par El-Houari Dilmi
Même si le plus vieux parti de la planète politique croit toujours partir avant les autres pour toujours terminer essoufflé sur la ligne avec son compétiteur «historique», la nouvelle composante de la chambre dite haute du parlement achève de nous convaincre qu’on ne change jamais une équipe… qui perd.
Parce que depuis le vrai-faux complot de polichinelle fait dans le dos de feu Bachir Boumaza, jamais un sénateur n’a réussi à faire parler de son «métier» sans faire pouffer sous cape. Faire parler d’abord de son rôle si «abscons» pour le plus néophyte… des béotiens, puis de sa place réelle parmi le peloton des mal élus.
Un sénateur, ça ne comprend toujours pas sa raison d’exister lorsque tout dans la laborieuse marche vers une vie publique plus «translucide» semble se complaire à «compter» avec tout sauf avec cet élu mal aimé.
A mi-distance entre un élu caché derrière le trop bon dos du petit peuple et un heureux gagnant au Loti gratuit des urnes «aseptisées», un membre du Conseil de la nation, ça peut tromper énormément. Le Sénat à la «trop belle» manière algéro-algérienne a pour rôle «naturel» de manger la poussière quand tout le monde a envie de la cacher sous un grand tapis vermoulu. Honni bien avant sa naissance au forceps, le Sénat est aujourd’hui «usé» dans le «beau rôle» d’un institution, la seule à avoir le «mérite» de nous rappeler encore que la démocratie n’est pas la religion pratiquée ni dans l’esprit, ni encore moins à la lettre par le personnel politique aux manettes du pays.
Contrairement à son «congénère» de la chambre dite basse, un membre du Conseil de la nation est élu au suffrage universel indirect, mais surtout secret (?).
Le Sénat étant, en vertu du mot le plus long de la langue de Voltaire, constitutionnellement indissoluble, le député, lui, peut à tout moment être renvoyé par terre si l’envie lui prend à celui assis au-dessus de tout… et de tous.
19 janvier 2010
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