Les Verts retrouvent “l’ennemi intime” en demi-finaleDéfaite interdite !
Qui l’eût crû ! Les deux équipes qui ont bousculé le cours des relations entre leurs deux pays se retrouvent pour un match décisif sur plusieurs plans.
Si pour les organisateurs, le match de demain est une rencontre quelconque, il ne sera pas de même pour les deux belligérants. C’est une rencontre de confirmation pour le vainqueur de Khartoum et un affront à laver pour le vaincu. Le match de demain entre le onze national et l’équipe égyptienne prend d’ores et déjà l’allure d’une finale avant la lettre. Les enjeux dépassent de loin ceux d’un simple match de football.
Les deux pays sont sur le qui-vive depuis la qualification de l’Egypte face au Cameroun avant-hier pour qu’elle retrouve pour le compte des demi-finales, les Fennecs. L’importance de la rencontre, pour les deux pays est capitale. Si en Egypte, le pouvoir de Moubarak s’en est investi politiquement, il n’en demeure pas moins qu’en Algérie, une défaite face à l’Egypte peut provoquer un malaise chez les fans des Verts, et surtout, elle mettra fin, d’une manière brusque à tout cet enthousiasme qui anime les jeunes et sur lequel les pouvoirs publics ont aussi investi.
Si l’équipe d’Egypte gagne la partie, c’est toute l’œuvre des Verts, depuis les éliminatoires, qui s’effritera comme un château de cartes. Et s’ils perdent, les Verts confirmeront, encore une fois, leur grandeur.
Entre l’assurance des uns et l’appréhension des autres, les fans sont écartelés entre une crainte d’un adversaire hargneux et une sérénité confiante quant à la capacité des Verts à rééditer l’exploit de Khartoum. Ceci ne va pas sans dire toute la pression qui anime les deux camps, en ce moment où tous les regards sont braqués sur Benguela, la ville qui accueillera la confrontation. Les Pharaons ne vont pas se laisser impressionner par le jeu des Fennecs, lesquels ont montré, face aux Ivoiriens, leur stature de mondialistes. Ils ne partiront pas uniquement pour jouer au match de football. C’est depuis leur défaite à Oum Dourmane qu’ils souhaitent ardemment rencontrer les Verts pour prendre leur revanche. Une revanche pour dire que la suprématie égyptienne sur plusieurs plans ne souffre d’aucune équivoque.
Cette rencontre déborde déjà du terrain sportif. Les préparatifs ne concernent pas uniquement les deux équipes. C’est le branle-bas du combat chez les médias, les pouvoirs publics et chez les fans des deux camps. A écouter seulement les commentateurs des chaînes de télévision égyptienne pour comprendre que, même avec le ton assez inaudible des anti-Algérie, la rancune vivace sera l’arme des Hassan, Meteeb and Co.
Même sentiment chez l’Algérien qui n’arrive toujours pas à oublier toutes les insultes et souillures proférées par les Egyptiens à l’encontre de notre guerre de Libération et contre la mémoire de nos martyrs. Et ce n’est pas pour demain que les Algériens se débarrasseront de ce fardeau d’insultes orchestré par les médias de Oum Eddounia contre leur pays.
La crise provoquée par le match de Khartoum n’arrive toujours pas à tirer à sa fin. Les deux ambassadeurs des deux pays ont quitté sous la déferlante médiatique leurs postes respectifs, sans pour autant reprendre du service après que la tempête se soit calmer.
Le match de demain sera-t-il un retournement de situation ? Nul ne pourra exclure cet état de fait surtout, si les supporters des deux équipes décident d’envahir l’Angola, pour soutenir leurs équipes. Dans ce cas de figure, la rencontre réoccupera, comme lors des éliminatoires jumelées de la CAN et du Mondial-2010, le terrain médiatique et surtout politique.
L’Egypte comme à son accoutumée, récidivera, via ses cercles médiatiques dans l’insulte, la provocation et la diffamation, surtout si leur équipe viendrait à perdre.
Du côté algérien, une défaite sur le plan sportif sera difficile à accepter et par les joueurs qui, jusque-là, ont fait preuve de prestations propres des grandes équipes européennes, et par les supporters qui ont trouvé en la balle ronde, un canal pour laisser exploser leur joie et leur soif d’affirmation. Face à un adversaire aussi rigide, armé de haine, de ressentiments et de rancune, la défaite est interdite !
Mohamed Mouloudj
27 janvier 2010 à 12 12 15 01151
permettez moi dem’adresser à nos jeunes artistes de la CAN 2010,le peuple algérien vous fait confiance, vous êtes les meilleurs et vous gagnerez demain.comme ça on confirmera la victoire de el KHARTOUM pour mieux la savourer.de tout coeur rabi maakoum.