut qu’on donne une belle leçon de sportivité et de fair-play au monde.
Il y aura donc moins de pression par rapport aux deux précédents matches ?
Comme je l’ai dit, il ne faut pas tenter de sortir du cadre purement sportif. Les gens doivent savoir aussi que nous sommes en Angola, c’est un terrain neutre où, à mon avis, il faut réhabiliter l’image de marque de cette confrontation, en honorant le football arabe et africain. Je sais que toute la presse internationale présente ici veut vivre cette empoignade, c’est à nous de lui prouver que deux frères savent jouer au football et donner un exemple de sportivité et de fraternité. Les dirigeants des deux pays doivent travailler dans ce sens pour que le match soit une fête totale du football arabe et musulman. Je suis sûr que cette rencontre ouvrira, à mon avis, une nouvelle ère dans les relations des deux pays frères. Je demande aussi aux gens de la presse des deux côtés de faire preuve de retenue et de rester dans le cadre purement sportif. Le temps donc est venu pour tourner la page.
Juste après le match de la Côte-d’Ivoire, vous nous avez affirmé que votre principal souci est de récupérer les blessés. Peut-on savoir où vous en êtes avec votre infirmerie ?
Les joueurs commencent un peu à récupérer des gros efforts qu’ils ont déployés face à la Côte-d’Ivoire après 120 minutes d’une dure bataille sur un terrain très lourd. On craignait beaucoup plus pour Karim Ziani ; finalement, ce n’est pas aussi grave qu’on le pensait, sa blessure n’est pas méchante, il sera donc présent avec nous. Pour les autres joueurs, ce sont de petits bobos qui sont sur le point d’être réglés ; en principe, les choses vont mieux.
Le fait que l’Égypte jouera ce jeudi sa cinquième rencontre sur ce même terrain de Benguela n’est-il pas un avantage pour eux ?
Je ne le pense pas, c’est un match de demi-finale où il ne faut pas, à mon avis, tenir compte de ces paramètres. Chaque équipe s’est bien préparée, le terrain déterminera le finaliste. On a eu une journée supplémentaire de repos par rapport à eux, qu’on tentera de mettre à profit. Eux, ils ont cet avantage d’être sur place, ils n’ont pas voyagé comme nous de Luanda à Cabinda pour jouer face à la Côte-d’Ivoire ; le lendemain de cette rencontre, on refait nos bagages pour repartir vers la ville de Benguela. Vous voyez un peu les conditions. C’est pour cela que j’ai évoqué le problème de récupération, ce n’est pas évident avec tous ces déplacements qu’on a faits dans ce grand pays. Pour ce match, je pense que c’est la fatigue qui va rentrer en action pour les quatre équipes qualifiées aux demi-finales.
Doit-on comprendre par là que vous aviez besoin d’une petite période d’adaptation ?
Pas du tout, car on est toujours dans le même pays qui a les mêmes conditions climatiques. Si tel était le cas, nous serions partis vers la ville de Lubango, au Nord, pour nous acclimater. Ce n’est pas le cas, on est sur une ville côtière, la même que Luanda et Cabinda.
Que vous inspire l’heure du match fixé à 20h30 ?
Cela me rassure, car nous sommes la seule équipe de cette CAN qui a joué face au Malawi à 14h15 ; c’est ce qui explique notre défaite. Mais depuis que l’horaire a été avancé à 17h et 20h, on a fourni de grands matches. Prenez le cas du match contre la Côte-d’Ivoire ; s’il avait eu lieu à 15h, on n’aurait jamais produit ce beau spectacle et tous ces buts. L’heure du match est importante, surtout lorsqu’on joue dans un pays aussi chaud et humide que l’Angola. Je pense que les organisateurs ont bien fait de tenir compte de ce paramètre. Le match sera très emballé, j’en suis convaincu.
Y a-t-il un problème de récupération qui se pose pour vos joueurs ?
On est en train de travailler dessus, c’est le cinquième match de haut niveau qu’on jouera en l’espace de quelques jours. Si l’on arrive à bien récupérer, on fera un très bon match.
C’est le 4e match que vous disputez en une année contre l’Égypte ; y a-t-il une différence par rapport à celui que allez disputer ce jeudi ?
Tous les matches sont différents les uns par rapport aux autres. L’équipe de l’Égypte est en grande forme puisqu’elle n’a perdu aucun match durant son parcours en cette CAN, donc elle est en totale confiance ; nous aussi, nous sommes en forme, parce qu’on est en train de monter en puissance. Ce sera donc un grand match qui se jouera à un petit détail près.
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28 janvier 2010 à 0 12 07 01071
Alors que Chaouchi sera d’attaque face à l’Égypte
Yahia, Matmour et Bougherra risquent de rater la finale
Par : Samir Lamari
Lu : (15 fois)
Trois joueurs algériens sont sous la menace de suspension pour la finale de la CAN, en cas de qualification. Il s’agit, en effet, des deux défenseurs Antar Yahia et Madjid Bouguerra et l’attaquant Karim Matmour. Les trois ont été avertis lors du dernier match du quart de finale contre la Côte d’Ivoire. Ils sont appelé à faire preuve de beaucoup de prudence dans ce match d’aujourd’hui face à l’Egypte, car si l’un d’eux écope d’un deuxième carton jaune, il sera automatiquement suspendu pour le match de la finale. Enfin, notons que le gardien de but Fawzi Chaouchi sera d’attaque face à l’Egypte, lui qui est totalement rétabli de la blessure contractée face à la Côte-d’Ivoire.
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28 janvier 2010 à 0 12 08 01081
Sport (Jeudi 28 Janvier 2010)
Un journaliste irakien était présent dans l’hôtel de l’équipe d’Égypte le jour du match Algérie — côte-d’ivoire
“Les joueurs égyptiens ont vibré au second but ivoirien !”
Par : Samir Lamari
Lu : (40 fois)
Selon un confrère arabe travaillant pour le compte de la chaîne satellitaire arabe MBC, les joueurs de l’équipe de l’Égypte ont vibré lorsque, dans les dernières minutes de la partie, les Ivoiriens ont marqué le second but contre l’Algérie. “Depuis quelques jours déjà, je suis ici à Benguela pour suivre, dans le cadre de mon travail pour la chaîne MBC, les matches de l’Égypte lors du premier tour et lors des quarts de finale contre le Cameroun.
Donc j’ai beaucoup travaillé avec les Égyptiens et j’ai l’habitude de venir dans leur hôtel (Luzo) à Benguela. Le jour du match Algérie — Côte-d’Ivoire, j’étais à l’hôtel justement pour suivre avec des confrères égyptiens la rencontre à la télé. J’ai naturellement supporté l’Algérie, mais vraiment, j’ai été surpris de voir tous les Égyptiens soutenir ouvertement les Ivoiriens.
Quand les Ivoiriens ont marqué le second but, j’ai entendu des cris de joie dans tout l’hôtel, on aurait cru un tremblement de terre. Ils étaient tellement contents que cela m’a choqué car je pense qu’après tout, nous sommes tous des Arabes. Je ne pensais pas que la haine contre les Algériens pouvait atteindre ce niveau”, raconte-t-il. Et d’ajouter : “Mais rapidement, un silence de cathédrale est revenu dans l’hôtel après l’égalisation de l’Algérie. À la fin du match, avec la victoire des Algériens, on aurait pensé à un décès dans l’hôtel, tant l’ambiance était lourde. Ils vouent une haine viscérale ces Égyptiens, c’est impensable. Je parie même que certains joueurs n’ont pas dîné ce soir-là.”
Notre confrère précisera même que “certains Égyptiens lui ont reproché d’avoir manifesté sa joie après l’égalisation de Bougherra”. “Ils m’ont fusillé du regard comme si j’étais un traître. D’ailleurs, ils ne me parlent plus, ils ne veulent pas m’accorder d’interview. Pourtant en tant qu’Irakien, j’ai seulement supporté l’Algérie, comme tous les Irakiens dignes de ce nom je pense.
C’est ce que je leur ai expliqué, mais pour eux, c’est un acte de trahison, comme si j’avais comploté contre l’Égypte. J’espère vivement que l’Algérie gagne cette coupe.”
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28 janvier 2010 à 0 12 09 01091
Sport (Jeudi 28 Janvier 2010)
Karim Matmour à Liberté
“Si nous jouons notre football, les Égyptiens auront du mal à nous arrêter !”
Par : Samir Lamari
Lu : (11 fois)
Pour la seconde fois depuis le début de la CAN, l’attaquant Karim Matmour choisit les colonnes de Liberté pour évoquer le match contre l’Égypte, les capacités de l’EN à aller au bout de cette belle aventure, mais aussi son nouveau positionnement sur le terrain en pointe de l’attaque, comme il l’avait du reste souhaité dans ces mêmes colonnes.
Liberté : Lors de notre premier entretien à la veille du premier match contre le Malawi, vous aviez souhaité jouer en pointe de l’attaque, comme vous le faites du reste dans votre club à Mönchengladbach ; aujourd’hui, c’est chose faite…
Karim Matmour : C’est à ce poste que je me sens le plus utile, le plus efficace ; je suis en revanche à la disposition de l’entraîneur pour n’importe quelle mission qu’il me confie. Le plus important est de voir notre équipe continuer à gagner dans cette CAN.
Ce nouveau positionnement nous a permis surtout de marquer un but important contre la Côte-d’Ivoire qui a relancé l’EN dans le match…
Comment se présente pour vous cette demi-finale contre l’Égypte ?
Vous savez, c’est la demi-finale d’une Coupe d’Afrique des nations, donc c’est assurément un match difficile. Quel que soit l’adversaire, il faut s’attendre à une confrontation compliquée. Maintenant, c’est vrai, nous jouons contre l’Égypte, une équipe qu’on connaît très bien et qui nous connaît très bien ; la différence se fera encore une fois sur le terrain. C’est pour moi une finale avant l’heure !
Aucune appréhension particulière par rapport à ce match contre l’Égypte ?
Vous savez, le passé, c’est le passé, il faut oublier les dernières confrontations contre l’Égypte et leurs résultats. Chaque match a sa vérité et son histoire et une rencontre ne ressemble jamais à une autre. Nous devons nous concentrer uniquement sur cette demi-finale.
On a l’impression que cette belle victoire a procuré beaucoup de confiance à l’équipe…
L’équipe continue à progresser dans le jeu. Contre la Côte-d’Ivoire, nous avons passé un cap. Il est clair donc que la confiance augmente crescendo, mais ce n’est pas une fin en soi. Nous avons du boulot à faire et encore des petits détails à régler pour progresser davantage. Nous travaillons sur ces aspects-là à l’entraînement pour justement améliorer notre rendement.
Les Égyptiens parlent de revanche contre les Algériens ; pensez-vous que la pression est de leur côté ?
Moi je ne suis pas dans cet état d’esprit-là. Nous avons un match de football à jouer et nous devons le jouer pour gagner même si l’adversaire, c’est le vainqueur des deux dernières éditions de la CAN. Le reste ne nous intéresse pas. Maintenant, peu importe où se situe la pression.
Vous pensez que l’Algérie a les moyens de gagner cette Coupe d’Afrique ?
Je pense que nous avons les qualités pour réaliser cet objectif. Nous en avons le potentiel. Si nous jouons notre football, nos adversaires auront du mal à nous arrêter.
Ce matin, nous avons croisé votre ami, le Camerounais Idrissou Mohamadou qui évolue en Allemagne comme toi à Fribourg, et qui nous a demandé de vous dire ceci : “Karim, ramène-nous la Coupe d’Afrique en Allemagne” ; qu’en dites- vous ?
Ah bon, il a dit cela ? Sacré Idrissou ! Je suis désolé pour lui, j’aurais aimé le croiser en demi-finale contre le Cameroun, mais, c’est la loi du football. J’essaierai de gagner cette coupe, et je lui promets de la ramener chez lui en Allemagne.
Lors du dernier match contre la Côte- d’Ivoire, vous avez été sacré meilleur joueur du match. C’est réconfortant ?
C’est une récompense personnelle qui me fait, bien sûr, plaisir mais le succès est collectif. C’est grâce à mes coéquipiers qui m’ont mis dans de bonnes conditions que j’ai réussi le match.
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