Résoudre la question : «Qui doit former qui ?»
Certes, il y a des projets qui voient le jour çà et là (les deux Académies de la FAF, l’Académie El-Ankaoui du Paradou AC,
les écoles de formation de la Sonatrach, les quatre centres de formation régionaux), mais cela reste insuffisant en l’absence d’un travail de fond au niveau des clubs, qui demeurent le réservoir essentiel en jeunes talents, et surtout d’une politique bien assise sur des compétences avérées et un cursus bien étudié. L’expert et instructeur de la Fifa, l’Allemand Peter Schnittger, avait entamé ce travail, notamment en formant les entraîneurs et futurs formateurs, mais malheureusement il n’a pas eu l’appui, ni de la FAF ni du ministère de la Jeunesse et des Sports. Schnittger avait touché du doigt le maillon faible du football algérien, à savoir la formation et plus précisément qui doit former qui. Car avant de mettre la moindre stratégie dans ce sens, il faut d’abord s’assurer à ce que les meilleurs entraîneurs, prospecteurs, formateurs et éducateurs soient un peu partout sur le terrain et à travers le pays autour d’un programme d’entraînement harmonisé. En cette fin 2008, une lueur d’espoir semble éclairer le tunnel dans lequel s’est engouffré le football algérien depuis deux décennies, mais cela demeure insuffisant pour crier victoire car le chantier n’est qu’entamé. Alors attention aux arrêts brusques et au bricolage ambiant !
24 janvier 2010
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