Le risque d’obésité, c’est dans la tête
L’identification
de six nouveaux facteurs de risque génétique prédisposant à la prise de
poids et l’obésité, qui ont en majorité un impact sur le cerveau,
suggèrent que les gens sont simplement programmés pour trop manger,
selon une étude internationale. L’étude, qui a identifié six nouvelles
mutations génétiques et porté sur plus de 90 000 personnes. Selon elle,
le cerveau contrôle l’appétit et règle la balance énergétique (entre
les calories que l’on brûle et celles que l’on stocke). Dans l’obésité,
les variations génétiques influenceraient plus couramment le cerveau
que les processus digestifs ou le métabolisme des graisses. Ainsi,
comme dans de rares cas d’obésité sévère dûs à des mutations
génétiques, ces travaux suggèrent que dans l’obésité commune, la
plupart des gènes associés à l’augmentation de poids sont actifs au
niveau du cerveau, renchérit le Dr Ruth Loos co-auteur de l’étude du
consortium Giant basé aux Etats-Unis. L’équipe internationale a analysé
les variations génétiques de plus de 30 000 personnes d’Islande, des
Pays-Bas et des Etats-Unis et a croisé les résultats avec ceux de
quelque 59 000 personnes du Danemark et des Etats-Unis.
24 janvier 2010
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