Le Carrefour D’algérie
date();Mardi 26 Janvier 2010
Les AlgEriens ont atteint les demi-finales
Chapeau bas… Les Hommes !
Ils nous ont fait rêvés, ils nous ont fait vivre des moments inoubliables. En les voyant jouer contre l’Egypte le 18 novembre dernier, on a cru avoir tout vu de ces Guerriers du désert, mais plus de deux mois après, on a eu à voir un autre match référence des Fennecs.
Ils ont confirmé que la qualification face à l’Egypte n’était pas un exploit isolé ; alors que la défaite du Malawi était un simple accident de parcours, les Algériens ont fait tomber les Eléphants, le grand prétendant de cette 27ème CAN.
Personne n’aurait parié sur ce scénario, c’était un match fou, fou, entre Algériens et Ivoiriens. Les protégés de Sâadane nous ont fait vivre des moments de joie inscriptibles, l’Algérie a battu avec art et manière les Eléphants où ils ont montré qu’ils n’ont rien à envier à ces stars ivoiriennes. Sur le terrain, on n’a ressenti aucune différence, au contraire, ce sont les Algériens qui étaient les Eléphants !
Pourtant, les Verts ont commencé le match timidement, pour ne pas dire catastrophique, puisque dès la 3’, les Eléphants ont ouvert la marque par le biais de Salomon Kalou, sur une erreur défensive. Les 20 premières minutes, les Algériens étaient à côté de la plaque, d’ailleurs on craignait le pire, mais au fur et à mesure, les Verts ont commencé à retrouver leur verve et inquiéter les Ivoiriens et juste avant la mi-temps, sur un centre en profondeur de Mansouri, Matmour récupère le ballon aux abords de la surface de vérité et bat rapidement Barry, égalisant après un tir qui ricochet sur le poteau avant de rentrer. C’était le bon moment pour égaliser, avant la mi-temps. Durant le second half, l’Algérie s’est montrée encore plus entreprenante en dominant son vis-à-vis, au moment où les Ivoiriens se contentaient de contres très dangereux, menés par la triplette, Kalou Gervinho et Drogba, sans oublier Yaya Touré, qui vient de derrière. Les Algériens aurait pu inscrire un second but à la 68’, lorsque Matmour rata son face-à-face avec Barry. Mais au moment où l’on croyait qu’on se dirigeait vers les prolongations, à une minute du coup sifflet final, le rentrant Kader Keïta ajouta le second but, d’une façon très splendide. A ce moment-là, on croyait que le rêve était brisé, pour les Algériens, mais ces derniers ne cédèrent jamais, puisque dans le temps additionnel, un centre de la gauche très précis de Belhadj, Bougherra, le «Magic » au second poteau, de la tête, remet les pendules à l’heure…C’était vraiment Magic, ce but a rendu le sourire à tous les Algériens.
Dans les prolongations, s’ils avaient mal débuté le match, ils ont bien commencé les prolongations, puisque sur un centre du métronome Ziani, le rentrant Bouazza ajoute le troisième but pour les Verts, le reste du temps, les Algériens auraient pu ajouter d’autres buts, avec énormément d‘occasions ratées, mais aussi beaucoup de frayeurs, notamment avec Chaouchi, qui était très courageux. Au finish, les Algériens ont tenu bon et ont écrit une autre page de l’histoire du football algérien… Ce match restera à jamais dans les annales du football africain et même Mondial.
L.Brahim
26 janvier 2010
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