Ainsi va la vie
Liens du sang, liens du cœur (17e partie)
Par K. Yerbi
Résumé de la 16e partie : Une dame demande la main de Karima. C’est un homme riche qui a perdu sa femme. Il a une fillette en bas âge.
La dame partie, Daouia s’exclame.
— c’est une aubaine, cette demande !
Karima hausse les épaules. Daouia s’écrie.
— quoi ! C’est tout ce que tu trouves à faire : hausser les épaules !
— je te l’ai déjà dit : je ne veux pas me marier !
— tu fais la fine bouche !
— je peux encore attendre…
Daouia s’emporte.
— que tu deviennes vieille fille ?
— il est marié !
— et toi, tu es vierge ?
— justement…
Daouia hoche la tête.
— j’ai dit que tu t’étais mariée, mais que ça n’avait pas marché !
— pour divorcer, il faut être marié !
— j’ai dit que nous n’avions fait que le mariage religieux, mais pas le civil…
— et tu crois qu’on va mordre à l’hameçon ?
— la dame a accepté ce que j’ai dit. Tu es satisfaite ?
— non !
Daouia veut parler.
— en plus, il a une fille !
— ça te dérange ?
— je ne pourrais pas lui donner toute l’affection dont elle aura besoin !
— tout dépendra de toi !
— je ne veux pas prendre cette responsabilité !
— cette fille remplacera le garçon que tu as perdu !
Karima secoue la tête.
— jamais !
— tout est possible !
— je ne veux pas me marier !
— cet homme va te permettre de mener une vie heureuse…
— il refuse que je travaille !
— et alors, puisque tu auras tout ce que tu voudras !
— et les études que j’ai faites ?
— faire des études ne signifie pas obligatoirement travailler…
— s’il m’ôte ce droit, il pourra m’en enlever d’autres !
— tu me rendras folle ! Accepte au moins de voir cet homme, tu pourras refuser ensuite, si tu veux !
— d’accord, je sortirai avec lui, mais cela ne signifie pas que je m’engage !
Daouia soupire.
— enfin, tu commences à te montrer raisonnable ! (à suivre…)
K. Y.
23 janvier 2010
Histoire