Lettre ouverte Nacer Boudiaf au Ministre des Moudjahidine
Le 16 janvier , nous étions seulement 11 personnes au cimetière d’El-Alia, pour commémorer le retour du Président Mohamed Boudiaf que dieu ait son âme en Algérie, un certain 16 janvier 1992, dans des circonstances désormais complètement oubliées. Certains disent que Boudiaf était revenue pour cautionner le coup d’Etat. Mais y avait réellement un Etat, pour qu’il ait un coup d’Etat.
Rappelez-vous Monsieur le Ministre, les sacrifices consentis par les Moudjahidin, les vrais, qui se sont encore levés, en 1992 et certains même à ce jour, contre ceux qui voulaient anéantir la République Algérienne. Boudiaf, était tout simplement de cette catégorie de Moudjahidin qui étaient prêts à tout sacrifier pour sauver la République. Cependant, vu sa stature historique, elle aussi oubliée aujourd’hui, il à été choisi pour réinstaurer un tant soit peu, la sérénité pour démêler l’enchevêtrement des fils de la décennie noire.
Quelques jours seulement après son retour, il commença à poser les vraies questions. Et à peine 5 mois après, un homme surgit derrière un rideau et lui administra un régime sévère de dizaines de balles. Cela fut comme vous le savez « Acte isolé » Un certain 29 juin.
Paradoxalement, ce 29 juin 1992, jour de la mort physique de Boudiaf, était redevenu le jour de sa renaissance HISTORIQUE pour des milliers voire des millions d’Algériens qui ont compris, ce jour là, pas mal de choses.
Ceci pour dire que Boudiaf, n’est pas mort le 29 juin, par des balles assassines, mais qu’on essaye de le tuer depuis lors, par< la culture de l’oubli< . Ne pas venir à El-Alia les 16 janviers et le 29 juin, participent à ce jour de l’oubli.
En tant que Moudjahid, et non en tant que Ministre, vous pouviez bien consacrer cinq minutes à Boudiaf, lui qui à consacré toute sa vie à l’Algérie qui, une fois indépendante, à fait de vous un Ministre de la République.
Il est clair que Boudiaf n’était pas seul dans le lancement de la bataille contre le colonialisme, Mustapha Ben Boulaid, Larbi Ben M’hidi, Didouche Mourad, Krim Belkacem étaient aussi avec lui. Ils le sont toujours. Vous n’avez qu’à visiter El-Alia pour vous en rendre compte.
Enfin, je vous suggère, en vue d’apporter un peu plus de crédibilité à notre démarche de demande des excuses à la France, pour ses crimes commis en Algérie, de donner un peu de considération à Boudiaf et aux autres, qui ont été les premiers à se lever contre les crimes de la France en Algérie.
Le 19 janvier 2010 Nacer Boudiaf
21 janvier 2010 à 20 08 56 01561
Je me rappelle très bien du jour où l’Algérie entière a accueilli, le regretté feu Mohamed Boudiaf, à peine descendu de l’avion il a trébuché, on a tous pensé au fond de nous, même si on évite tant bien que mal d’être superstitieux, qu’il ne fallait pas le faire venir en Algérie, il ferai mieux de rebrousser chemin, voilà que le mal a été fait et l’irréparable a été commis , pour nous détourner à l’époque le phénomène de la fuite des sujets du baccalauréat , et aujourd’hui son assassin se la coule douce , dans je ne sais quelle maison de repos , et la mémoire de cet grand homme est boudé par ceux qui sont censé se rappeler qu’un jour l’Algérie a eu un président de cœur , et qui su écouté les jeunes .
Que son âme repose en paix.