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19.Liens du sang, liens du cœur

24 janvier 2010

Histoire

Ainsi va la vie
Liens du sang, liens du cœur (19e partie)
Par K. Yerbi

Résumé de la 18e partie n Karima sort avec l’homme qui a demandé sa main. Sa fille – un charmant bébé – subjugue la jeune femme.

La rencontre a beaucoup impressionné Karima. Elle a surtout aimé Sarah et son babil. La jeune enfant n’a cessé de l’appeler maman.
Sa mère, Daouia, à qui elle raconte tout, y voit un signe du destin.
— cet enfant est un ange ! Elle t’appelle à devenir sa maman !
— je ne sais pas si je dois…
— bien sûr qu’il faut accepter !
La mère ajoute.
— tu pleurais la perte de ton bébé, eh bien, Dieu t’en donne un autre !
Karima soupire.
— je ne peux oublier mon fils
— tu l’oublieras avec cette petite, puis avec ceux que tu auras ! Alors, à quelle conclusion arrives-tu ?
— je ne sais pas !
— je dois rendre la réponse à la mère de Salah…
Karima ne répond pas.
— ce garçon a besoin d’une femme pour s’occuper de son enfant…
— bon..
— alors, c’est oui ?
— si ça te fait plaisir !
Daouia sourit.
— et comment cela ne me ferait-il pas plaisir ? C’est ton père qui va être content !
Karima accepte donc la demande. Quelques jours après, on demande sa main officiellement. La date du mariage est fixée. Salah donne une forte dot à Karima pour son trousseau. Elle habitera dans une villa et, comme prévu, elle ne travaillera pas.
Le mariage est célébré dans la discrétion. Il y a peu d’invités. Salah ne veut pas choquer ses ex- beaux-parents, qui sont toujours en relation avec lui.
Karima va directement vivre dans sa villa. Ses beaux-parents habitent dans une autre, avec leurs enfants, encore célibataires : un garçon et deux filles.
La jeune femme va porter tout son amour à la petite Sarah. En fait, elle ne s’est jamais consolée de la perte de son fils et elle donne à la fillette toute la tendresse dont elle a besoin.
Salah est très content.
— je t’avoue que je craignais de me marier, à cause de ma fille. Je ne voulais pas épouser une femme qui ne l’aime pas !
— elle est comme ma fille !
— j’en suis heureux !
Daouia et Slimane, les parents de Karima, respirent enfin. Leur fille a enfin trouvé l’homme qu’il lui fallait.
— ce n’est pas comme ce fourbe de Salim qui t’a abandonnée !
— ne me parle plus de lui !
— tu as raison, il ne vaut pas la peine qu’on l’évoque.
Salah est si plein d’attention pour Karima au point qu’elle a oublié sans peine Salim. Mais hélas, le destin va continuer à s’acharner sur elle. (à suivre…)

K. Y.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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