par El-Guellil
L’environnement.
Le bio et la botanique.
Les fleurs, la nature quoi. Y paraît qu’on ne la respecte plus du tout. Que si on continue, on pourrait même la faire mourir. On a donc décidé de contrôler cette information. Très angoissés. Un matin. Les poubelles chargées de détritus dans notre ville. Nous nous étions organisés en brigade par quartier évidemment pour mieux se répartir l’étude. Une étude très terrain. Du concret. Nous voilà dans les quartiers populaires – là rien ne dépassait mais tout débordait – en fait pas le moindre gâchis domestique. Beaucoup de misère enfouie. Dans les quartiers plus huppés de la ville, même constat. Tout simplement parce que les autres du quartier voisin avaient déjà entrepris les fouilles avant notre arrivée.
Avant de penser à un tri sélectif pour aider au recyclage, il faudrait se renseigner sur nos comportements. Il n’y a rien à voir. Circulez ! Donc, où est l’abus décrit dans les médias. Il n’est pas issu de ceux-là. Nous avons élargi notre périmètre. Aux industries. Aux entreprises. Aux poids lourds. Là, immédiatement, les problèmes décrits se sont démontrés à nous sans effort. En fait, les odeurs comme les déserts laissés autour de leur infrastructure nous ont pollués immédiatement. Les yeux picotant, la peau démangeant, le feu brûlant, les pauvres gens vivant accrochés aux bidons-villes eux-mêmes disparaissant d’année en année par trop de laisser pour compte… Poussière même dans les «bidons-villas».
Avant de débattre du superflu, de ce qu’on doit faire pour sauver la nature. Sauvons-nous nous-mêmes. L’intérêt pour ces choses demande une richesse composée de temps et d’argent que n’ont pas les pauvres. Alors avant de penser à économiser la terre. La terre elle les consume tous les jours. Mettez des bottes sur vos têtes, l’auto-asphyxie c’est plus simple.
27 janvier 2010
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