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SUR LE FRONT ÉGYPTIEN VIENT DE PARAÎTRE AUX ÉDITIONS ALPHA-Khaled Nezzar brise l’amnésie

25 janvier 2010

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SUR LE FRONT ÉGYPTIEN VIENT DE PARAÎTRE AUX ÉDITIONS ALPHA
Khaled Nezzar brise l’amnésie
25 Janvier 2010 – Page : 21

Le général-major déchire le «voile» entretenu jusque-là, par les autorités égyptiennes autour du martyre des soldats algériens sur le sol de Oum Eddounia.

Sur le front égyptien, la 2e Brigade portée algérienne 1968-1969, est le titre du nouveau roman du général en retraite Khaled Nezzar, qui a animé une conférence de presse hier dans l’après-midi au siège d’Alpha Design, éditrice de ce livre au niveau de la Safex à Alger. «Pourquoi ce livre dans ces moments exacts?», s’est questionné le conférencier avant même que les journalistes le fassent. Car cette publication s’inscrit dans un contexte particulier. C’est celui de la crise diplomatique algéro-égyptienne provoquée par la double confrontation entre les Fennecs et les Pharaons.
Pour rappel, quelques têtes de la «Noukhba», avaient poussé l’indécence jusqu’à porter atteinte aux symboles de la nation algérienne. A cela s’ajoute l’amnésie entretenue par les autorités égyptiennes autour du martyre des Algériens sur le sol égyptien. 20.000 soldats, officiers, sous-officiers et hommes de troupe, issus en majorité des rangs de l’Armée de libération nationale (ALN), ont séjourné sur le front de 1967 à 1971 et de 1973 à 1975. Au cours de ces années, des centaines de chars, de canons, d’engins et de véhicules de combat, et près d’une centaine d’avions furent cédés gratuitement à l’Egypte, alors que d’autres unités de chars et d’avions y séjourneront de 1973 à 1975. «Plus de 100 combattants de tous grades tomberont au champ d’honneur, pour la plupart rescapés des maquis de l’immense et noble Révolution algérienne. Ce chiffre, s’il peut paraître peu élevé comparativement aux pertes lors d’une guerre frontale, ne se situe pas moins dans la norme s’agissant d’une guerre d’usure», se souvient le général en retraite.
Preuve en est, les musées égyptiens ne gardent aucun témoignage historique sur la participation militaire active de l’Algérie dans ce conflit. «En visite dans un musée du Caire consacré aux différentes guerres israélo-égyptiennes, un de mes amis a noté qu’aucune pancarte ni même une simple allusion n’est faite à la participation de la partie algérienne à ce conflit», a souligné notre interlocuteur.
En guise de réplique à l’ingratitude de cette prétendue «Noukhba», le général en retraite veut combattre l’amnésie égyptienne avec ce nouveau-né, apportant ainsi, un éclairage sur l’effort soutenu et consenti par l’Algérie pour venir en aide à ce pays tout au long des guerres de 1967 et 1973, à la charge pleine et entière de l’Algérie. «Toutes ces raisons m’ont amené à changer d’avis et à tout consigner dans un livre, pour l’histoire de demain. Car, par le passé, j’ai hésité à étaler mes souvenirs dans un recueil, excepté la publication d’une partie de mes mémoires dans deux quotidiens nationaux», a-t-il fait savoir. Ainsi, l’ouvrage du général se veut une digression dans l’histoire contemporaine des conflits arabo-israéliens. De ce fait, il met à terre la politique égocentrique de l’Egypte. En effet, «Misr Oum Eddounia» s’est enlisée dans une démarche frisant le paternalisme sur les questions liées au monde arabe.
Laquelle démarche a provoqué «la dévalorisation des réunions au Sommet des chefs d’Etat de la Ligue arabe, l’impossibilité pour cette dernière d’apporter des solutions arabes à des problèmes interarabes, de réussir à faire converger leurs visions sur les relations arabes avec Israël, des Etats au bord de la désintégration, suite au réveil de certains clivages confessionnels et identitaires là où il n’existe pas d’identités collectives et intégrantes, des alignements sur des puissances étrangères perçus comme pouvant garantir la stabilité des pays et des régimes en insuffisance de légitimité.»
Donc, la parution de ce livre maintenant, vise la redéfinition des liens entre les pays arabes.
De même, cette publication a pour ambition d’ouvrir, en Algérie, un débat portant sur des choix à faire entre des espaces géopolitiques auxquels il faudra s’arrimer.

Idir AMMOUR

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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Une réponse à “SUR LE FRONT ÉGYPTIEN VIENT DE PARAÎTRE AUX ÉDITIONS ALPHA-Khaled Nezzar brise l’amnésie”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Khaled Nezzar : « l’Egypte est un pays en déclin »
    Merouane Mokdad

    L’ex-général Khaled Nezzar a affirmé, dimanche 24 janvier à Alger, avoir été choqué par les attaques égyptiennes qui ont ciblé l’Algérie après le match de qualification à la Coupe du monde de football du 18 novembre dernier à Khartoum. « Les Egyptiens ont dépassé toutes les limites. Ils ont insultés les martyrs de la guerre de libération nationale et ont osé brûler notre drapeau. Cette attitude est inacceptable », a-t-il déclaré. Suite…

    Khaled Nezzar s’exprimait à l’occasion de la présentation de son dernier livre « Sur le front égyptien, la 2ème brigade porté algérienne 1968-1969 », relatant l’engagement militaire algérien aux côtés de l’Egypte à partir 1967 contre Israël.

    Pour M. Nezzar, il n’y a aucune différence entre l’Egypte des Pharaons et celle d’aujourd’hui. “L’Egypte est un pays en déclin. Il y a toujours une minorité qui profite des richesses et une majorité qui n’a rien. Ce pays veut toujours s’autoproclamer leader dans le monde arabe, voire musulman”, a-t-il soutenu.

    Revenant sur l’attitude des jeunes algériens après le match de Khatoum, il a estimé que ce nationalisme doit être orienté. “Les Algériens ont montré qu’ils étaient unis. Ils se sont réconciliés avec eux-mêmes, avec leur identité complète. Mais, il ne faut pas aller jusqu’à rejeter l’arabité de l’Algérie”, a-t-il noté.

    Selon lui, il est important d’accompagner la dynamique de l’après-match de Khartoum. “Attention, ne croyez pas que tout cela va rester. Il faut lutter contre le chômage et contre le phénomène des harraga et donner plus de libertés. Il faut ajouter un peu plus d’épices et on aura le peuple algérien de 1962”, a indiqué l’ancien ministre de la Défense.

    Khaled Nezzar vient de publier aux éditions Alpha, un livré intitulé « Sur le front égyptien, la 2ème brigade porté algérienne 1968-1969 ». Le livre a été préfacé par Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement, et postfacé par Bachir Medjahed, spécialiste en géostratégie. Il sera mis en vente en librairie à partir de lundi 25 janvier.

    24/01/2010 | 19:52 |

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