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A J-1 du match Algérie-Egypte: Spéculations et pronostics

27 janvier 2010

Non classé

A J-1 du match Algérie-Egypte: Spéculations et pronostics

par M. A.

Plus de deux mois après leur qualification historique au Mondial 2010, qualification qui intervient après vingt-quatre années de disette, l’équipe nationale algérienne retrouvera sur son chemin l’Egypte, avec comme enjeu une place en finale de la 27e édition de la CAN-2010 qui se déroule en Angola.



C’est une certitude: ces retrouvailles de ce jeudi à Benguela feront, avant le jour J, les choux gras de la presse en général, et ce en raison de la rivalité existant entre les deux équipes. Les Egyptiens, pour rappel, n’ont pas digéré leur élimination du Mondial 2010 un certain 18 novembre à Oum Dermane, une élimination qui leur est restée en travers de la gorge et qui a été suivie du reste d’une campagne de dénigrement et d’acharnement contre l’Algérie avec ces attaques virulentes et sans relâche des médias en général, presse écrite, radio et TV, où à un moment donné, on a même frôlé une rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, et ce après le rappel et de l’ambassadeur d’Algérie au Caire et de celui d’Egypte à Alger. Malgré tous les appels au calme et des initiatives de réconciliation entre les présidents des deux fédérations de football, Mohamed Raouraoua et Ahmed Zaher, qui ont d’ailleurs échoué, la tension est certes tombée d’un cran au fil des jours. Mais ne dit-on pas qu’il faut se méfier du calme qui précède la tempête où les démons peuvent se réveiller, ce que nous ne souhaitons pas.

L’Egyptien Abou Rida, membre exécutif de la FIFA et membre influent de la Fédération égyptienne de football, et le président de la FAF ont montré l’exemple à suivre en s’échangeant des messages de félicitations après le passage aux demi-finales respectivement de l’Algérie et de l’Egypte.

Dans ce contexte, le sélectionneur national, Rabah Saâdane, leur a emboîté le pas en affirmant dans une déclaration à l’APS que dans ce genre de rencontres, le fair-play doit primer sur toute autre chose. «Quel que soit l’adversaire, il faut rester dans le cadre sportif. Le match face à la Côte d’Ivoire a été un exemple de sportivité et pour le développement de football en Afrique. Le sport doit rester aux sportifs. De toute façon, même les trois matches que nous avons joués contre l’Egypte, sur le terrain ça c’était très bien passé. Il faut arrêter, il faut aller au sport et c’est tout», dira-t-il.

Même l’ensemble de l’équipe nationale, qui a toutes les cartes en mains pour aller en finale, a compris le message en ne s’enflammant pas, comme l’aura souligné à l’APS Hameur Bouazza. «Il ne faut surtout pas trop s’emporter. Il va falloir se préparer sérieusement pour le prochain rendez-vous et bien se remettre en cause pour éviter toute mauvaise surprise». Il ajoutera : « Il faut garder le même état d’esprit pour bien entamer la demi-finale, et rendre heureux le peuple algérien et nous-mêmes». Sitôt connue l’affiche de la demi-finale Algérie-Egypte, la rue algérienne est partagée et les spéculations vont bon train entre supporters. Les plus modérés persistent et signent que seule la réalité du terrain tranchera et que le meilleur gagne. Dans le camp opposé, on insiste sur le fait que les Verts n’ont pas droit à l’erreur et doivent confirmer leur suprématie face à ce même adversaire. Et tout autre résultat que la victoire serait perçu comme une gifle après, disent-ils, tout ce qu’on a enduré après Oum Dermane. Même si la presse étrangère ne tarit pas d’éloges sur l’équipe nationale qu’elle donne pour favorite, entraîneurs et anciens internationaux algériens sont sur la même longueur d’onde en insistant sur le mot vigilance, qui doit guider la démarche des Verts ce jeudi à Benguela.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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8 Réponses à “A J-1 du match Algérie-Egypte: Spéculations et pronostics”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Pour répondre aux voeux des joueurs algériens

    par Kamel Mohamed
    Air Algérie prête à déplacer 1.000 supporters à Benguela Mille places ont été réquisitionnées par la compagnie aérienne Air Algérie pour le transport des supporters algériens désireux de se rendre à Benguela (Angola), où se déroulera demain la demi-finale de la CAN opposant les équipes de football d’Algérie et d’Egypte.

    Selon le président-directeur général d’Air Algérie, Wahid Bouabdellah, le prix du billet est de 60.000 dinars, y compris le billet du stade, alors que son prix réel (commercial) est de 250.000. Le tarif du billet a été réduit grâce à la contribution et au soutien de l’Etat et de plusieurs sponsors afin de permettre à des supporters de se rendre en Angola.

    Le P-DG d’Air Algérie a tenu à préciser que le déplacement à Benguela est payant et qu’il n’y pas de billet gratuit, alors que le billet d’accès au stade est du ressort de l’ambassade d’Algérie à Luanda. Aussi, les supporters devraient se rapprocher des agences de l’Office national algérien de tourisme.

    Bouabdellah a également souligné que sa compagnie reste contrainte de ne transporter que 1.000 supporters en raison des capacités d’accueil très limitées de l’aéroport de la petite ville de Benguela. Aussi, les avions devant assurer le déplacement des supporters algériens seront immobilisés à l’aéroport de Benguela afin de rapatrier les inconditionnels des Verts immédiatement après la fin de la rencontre. Autrement dit, les supporters n’auront pas de contraintes d’hébergement puisqu’ils seront acheminés à leur arrivée vers le stade et regagneront Alger après le match. Au cas où l’équipe nationale se qualifie en finale, le match se déroulera dans la capitale angolaise, Luanda, dont l’aéroport a davantage de capacités d’accueil. Le pont aérien Alger-Luanda verrait alors un déferlement plus important de supporters algériens.

    La décision des plus hautes autorités de l’Etat de réduire considérablement le prix du billet d’avion vient en réponse aux joueurs qui ont souhaité la présence de supporters algériens en Angola.

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Les Verts pour une mise au point

    par Kamel Mohamed
    Après chaque match gagné par l’équipe nationale de football, joueurs, entraîneur et président de la FAF affirment que la victoire est une preuve que l’Algérie mérite sa qualification en Coupe du monde.

    Ces déclarations sont en fait des réponses aux Egyptiens qui, en mauvais perdants, auront utilisé tous les moyens pour ternir la qualification de l’équipe nationale arrachée un certain 18 novembre 2009 à Khartoum, lors du match-barrage ayant opposé l’Algérie et l’Egypte. La calomnie, la diffamation, les injures et toutes les insanités lâchées par les Egyptiens (médias, institutions et officiels) ont terriblement affecté l’ensemble des Algériens sans exclusive, notamment les joueurs qui, à chaque fois, tentent de prouver qu’ils ont arraché leur qualification en Coupe du monde sur le terrain et de haute lutte.

    Cette Coupe d’Afrique des nations sera ainsi une occasion pour les Ziani, Halliche et autre Antar Yahia de confirmer leur supériorité sur ces Egyptiens qui les ont dénigrés et taxés de tous les noms d’oiseaux. Après que leur sang eut coulé au Caire le 14 novembre dernier, les héros d’Oum Dermane sont ainsi appelés à mettre un terme aux invectives des Egyptiens qui ne les lâchent pas : en témoignent les commentaires jubilatoires, voire moqueurs des médias égyptiens après la défaite de l’Algérie devant le Malawi, au premier match du premier tour de la CAN. Les joueurs sont ainsi investis d’une mission pour honorer toute une patrie, tout un peuple, quand on se rappelle des déclarations des artistes égyptiens, pourtant accueillis avec faste en Algérie, ou de ces avocats et autres juristes égyptiens ayant brûlé le drapeau algérien, sans oublier les atteintes portées aux martyrs de la glorieuse Révolution algérienne.

    Les joueurs ont certainement en mémoire la joie ayant envahi tout le pays après la victoire d’Oum Dermane. Ce fut une deuxième fête de l’Indépendance. Les héros d’Oum Dermane et les vaillants guerriers de Cabinda ont ainsi cette lourde mission de préserver l’honneur et la dignité de tout un peuple, toute une nation !

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    Parlons foot !

    par Notre Bureau De Bruxelles: M’hammedi Bouzina Med
    Et si les ambassadeurs d’Algérie et d’Egypte assistaient, côte à côte, à la tribune officielle, à la demi finale Algérie-Egypte? Les joueurs eux, si vous l’avez oublié, se salueront sur le terrain.

    Il ne faut pas se le cacher : quel que sera le résultat final du match Algérie-Egypte de jeudi, il laissera des traces durables dans les deux camps, chez les deux peuples. Deux alternatives se poseront aux deux pays : un divorce douloureux ou une réconciliation définitive qui résistera aux épreuves du temps. A bien y réfléchir, pourquoi la rencontre de jeudi ne serait-elle pas l’occasion de jouer au football, et rien que le football ? Pourquoi ne serait-elle une rencontre sportive qui, comme le dicte l’esprit sportif, sert à magnifier les retrouvailles, à raviver la fraternité et la solidarité ? La compétition sportive n’est pas la guerre. C’est tout le contraire. Depuis l’origine, depuis Athènes et les jeux d’Olympie, la compétition sportive a été inventée pour contenir l’affrontement et la violence. Qui empêche les ambassadeurs algérien et égyptien accrédités à Luanda (Angola) d’assister à la demi-finale de Dame Coupe d’Afrique, côte à côte dans la tribune officielle, et de féliciter les deux équipes à la fin du match, quel que soit le résultat ?

    Le politique, qui envahit le monde du football sans retenue aucune, est-elle capable de se réhabiliter, un minimum, par… le foot ? Parce que les joueurs des deux équipes, eux, se salueront au départ du match et à la fin. Qu’ils perdent ou qu’ils gagnent, les grands sportifs se congratulent parce qu’ils savent que si le résultat compte, le spectacle qu’ils offrent aux supporters et au reste du monde est tout aussi important. Les Algériens ont plébiscité leur équipe nationale de football comme le premier parti politique algérien. Ils n’ont pas tort, tant les partis politiques déçoivent par leur étroitesse de vue et leur manque de conviction dans les capacités du peuple à bâtir un grand pays. L’équipe nationale de football leur démontre que c’est possible, dès lors que l’engagement et la foi en une mission sont assimilés et intronisés au plus profond de soi.

    Pour tout dire, ce n’est pas la victoire du team algérien sur celui égyptien au Soudan qui a créé le climat malsain et dangereux pour les deux pays. C’est, comme il a été clairement démontré, le pouvoir politique égyptien, relayé par ses serviteurs dans les médias. A leur corps défendant, les joueurs des deux équipes n’ont fait que jouer au football dans un match décisif. Bien sûr, on sait tout cela, mais la crainte est grande que la rencontre de jeudi ne soit une nouvelle fois utilisée d’abord par le pouvoir égyptien, notamment la famille des Moubarak, pour en finir avec ce qui reste de la relation cordiale avec l’Algérie.

    C’est tout le piège que doivent éviter les Algériens, gouvernant, peuple et… médias. Nous sommes en devoir de garder toute notre lucidité en ces moments d’exceptionnelle ferveur populaire autour du sort de l’équipe nationale de football. Et de grâce, n’allons pas chercher les raisons de la victoire ou de la défaite 1.000 ans en arrière sur qui a fondé Le Caire, ou plus grave encore, qui a fait perdre les guerres de 1967 et 1973 contre Israël ! Comment alors expliquer à nos enfants toutes nos autres défaites, à commencer par celles contre le sous-développement, le régionalisme et notre incapacité à bâtir la moindre des solidarités ? Que la cause de tout cela est un match de football !? Et puis les 22 acteurs de terrain, doit-on leur imposer en plus de l’angoisse de l’enjeu du match, celle de l’histoire de nos peuples, histoire qui, elle aussi, est otage des pouvoirs politiques successifs en Egypte comme en Algérie. La plus grande victoire de jeudi ne peut être que celle d’un retour à la raison des politiques égyptiens et qu’ils reconnaissent que dans une compétition sportive, il y a forcément un gagnant et un perdant. Et qu’il y aura bien d’autres occasions de rencontres sportives de tous genres, et que ce sera toujours ainsi. Que le meilleur gagne !

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  4. Artisans de l'ombre Dit :

    Nedjma offre des facilités aux supporters des Verts

    par M. M.
    Nedjma, l’opérateur de téléphonie mobile, lance une vaste campagne de communication pour encourager les Verts et offre aux supporters algériens de nombreuses facilités pour leur permettre de soutenir les Verts dans les meilleures conditions, et ce à la veille de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations CAN 2010. Ainsi, M. Joseph Ged, directeur général de Wataniya Telecom Algérie-Nedjma, a indiqué que «L’équipe nationale a hautement mérité sa place en demi-finale. Pour ma part, je n’ai jamais douté de son fort potentiel et du grand talent de nos joueurs et du staff qui les encadre. Je leur souhaite de rentrer au pays avec le trophée qui se trouve, aujourd’hui, à portée de main.»

    D’autre part, Nedjma rappelle que dès la qualification héroïque de l’EN en demi-finale et l’annonce par les autorités d’ouvrir un pont aérien vers l’Angola, elle a été la première entreprise à offrir une contribution financière de 15 millions de dinars pour assurer le transport des supporters désirant soutenir les Verts en Angola. A noter que Nedjma offre déjà la roaming gratuit vers l’Angola depuis le début de la CAN 2010, ceci en plus d’une large campagne de communication et des messages de soutien sur tous les supports médiatiques.

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  5. Artisans de l'ombre Dit :

    L’équipe nationale à pied d’oeuvre à Benguela

    par K. M.
    L’équipe nationale de football est arrivée hier, en début d’après-midi, à Benguela, où elle affrontera demain (20h30) son homologue égyptienne pour le compte de la demi-finale de la CAN qui se déroule en Angola (10-31 janvier).

    Selon les informations recueillies au niveau de la FAF, l’équipe est mise dans des conditions lui permettant de bien préparer son match contre l’Egypte. Aucun détail n’a été négligé, dans la mesure où un staff s’occupe exclusivement de la logistique.

    Hier, l’équipe s’est entraînée sur le terrain principal où se jouera le match contre l’Egypte. Le dispositif tactique en prévision de cette rencontre a été travaillé au cours de cette séance.

    L’entraîneur national, Rabah Saâdane, a indiqué qu’il n’a pas négligé la récupération après les efforts fournis par les joueurs contre la Côte d’Ivoire. Il s’est plaint aussi des blessures de certains joueurs, tout en rassurant que le staff médical travaille d’arrache-pied pour que tous les blessés soient rétablis avant la rencontre. En ce sens, Saâdane a fait savoir que le gardien de but Fawzi Chaouchi et le milieu de terrain Karim Ziani sont soumis à des soins intensifs. Ils seront alignés contre l’Egypte, a encore rassuré Saâdane.

    Il a également souligné qu’un travail psychologique est mené aussi bien par le staff technique que par les responsables de la FAF auprès des joueurs, qui retrouveront les Egyptiens pour la quatrième fois en sept mois. Les deux équipes se connaissent parfaitement, les Egyptiens aspirant à garder le titre de champion d’Afrique, alors que les Algériens ambitionnent d’atteindre la finale de ce tournoi.

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  6. Artisans de l'ombre Dit :

    Une autre théorie pour relancer le pays dans les airs

    par Kamel Daoud
    Une théorie de la restauration de l’Algérie comme pays habitable et pas invivable se pose cette question: «Pourquoi notre Etat, régime, Pouvoir, ministres et Calife ne sont pas comme Saâdane ?», calmes, sages, heureux, gagnant-gagnant pour tous et humbles comme c’est impossible pour tout décolonisé et décolonisateur. Une façon de dire que le mal est dans l’entraîneur de la RADP ou ses entraîneurs. Suite…Avec des Pères du peuple comme le sélectionneur national, il est supposé que le pays pourrait aller tirer des penaltys sur la lune, contre le sous-développement et qu’on sera tous gagnants là où nous allons rien qu’en chantant l’hymne et en agitant des drapeaux. Est-ce vrai ? A moitié, pour être juste. Car l’autre question est encore plus vraie: «Pourquoi n’avons-nous pas un peuple qui ressemble à nos joueurs de l’EN ?». Car il ne suffit pas d’avoir un bon entraîneur, mais aussi de bons joueurs pour jouer le ballon avec la lune. On s’imagine donc une équipe de foot qui nous ressemble tous, bons ou mauvais, citoyens ou pirates, barbus ou imberbes, et ce que pourront être ses résultats.

    Imaginez un Chaouchi qui laisse passer le ballon de l’adversaire contre un lot de terrain, un Matmour qui ne croit même plus en ses propres jambes chaque matin, un Halliche qui ne songe qu’à émettre des fatwas contre les couples, un Saïfi soucieux de vendre des maillots de jeu par le biais de son propre fils sans appels d’offres et à travers des sociétés de consulting fictives. Imaginez ce que sera l’EN, même avec un Saâdane, avec des défenseurs qui ne discutent que d’augmentations de primes, des attaquants réduits à des importateurs après la mort de Boumediene et un pharmacien comme équipe médicale soucieuse de récupérer l’argent des oeuvres sociales et de lancer une compagnie aérienne vers l’Angola au lieu d’en rapporter la coupe et un second entraîneur qui louche tout le temps vers le coup d’Etat masqué et la manipulation des faux billets de stade.

    Avec une telle EN molle du tibia et de la volonté, défaite dès le premier cri, qui en veut à ses ancêtres et ses descendants, qui réclame tout le temps un meilleur repas et dont la moitié est pourrie et l’autre moitié est réduite à la défaite mentale, on ne peut pas gagner même contre le vent. La défaite de l’EN face au Malawi a duré le temps d’un match il y a deux semaines, chez nous elle dure depuis des décennies sans que personne ne s’en excuse ni y trouve à redire ni à faire. On comprend alors pourquoi tout ce pays demande à Saâdane ce qu’il ne peut plus demander à lui-même: gagner et être heureux, s’imposer et aller vers le plus haut.

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  7. Artisans de l'ombre Dit :

    Maak yal khadra

    par El-Guellil
    L’environnement.

    Le bio et la botanique.

    Les fleurs, la nature quoi. Y paraît qu’on ne la respecte plus du tout. Que si on continue, on pourrait même la faire mourir. On a donc décidé de contrôler cette information. Très angoissés. Un matin. Les poubelles chargées de détritus dans notre ville. Nous nous étions organisés en brigade par quartier évidemment pour mieux se répartir l’étude. Une étude très terrain. Du concret. Nous voilà dans les quartiers populaires – là rien ne dépassait mais tout débordait – en fait pas le moindre gâchis domestique. Beaucoup de misère enfouie. Dans les quartiers plus huppés de la ville, même constat. Tout simplement parce que les autres du quartier voisin avaient déjà entrepris les fouilles avant notre arrivée.

    Avant de penser à un tri sélectif pour aider au recyclage, il faudrait se renseigner sur nos comportements. Il n’y a rien à voir. Circulez ! Donc, où est l’abus décrit dans les médias. Il n’est pas issu de ceux-là. Nous avons élargi notre périmètre. Aux industries. Aux entreprises. Aux poids lourds. Là, immédiatement, les problèmes décrits se sont démontrés à nous sans effort. En fait, les odeurs comme les déserts laissés autour de leur infrastructure nous ont pollués immédiatement. Les yeux picotant, la peau démangeant, le feu brûlant, les pauvres gens vivant accrochés aux bidons-villes eux-mêmes disparaissant d’année en année par trop de laisser pour compte… Poussière même dans les «bidons-villas».

    Avant de débattre du superflu, de ce qu’on doit faire pour sauver la nature. Sauvons-nous nous-mêmes. L’intérêt pour ces choses demande une richesse composée de temps et d’argent que n’ont pas les pauvres. Alors avant de penser à économiser la terre. La terre elle les consume tous les jours. Mettez des bottes sur vos têtes, l’auto-asphyxie c’est plus simple.

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  8. Artisans de l'ombre Dit :

    Remake

    par Yazid Alilat
    Ce sera comme un remake, avec tous les ingrédients si chers à Sir Alfred Hitchcock. Le match de demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations 2010 entre l’Algérie et l’Egypte est de ces événements rarissimes qui ne se répètent qu’une fois tous les dix, vingt ans.

    Ainsi donc, après les péripéties des éliminatoires de la Coupe du monde, les deux équipes algérienne et égyptienne se retrouvent cette fois encore sur une terre africaine, pour le compte d’un match décisif, celui du ticket pour la finale d’une édition que les Fennecs ont appris à savourer au fil des matches. Bien sûr, il y aura encore une fois de la passion, du chauvinisme, de la pression et de la revendication nationaliste au cours des 24 heures qui nous séparent de cette rencontre qui s’annonce palpitante. Les Algériens, à l’image de leur coach, savent que ce ne sera qu’un match de football, une simple rencontre, aussi décisive soit-elle, qu’il faudra jouer avec les tripes. Rien de plus. Un match qui sera suivi par d’autres matches avec les Pharaons, que l’on veuille ou pas, à moins de changer de continent.

    Par contre, il est tout aussi vrai que les Algériens ne voudront pour aucune once d’or verser dans la démesure à l’occasion de cette chaude demi-finale entre les Fennecs et les Pharaons. Pour autant, le danger, réel celui-là, est de voir les bords du Nil gargouiller et tourbillonner autour de cette rencontre. L’occasion est ainsi trop belle pour les Egyptiens de tenter de prendre leur revanche sur les Algériens, tant sur le terrain sportif qu’ailleurs. Ils ont donné un bel aperçu de leur chauvinisme lors du match d’appui d’Oum Dourman. Ce risque de voir certains milieux au Caire enfourcher prestement cette monture que représente le match de jeudi est réel. Mais espérons que cette fois-ci les ardeurs se calment côté égyptien, pour ne laisser place qu’à l’esprit sportif, celui qui doit guider toute sélection arabe, maghrébine et africaine dans les joutes internationales.

    Car à Alger, on a horreur de la «danse du ventre», et, encore plus, de fouler au pied pour des futilités passagères tous les principes qui ont été défendus par les leaders arabes, à commencer par les Algériens, pour afficher une belle solidarité face à l’ennemi commun, le sionisme et ses relais dans les pays arabes.

    Entendons-nous bien : la demi-finale Algérie-Egypte de jeudi à Benguela ne sera et n’est qu’une partie de football. On applaudira le vainqueur, quel qu’il soit, même si on aimerait que ce soit les Verts. Mais le fait est que ce sera une sélection de «chez nous», même si, tous comptes faits, nous sommes nous aussi Maghrébins, Africains et Arabes. Et si l’Algérie ne s’était jamais départie de son sérieux lors des tristes événements de novembre 2009 au Caire, ainsi que des attaques gratuites de certains milieux politiques en Egypte contre les symboles chers aux Algériens, il est tout à fait recommandé que l’autre partie en fasse de même avant, pendant et après ces autres «retrouvailles» entre les deux sélections de football.

    C’est vrai que le sport roi déchaîne les passions, mais il ne faudrait pas qu’elles sortent du cadre sportif. Les deux pays ont d’autres préoccupations, notamment l’Algérie, pour oublier que le match de jeudi n’est qu’une rencontre de football.

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