Ainsi va la vie
Liens du sang, liens du cœur (19e partie)
Par K. Yerbi
Résumé de la 18e partie n Karima sort avec l’homme qui a demandé sa main. Sa fille – un charmant bébé – subjugue la jeune femme.
La rencontre a beaucoup impressionné Karima. Elle a surtout aimé Sarah et son babil. La jeune enfant n’a cessé de l’appeler maman.
Sa mère, Daouia, à qui elle raconte tout, y voit un signe du destin.
— cet enfant est un ange ! Elle t’appelle à devenir sa maman !
— je ne sais pas si je dois…
— bien sûr qu’il faut accepter !
La mère ajoute.
— tu pleurais la perte de ton bébé, eh bien, Dieu t’en donne un autre !
Karima soupire.
— je ne peux oublier mon fils
— tu l’oublieras avec cette petite, puis avec ceux que tu auras ! Alors, à quelle conclusion arrives-tu ?
— je ne sais pas !
— je dois rendre la réponse à la mère de Salah…
Karima ne répond pas.
— ce garçon a besoin d’une femme pour s’occuper de son enfant…
— bon..
— alors, c’est oui ?
— si ça te fait plaisir !
Daouia sourit.
— et comment cela ne me ferait-il pas plaisir ? C’est ton père qui va être content !
Karima accepte donc la demande. Quelques jours après, on demande sa main officiellement. La date du mariage est fixée. Salah donne une forte dot à Karima pour son trousseau. Elle habitera dans une villa et, comme prévu, elle ne travaillera pas.
Le mariage est célébré dans la discrétion. Il y a peu d’invités. Salah ne veut pas choquer ses ex- beaux-parents, qui sont toujours en relation avec lui.
Karima va directement vivre dans sa villa. Ses beaux-parents habitent dans une autre, avec leurs enfants, encore célibataires : un garçon et deux filles.
La jeune femme va porter tout son amour à la petite Sarah. En fait, elle ne s’est jamais consolée de la perte de son fils et elle donne à la fillette toute la tendresse dont elle a besoin.
Salah est très content.
— je t’avoue que je craignais de me marier, à cause de ma fille. Je ne voulais pas épouser une femme qui ne l’aime pas !
— elle est comme ma fille !
— j’en suis heureux !
Daouia et Slimane, les parents de Karima, respirent enfin. Leur fille a enfin trouvé l’homme qu’il lui fallait.
— ce n’est pas comme ce fourbe de Salim qui t’a abandonnée !
— ne me parle plus de lui !
— tu as raison, il ne vaut pas la peine qu’on l’évoque.
Salah est si plein d’attention pour Karima au point qu’elle a oublié sans peine Salim. Mais hélas, le destin va continuer à s’acharner sur elle. (à suivre…)
K. Y.
24 janvier 2010
Histoire