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Chroniques des années de guerre 1956-1962

20 janvier 2010

Colonisation, Contributions

Djoudi Attoumi publie Chroniques des années de guerre 1956-1962Une œuvres prolifique au service de l’histoire de la guerre d’Algérie en KabylieChroniques des années de guerre 1956-1962 dans Colonisation 2328_81449

Avec le recul que lui gratifie l’âge, sa plume s’est procurée la capacité de ratissage des événements à un  degré exhaustif, d’une précision chirurgicale, soucieuse des détails, des dates et des lieux comme si la guerre avait eu lieu hier. La vie et le calvaire dans les villages, les accrochages et les représailles de l’armée française, la guerre des capitaines,

les bombardements, les zones interdites ou les razzias sans nom, la torture, l’apport des jeunes durant la guerre, la stratégie des derniers recours ; l’opération Challe tels sont entre autres les points majeurs développés tout au long des 390 pages de l’ouvrage.

Quand sonne l’heure de la retraite, c’est souvent l’heure d’un paisible repos qui se profile, mérité à bien des égards. Mais pour Djoudi Attoumi, né en 1938, l’âge du repos est un tremplin pour s’inventer un métier qui lui sied à merveille. Ancien officier de la glorieuse ALN, ancien directeur de plusieurs hôpitaux, à bientôt 72 ans, l’homme pète la forme, l’œil alerte ; il crée la maison d’éditions Rym et se lance dans l’écriture avec un sérieux sacerdotal.En Connaisseur encyclopédique des grands et petits secrets de la wilaya III historique, M. Attoumi manie la plume comme il maîtrise la gâchette, avec facilité et dextérité. En novembre 2009, il vient de publier un quatrième ouvrage, grand dans la forme et monumental par le contenu, intitulé : Chroniques des années de guerre dans la wilaya III de 1956 à 1962 et sous titré ; Crimes sans châtiments.

Avec le recul que lui gratifie l’âge, sa plume s’est procurée la capacité de ratissage des événements à un degré exhaustif, d’une précision chirurgicale, soucieuse des détails, des dates et des lieux comme si la guerre avait eu lieu hier. La vie et le calvaire dans les villages, les accrochages et les représailles de l’armée française, la guerre des capitaines, les bombardements, les zones interdites ou les razzias sans nom, la torture, l’apport des jeunes durant la guerre, la stratégie des derniers recours ; l’opération Challe tels sont entre autres les points majeurs développés tout au long des 390 pages de l’ouvrage.

Ayant rejoint les rangs de l’ALN à l’âge de 17 ans, Djoudi Attoumi garde une dynamique physique constante et une faculté mémorielle jamais altérée. Car, l’ancien élu à l’APW de Bgayet n’est pas à son premier essai et ne compte surtout pas s’arrêter à ce stade.

En effet, son premier livre est publié en juillet 2004 (fête de l’indépendance !) et qu’il a intitulé : Le colonel Amirouche entre légende et histoire, déjà traduit en arabe et indéniable succès en librairie. Deux ans plus tard, en juillet 2006, il publie : Avoir 20 ans dans les maquis, qui se veut un florilège de souvenirs étalés sur 400 pages qui sera bientôt traduit en langue arabe. Foncièrement autobiographique, Avoir 20 ans dans les maquis déroule d’abord l’enfance et la jeunesse de cet enfant d’El-Flaye (Ath-Weghlis) avant de se lancer dans les coulisses du Congrès de la Soummam et ses responsabilités au maquis où il était aspirant. Au maquis, il y a Amirouche ! Et c’est à cette figure historique qu’il consacre un deuxième ouvrage, sorti en juillet 2007. Le colonel Amirouche, à la croisée des chemins, est un complément du premier mais axé sur La Bleuite et l’exploration d’autres facettes du lion du Djurdjura.   Pour ce licencié en droit et diplômé à l’Ecole Nationale de la Santé de Rennes (France), le chemin qu’il s’est tracé ne s’arrête pas là. Un cinquième ouvrage est en phase de gestation ; Récits de guerre dans lequel il fera un crochet sur les massacres coloniaux et autres exploits de  valeureux djounoud.

Connu et respecté en Algérie et en France, Djoudi Attoumi est une mémoire vivante, souvent approché à titre individuel pour donner sa version des faits sinon il anime régulièrement des conférences plénières des deux côtés de la Mediterranée. La retraite peut attendre. Sa plume est utile, car Djoudi Attoumi semble être un multi récidiviste à bon escient !

     Tarik Djerroud

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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