Déclarations à l’issue du match Algérie-Angola (0-0)
Madjid Bougherra:
« On était bien préparé pour le match. L’Angola avait
besoin que d’un point pour se qualifier et elle l’a obtenu et je crois que les deux équipes sont contentes pour cette qualification. Il y a des personnes qui n’attendaient pas notre qualification après notre première défaite face au Malawi qu’on a déjà oubliée. Maintenant il faut s’appliquer davantage, notamment en
attaque où on ne marque pas beaucoup ».
Abdelhak Benchikha (entraîneur national A’):
» Pendant les premières 60 minutes, les deux équipes ont joué le jeu et l’Angola a failli marquer à
plusieurs reprises.
Après l’heure de jeu, les deux équipes ont géré le résultat en fonction
du score du match Mali-Malawi (3-1). Le quart de finale sera sur un seul match,
et je crois que le onze algérien a suffisamment d’expérience pour pouvoir
gérer sa confrontation contre le premier du groupe B et ce quel que soit son
futur adversaire.
L’Algérie a prouvé une nouvelle fois qu’elle savait se relever dans
les situations difficiles ».
Djamel Belmadi (ancien international algérien) :
« Je dis un grand bravo à l’Algérie qui a su montrer beaucoup de maturité et de courage lors de ce genre
de matches qui se jouent sous pression.
Il faut savoir gérer ces matches pièges: attaquer pour marquer
ou défendre pour ne pas encaisser. On savait qu’un match nul pouvait nous qualifier.
L’Algérie a commencé la compétition du mauvais pied mais elle a su se relever.
Ce qu’il faut retenir c’est la qualification. Maintenant il faut des réglages
en attaque car le compartiment continue de jeûner.
24 janvier 2010 à 0 12 33 01331
ياضة
اليوم على الساعة 20:30 دقيقة بملعب شيازي بكابيندا
كوت ديفوار ــ الجزائر »الخضر » في نهائي قبل الأوان
سيكون المنتخب الوطني مساء اليوم، على موعد مع أهم مباريات الدور ربع النهائي للطبعة السابعة والعشرين من نهائيات كأس أمم إفريقيا بملعب مدينة كابيندا ضد أحد أكبر المرشحين لحمل التاج الإفريقي نهاية الشهر الحالي؛ المنتخب الإيفواري المدعم بترسانة من النجوم.
يخوض منتخبنا الوطني الدور ربع النهائي للمرة الرابعة في تاريخه، منذ وضع الصيغة الجديدة للنهائيات مطلع التسعينيات، حيث سبق أن أقصي منتخبنا في هذه المحطة خلال دورات جنوب إفريقيا 96 ضد أبطال إفريقيا في تلك الدورة، البفانا بفانا، وخسر الخضر في نفس الدور ضد حامل اللقب سنة 2000 المنتخب الكاميروني بالعاصمة الغانية أكرا، وسقطت تشكيلتنا في نفس الدورة سنة 2004 ضد منشط النهائي، المنتخب المغربي في مدينة الصفاقس التونسية، وسيحاول لاعبونا هذه المرة اجتياز الدور ربع النهائي حتى وإن كان ذلك ضد العملاق الإيفواري الذي لا يحلم سوى بالكأس.
بسيكولوجيا، يدخل الخضر بثوب »الضحية » حتي لا يكون الضغط مفروضا عليهم، لكن مباراة اليوم ستكون في غاية الصعوبة على اعتبار أن المنتخب الإيفواري يملك لاعبين كبارا قادرين على خلق الفارق في أي لحظة. ولعل تواجد »الفيل دروغبا » في أوج لياقته رفقة محرك الوسط توري وزوكورا وكالو والخبرة التي يتمتع بها هؤلاء سيجعل من مهمة مدافعي الخضر عسيرة للغاية وتحتاج لتوظيف كل القدرات والمؤهلات البدنية والتكتيكية والذهنية للصمود أمامها.
سعدان يراهن على الروح القتالية ويحصي الغيابات
وحتى إن كان المدرب الوطني لا يريد فرض ضغط على لاعبيه، فإنه ألحّ على ضرورة التركيز وتأدية مباراة في مستوى سمعة المنتخبات المتأهلة للمونديال؛ حيث يراهن سعدان ومساعدوه على بروز لاعبينا في المواعيد الكبرى مثلما فعلوا في زامبيا وفي الخرطوم وضد الأوروغواي.
ولا يخشى الطاقم الفني الوطني القوة الهجومية الإيفوارية بقدر ما يأمل في رؤية بوفرة وحليش والآخرين يلعبون بنفس الروح التي لعبوا بها ضد مالي وأنغولا وهي الروح التي غطت على الكثير من النقائص الفنية والتكتيكية في أهم المقابلات.
كما أن مشكلة التعداد وكثرة الإصابات الطارئة وسط التشكيلة الوطنية لم تكن لتساعد المدرب رابح سعدان في هذا الظرف، حيث لن يستطيع الشيخ توظيف مغني بكل مؤهلاته البدنية والفنية بحكم أن إصابته تظل تلاحقه يوميا، ورفيق صايفي لن يكون قادرا على خوض هذه المباراة، في حين ياسين بزاز المتواجد بستراسبورغ للعلاج سيحرم منه كرسي الاحتياط دون أن ننسى إصابة شاوشي الذي يعد ورقة أساسية في القاعدة الدفاعية.
وهذه العناصر الغائبة ليس من السهل تعويضها، بالرغم من أن الطاقم الفني يضع ثقته في العناصر الأخرى في صورة زياية وعبدون وكذا زاوي ورحو وزماموش وبابوش.
ويجمع كل اللاعبين الجاهزين لهذا الموعد الهام بأنهم لن يدخروا جهدا لقلب الموازين وخطف تأشيرة التأهل من الإيفواريين، وسيلعبون دون عقد، في الوقت الذي يحلم فيه الملايين من الجزائريين برؤية الخضر في المربع الذهبي.
وهو الدور الذي وصل إليه رفقاء بلومي وماجر ثلاث مرات في الثمانينيات ( 82و84و88 ) واجتازوه مرتين في نيجيريا عام 80 وفي الجزائر عشر سنوات بعد ذلك حيث عانق أشبال كرمالي الكأس الإفريقية.
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24 janvier 2010 à 0 12 38 01381
Sport (Dimanche 24 Janvier 2010)
Vahid Halilhodzic, entraineur de la cote-d’Ivoire
“Nous jouons gros contre l’Algérie”
Par : Samir Lamari
Lu : (8 fois)
Depuis son intronisation à la tête de la sélection de la Côte-d’Ivoire, il y a de cela près de deux ans, soit juste après le ratage lors de la CAN 2008, et l’élimination amère en quarts de finale face à l’Égypte, le coach Vahid Halilhodzic n’a pas perdu le moindre match. C’est pour lui la preuve que son équipe a beaucoup travaillé et souffert pour atteindre un tel niveau de compétitivité. “Après une telle série de bons résultats, le temps est venu pour nous maintenant de récolter le fruit de notre travail. Nous assumons pleinement notre statut de favori dans cette CAN”, dit-il lors de la conférence de presse organisée vendredi dernier au stade principal de Cabinda, juste avant la séance d’entraînement de l’équipe. “La semaine qui va suivre sera très importante pour nous, c’est l’heure de vérité à l’issue de laquelle nous allons savoir si nous allons être récompensés de tant d’efforts consentis pendant les deux ans précédents et cette semaine commence par un rendez-vous difficile contre l’Algérie, une équipe que je respecte beaucoup. Nous avons dépassé un cap contre le Ghana mais il va falloir confirmer. Cette génération de joueurs de qualité sait qu’elle joue gros”, ajoute-t-il. Pour l’ex-entraîneur du PSG, “il est vrai que rester une semaine sans jouer du fait que nous n’avons pas pu disputer un troisième match suite au forfait du Togo nous pénalise un peu, j’aurais aimé du reste disputer un match amical avant les quarts de finale mais il faut faire avec. Nous avons à ce titre tout fait pour maintenir l’esprit de compétitivité chez les joueurs à travers des exercices spécifiques et fatiguants”. Le conférencier a déploré également l’état de la pelouse du stade de Cabinda “qui est plus mauvaise que celle du stade annexe mais cela est valable aussi pour l’adversaire”.
“Éliminer l’Égypte est une référence”
Pour l’entraîneur de l’équipe ivoirienne, l’équipe d’Algérie est une très bonne équipe qui a des références révélatrices comme cette qualification à la Coupe du monde aux dépens de l’une des meilleures formations du continent, l’Égypte. “C’est pour moi le match-référence des Algériens. J’ai revu maintes fois les trois derniers matches Algérie-Égypte et ma foi, c’est une équipe très combative, très disciplinée dans son jeu qui défend très bien et qui sait surprendre. Contrairement aux années précédentes, je pense que cette équipe apparaÎt clairement comme une équipe très disciplinée sur le plan tactique. Je pense que ce sera très difficile pour nous de passer ce cap algérien. Nous avons analysé cette équipe avec mes joueurs, nous en avons tiré des enseignements, j’ai vu les deux matches contre le Mali et l’Angola, je vois que les Algériens ont bien réagi, ils ont fait ce qu’il fallait faire pour se qualifier. En revanche, je n’ai pas vu le match contre le Malawi car je pense que cette rencontre ne me renseigne en rien sur l’équipe algérienne. C’était un non-match pour eux dans le sens où ils ont carrément sous-estimé l’adversaire et eu peut-être la grosse tête du fait de la qualification à la Coupe du monde”, commente-t-il.
“J’espère que Chaouchi ne jouera pas”
Pour Halilhodzic, “des joueurs comme Ziani, Belhadj, ou encore Meghni peuvent être très dangereux d’où la nécessité de faire très attention. Je sais aussi que l’Algérie a un très bon gardien de buts qui joue dans l’équipe de Sétif. Il paraît qu’il est blessé, j’espère qu’il ne jouera pas”, ironise-t-il.
Halilhodzic, qui déclare qu’il mettra fin à sa collaboration avec la Côte- d’Ivoire même s’il est champion du monde s’est dit prêt à travailler après le Mondial en Algérie
même s’il sait pertinemment que “le métier d’entraîneur en Afrique est ardu car lié directement aux résultats sans aucune planification à long terme”. Il dira à ce titre qu’il a été viré après le match nul contre le Burkina Faso “alors que je n’ai pas encore perdu avec l’équipe de la Côte-d’Ivoire”.
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24 janvier 2010 à 0 12 39 01391
Sport (Dimanche 24 Janvier 2010)
Salomon Kalou à Liberté
“On a beaucoup de respect pour les Verts”
Par : Rachid Abbad
Lu : (4 fois)
À l’issue de sa conférence de presse, Salomon Kalou nous a accordé un entretien.
Liberté : À 24 heures du choc de ces quarts de finale entre la Côte-d’Ivoire et l’Algérie, comment voyez-vous cette rencontre ?
Salomon Kalou : Comme je l’ai dit lors de la conférence de presse, c’est un match très difficile pour les équipes qui joueront une forte carte. C’est une rencontre où les deux mondialistes vont se rencontrer et prouver qu’ils sont là à cette CAN en vrais conquérants. Je pense que les débats seront très serrés. Quels que soient les joueurs qui vont les disputer, ce sera très rude pour les deux teams.
Quelle appréciation faites-vous de votre adversaire, l’Algérie ?
On a beaucoup de respect pour cette équipe d’Algérie qui n’est pas ici pour se balader. C’est une équipe bien organisée qui joue bien en bloc et renferme de bonnes individualités qui peuvent faire la différence.
D’après vous, qui l’emportera en fin de compte ?
L’équipe qui se concentrera le mieux sur le terrain aura le dernier mot.
Y a-t-il des joueurs algériens au sein de cette équipe qui vous ont impressionné ?
Toute l’équipe m’impressionne, ils ont des joueurs comme Ziani qui peut donner la dernière passe de buts ; on l’a vu lors des matches qu’on a supervisés, il est derrière le but inscrit par cette équipe d’Algérie ; il ne faut donc pas le perdre de vue. Il y a aussi Belhadj qui attaque beaucoup et ce milieu de terrain n°6 (il s’agit de Mansouri, ndlr) qui ratisse trop de balles, et fait un grand travail de récupération et de relance. Je pense que c’est le collectif de cette équipe qui m’impressionne, car il est superbement bien organisé, c’est une machine bien huilée.
Et comment comptez-vous donc contourner ce bloc solide ?
Si l’on joue comme on l’a fait face au Ghana, avec un jeu court basé sur des passes courtes, on n’aura pas de problème pour éliminer l’Algérie ; sinon, ils nous causeront de réels problèmes.
C’est un match piège, alors ?
Bien sûr, on a toujours de grands problèmes dans ce genre de matches, surtout face à une équipe bien organisée, cela nous est arrivé déjà en 2008 face à l’Égypte qui nous a causé les mêmes problèmes. Ce sera encore le cas ce dimanche face à l’Algérie, mais bon, on a bien travaillé pour pouvoir contourner cette équipe, tout en restant concentrés jusqu’au jour du match.
Ce sera donc l’occasion de démontrer que vous avez gagné en maturité, c’est ce que vous voulez dire ?
C’est l’occasion de démontrer qu’on a beaucoup progressé ces deux dernières années. Ce sera l’occasion de démontrer qu’on est là pour gagner cette Coupe d’Afrique des nations que tout un peuple en Côte-d’Ivoire attend depuis longtemps.
Justement, la Côte-d’Ivoire est-elle capable réellement de remporter cette Coupe d’Afrique des nations ?
Oui, je le pense. Si l’on ne croyait pas en nous, on ne serait pas là. Ce sera la CAN de la Côte-d’Ivoire. On forme une équipe. J’espère seulement qu’on va continuer à nous battre comme on l’a fait devant le Ghana. On ne doit rien lâcher.
Convaincu donc de votre succès final ?
Oui, sinon à quoi ça sert d’être là ? C’est la raison pour laquelle nous avons quitté nos familles et nos clubs pour être ici. Si l’on ne croyait pas en nous, on serait resté tranquillement chez nous. On sait qu’on est très attendu. On se force d’être à la hauteur des espoirs placés en nous par le peuple ivoirien.
On a senti qu’il y a une forte pression exercée sur l’équipe. Comment allez-vous gérer cela ?
C’est vrai, il y a une pression. Quand on est une bonne équipe, quand on est soi-disant prétendant au titre, on subit à coup sûr une pression que les autres n’ont pas forcément. Cela dit, on doit faire avec, on est obligé de composer avec cette pression qui parfois sert de motivation pour les joueurs.
Prêts donc à assumer votre statut de super favori de cette 27e CAN ?
Cela ne nous fait pas du tout peur. Ce statut, on est obligé de l’assumer. On ne doit plus se cacher. Je peux vous assurer que nous répondrons présent et nous serons à la hauteur des attentes de notre public. On est là pour nous imposer, rien ne peut nous arrêter.
Comment jugez-vous votre prestation personnelle ?
Je suis là pour ça. Je n’ai fait que mon boulot. Tout le monde doit faire son boulot. Et puis, je ne me focalise jamais sur mes prestations personnelles. Je pense toujours équipe. La Côte-d’Ivoire s’est qualifiée, c’est là l’essentiel. Maintenant, si je peux aider mes amis à atteindre l’objectif qu’on s’est fixé, c’est un pur bonheur. Mais je ne tirerai jamais la couverture vers moi.
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24 janvier 2010 à 0 12 40 01401
Sport (Dimanche 24 Janvier 2010)
Antar Yahia à “Liberté”
“Nous avons les moyens de battre la Côte-d’Ivoire”
Par : Rachid Abbad
Lu : (1 fois)
Liberté : Comment jugez-vous le parcours de votre équipe lors de cette CAN ?
Antar Yahia : D’une manière générale, je dirai qu’il est positif car le fait de se qualifier aux quarts de finale est dejà une performance. Ce n’est pas évident de réaliser un tel résultat, vous n’avez qu’à regarder le Mali et vous vous apercevrez que cette compétition est devenue ces dernières années d’un haut niveau. En dépit du mauvais départ réalisé face au Malawi, où on a perdu par 3 à 0 dans des conditions que tout le monde connaît, on s’est racheté par la suite en réalisant une belle victoire face au Mali qui nous a permis d’aller au second tour. Globalement, je dirai que notre prestation est satisfaisante.
Il y a la Côte-d’Ivoire qui se profile à l’horizon. Comment préparez-vous cette importante rencontre ?
On se prépare le plus normalement du monde dans des conditions idéales. On ne manque de rien, jusqu’à maintenant, tout va pour le mieux. On donnera le meilleur de nous-mêmes à chaque match. Toutefois, face à la Côte-d’Ivoire, la motivation sera tout autre, car elle diffère beaucoup d’un match normal. La concentration est à son plus haut niveau, car nous aurons en face des joueurs de très haut niveau, il faut donc les prendre avec toute la détermination que l’on connaît de cette équipe.
Quels sont les atouts que vous devriez faire valoir dans cette rencontre ?
Je dirai qu’il faut d’abord garder la tête froide, rester très sereins, avoir le maximum de concentration et être animés d’une très grande motivation. Ce sont des paramètres déterminants dans ce genre de confrontations.
Doit-on comprendre par là que vous êtes prêts pour cette rencontre capitale pour vous ?
C’est une rencontre de quarts de finale d’une CAN ; il faut donc la prendre avec le maximum d’atouts. On est là pour démontrer que notre qualification pour le Mondial est méritée et qu’elle ne souffre d’aucune ambiguïté. Au vu de l’ambiance qui règne au sein du groupe, on est d’ores et déjà dans la rencontre.
Quelle différence faites-vous par rapport à votre première participation à la CAN 2004 ?
Les CAN ont beaucoup évolué, même celles auxquelles on n’a pas participé ont connu un très haut niveau. D’ailleurs, il ne cesse de s’améliorer d’une CAN à l’autre. Je vous l’ai dit, la CAN est devenue une compétition qui n’a rien à envier aux grandes compétitions, c’est de bon augure pour l’avenir du football africain et les équipes de ce continent.
Beaucoup ont spéculé sur la qualification des Verts au second tour, un petit but leur a suffi pour aller en quarts de finale. Comment jugez-vous cela ?
C’est un petit but très important qui nous a ouvert les portes de la qualification au second tour. On peut marquer sept buts et en encaisser six, comme c’est le cas pour le Mali, mais au bout du compte, ce sont les points qui comptent. Il faut avoir une défense solide, car les équipes qui vont loin dans des tournois pareils sont celles qui encaissent le moins de buts. Cela a été démontré à plusieurs reprises et au plus haut niveau.
Est-ce le cas pour l’équipe algérienne ?
Ah oui ! On a encaissé certes trois buts par accident contre le Malawi, mais les deux autres matchs face aux grosses cylindrées, on n’en a pris aucun. Cela prouve notre solidité et notre solidarité sur le terrain. La preuve, avec un seul but, on s’est qualifié brillamment au second tour, c’est ce qui compte le plus dans cette CAN ; aller loin, le reste n’est que spéculation.
Ce sera donc avec ce caractère que vous allez affronter les Ivoiriens ce dimanche à Cabinda ?
Oui, la base de notre équipe, c’est sa solidité. On a aussi, il ne faut pas l’oublier, des joueurs de talent qui feront la différence face à la Côte-d’Ivoire, j’en suis convaincu. On va se surpasser pour tenter d’éliminer cette grosse équipe et poursuivre notre petit bonhomme de chemin dans cette CAN à laquelle on a déjà pris goût. L’état d’esprit qui règne en ce moment au sein des joueurs est une arme redoutable avec laquelle on peut battre n’importe quel adversaire.
Avez-vous les moyens de passer le cap de la Côte-d’Ivoire ?
Bien sûr qu’on a les moyens d’éliminer cette grosse équipe pleine de grands joueurs d’un très haut niveau mondial. Si on n’était pas animé par cette motivation d’aller loin en cette CAN et de battre cette équipe ivoirienne, on ne serait jamais venu ici. N’oubliez pas qu’on a battu par le passé de grandes équipes supérieures à la Côte d’Ivoire. On a des atouts valables pour faire passer à la trappe cette équipe qui ne nous fait guère peur.
Doit-on s’attendre à votre première rentrée officielle en tant que titulaire lors de ce match face à la Côte-d’Ivoire ?
Pour l’instant, ce n’est pas la priorité, car, on souhaite tous que l’équipe gagne et qu’elle continue à tourner comme elle l’a fait lors des matchs précédents. Moi, je suis un membre de cette équipe au service de mon entraîneur et de mon pays avant tout, que ce soit sur le terrain ou sur le banc de touche, l’essentiel est que l’Algérie gagne, c’est tout ce qui m’importe pour l’instant. J’ai envie qu’on gagne, que je joue ou non, ce n’est pas important.
Et pourquoi ne pas remporter cette CAN ?
Incha’Allah ! Nous sommes des joueurs capables de relever les défis, on est là pour représenter dignement les couleurs de notre cher pays, l’Algérie.
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24 janvier 2010 à 0 12 41 01411
Sport (Dimanche 24 Janvier 2010)
Le sélectionneur national parle des chances de l’EN face à la Côte-d’Ivoire
Saâdane : “Ce sera du 50/50”
Par : Aps
Lu : (12 fois)
Le sélectionneur national Rabah Saâdane a affirmé que le match contre la Côte-d’Ivoire, comptant pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2010, sera difficile pour les deux équipes, qui partiront à chances égales dimanche à Cabinda.
“C’est un match très difficile pour les deux sélections. Ce sera un match tactique. Nous partons à chances égales, ça sera du 50-50 et que le meilleur gagne !” a déclaré Saâdane à l’APS. Les Verts vont défier l’un des grands favoris du tournoi, les Éléphants de Côte-d’Ivoire, impressionnants lors des qualifications jumelées Coupe d’Afrique et Coupe du monde avec un bilan chiffré qui se passe de tout commentaire, (sept victoires et un nul) et surtout la meilleure attaque et défense du groupe. “C’est une super équipe avec des joueurs de classe mondiale. Ce n’est pas par hasard si elle s’est qualifiée aisément, et de quelle manière, au Mondial sud-africain”, a admis le coach national qui estime “logique” que la Côte-d’Ivoire soit le favori du quart de finale de dimanche. “Je pense que c’est logique que les Ivoiriens soient les favoris de la rencontre. C’est une équipe stable depuis 2005 avec une finale de la CAN en 2006 en Égypte et deux qualifications consécutives pour la Coupe du Monde, et de fort belle manière. Elle s’est qualifiée première de son groupe et sans la moindre défaite”, a-t-il souligné. Pour le patron des Verts, les Ivoiriens possèdent des individualités qui peuvent faire la différence à tout moment, et qu’il faudra surveiller de très près pour éviter toute mauvaise surprise. “C’est un match de coupe que nous allons jouer contre une super équipe. Dans des rencontres de ce type, il n’est jamais facile ni pour eux ni pour nous. Et seule comptera la réalité du terrain”, a souligné Saâdane. En dépit de la difficulté qui attend les partenaires du capitaine Yazid Mansouri, le sélectionneur national reste serein et calme. “L’équipe monte en puissance au fil des matchs. Nous allons jouer sans pression, on n’a rien à perdre, mais tout à gagner. Ces matchs sont des tests pour nous en vue de la Coupe du Monde. Nous allons jouer notre chance à fond”, a précisé Saâdane qui a intensifié la préparation de son équipe dans une excellente ambiance en vue du grand rendez-vous de dimanche. “Nous respectons toujours nos adversaires, mais nous ne craignons personne. Notre objectif est de gérer match par match et continuer à travailler pour progresser”, a-t-il ajouté. Pour Saâdane, dans les matchs à élimination directe, la rencontre pourrait se jouer sur la concentration ou sur une erreur, comme ça peut se jouer sur des balles arrêtées. “Les Ivoiriens ont d’ailleurs marqué leur second but contre le Ghana sur une balle arrêtée”, a-t-il expliqué. D’autre part, Saâdane ne sait toujours pas s’il peut aligner le gardien Fawzi Chaouchi et le milieu du terrain Mourad Meghni, blessés. “Nous allons attendre la dernière séance d’entraînement de samedi pour prendre une décision définitive sur leurs cas. Le staff médical a demandé un peu de temps pour prendre la meilleure décision”, a-t-il expliqué. Les deux joueurs ont repris les entraînements vendredi soir à Cabinda après avoir manqué la séance de la veille pour Meghni et les trois précédentes pour Chaouchi. En attendant, l’entraîneur des gardiens Hassen Belhadj est en train de préparer le gardien du MC Alger Mohamed Zemmaouche pour suppléer un probable forfait de dernière minute du portier de l’ES Sétif. En revanche, le onze de départ ne devrait pas connaître beaucoup de changements par rapport à l’équipe ayant pris part au dernier match contre l’Angola.
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24 janvier 2010 à 0 12 42 01421
Sport (Dimanche 24 Janvier 2010)
Raouraoua
“Le match contre la Côte-d’Ivoire est une finale avant l’heure”
Par : APS
Lu : (5 fois)
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a estimé que la rencontre des quarts de finale face à la Côte-d’Ivoire, prévue dimanche à Cabinda (nord de l’Angola), est “une finale avant la lettre”. “Nous avons beaucoup de respect pour cette équipe que je considère comme l’une des meilleures d’Afrique. Affronter la Côte-d’Ivoire à ce stade de la compétition est un plaisir pour nous.
Je considère cette affiche comme une finale avant l’heure”, a déclaré le président de la FAF vendredi, peu avant le début de la séance d’entraînement qui s’est déroulée au stade National de Chiazi, à Cabinda.
Le patron de l’instance dirigeante du football algérien indique que l’Algérie tentera de bien gérer le reste du parcours. “Nous allons étape par étape. Notre objectif était de se qualifier au second tour, ce qui est chose faite. Nous ne sommes pas des ambitieux démesurés, nous jouons au football avec la ferme intention d’aller le plus loin possible, et on doit laisser au football de décider”, a-t-il ajouté. Enfin, le président de la FAF a affirmé que le plus important dans ce genre de confrontations est d’honorer le football algérien. “En dehors de l’enjeu capital du match, ce qui compte pour nous est de sortir un grand match devant une équipe constellée de vedettes et que nous considérons à ce titre”, a-t-il conclu.
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24 janvier 2010 à 1 01 04 01041
ABDELKADER GHEZZAL À L’EXPRESSION
«On ne leur fera pas de cadeau»
24 Janvier 2010 – Page : 14
Lu 7 fois
L’attaquant algérien, Abdelkader Ghezzal, qui tarde toujours à trouver le chemin des filets au cours de cette CAN-2010, espère débloquer la situation dès ce match décisif contre les Ivoiriens.
L’Expression: Peut-on dire que les choses sérieuses vont commencer dès ce dimanche soir à l’occasion du fameux Côte d’Ivoire-Algérie?
A. Ghezzal: Bien évidemment du moment que l’erreur peut désormais coûter l’élimination directe. En d’autres termes, finis les calculs car tout se joue en une seule rencontre.. Une certitude, le groupe est bien décidé à faire quelque chose de spécial ce dimanche contre la Côte d’Ivoire même si on est tous conscients de la difficulté de la tâche contre une équipe aussi puissante.
Justement, comment allez-vous vous y prendre contre cette redoutable équipe ivoirienne?
En premier lieu, il faut s’investir totalement dans cette nouvelle aventure sans se poser trop de questions surtout, en ce qui concerne, l’équipe adverse. La Côte d’Ivoire, avec toutes ses stars européenne, n’a plus besoin d’une quelconque publicité et on sait à qui nous attendre. Il suffit juste d’y croire jusqu’au bout car notre équipe a également des arguments valables à faire valoir lors de cette rencontre capitale.
En toute franchise, que craignez-vous le plus lors de ce match capital?
Si on s’amuse à craindre ceci ou cela, il est préférable de rentrer chez-nous au lieu de perdre tout ce temps ici…L’Algérie est une grande nation de football et possède, à l’instar de tous les ténors africains, un standing très intéressant. Il ne faut pas aussi oublier que nous sommes mondialistes tout comme les Ivoiriens. Ce qui signifie que cette confrontation opposera deux équipes du même palier où il n’y aura ni favori ni équipe faible. Ce qui est toutefois sûr, est que nous ne leur ferons pas de cadeau et c’est l’avis de tous les joueurs qui affichent une grande détermination.
Revenons maintenant à Ghezzal, à quand ce fameux premier but?BR>Je vous assure que je n’en fais guère une fixation car seul l’intérêt suprême de l’équipe prime pour moi. Par contre, tout ce qui vient après ne sera que le bienvenu. En tout cas, je ferai tout mon possible pour honorer mon statut d’attaquant et marquer un but contre la Côte d’Ivoire, sera une chose vraiment formidable.
Mounir BENKACI
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24 janvier 2010 à 1 01 08 01081
RABAH SAÂDANE
«Ce sera du 50-50»
24 Janvier 2010 – Page : 15
Lu 15 fois
«Nous allons jouer notre chance à fond»
Pour l’entraîneur national, la rencontre de ce soir sera très difficile pour les deux sélections.«Ce sera un match tactique», dit-il.
A la veille du match explosif Algérie-Côte d’Ivoire, Rabah Saâdane fait un point sur ce rendez-vous en évoquant la malédiction des blessures et notamment l’éventuel forfait de Fawzi Chaouchi. Pour la rencontre de ce soir, le sélectionneur national estime que les deux équipes partiront à chances égales. «C’est un match très difficile pour les deux sélections. Ce sera un match tactique. Nous partons à chances égales, ça sera du 50-50, et que le meilleur gagne», a déclaré Saâdane à l’APS. Concernant l’adversaire du jour des Verts, M.Saâdane souligne que les Fennecs vont défier l’un des grands favoris du tournoi. «C’est une super équipe avec des joueurs de classe mondiale. Ce n’est pas par hasard si elle s’est qualifiée aisément, et de quelle manière au Mondial sud-africain», a admis le coach national. Et d’estimer qu’il est «logique» que la Côte d’Ivoire soit le favori du quart de finale. «Je pense que c’est logique que les Ivoiriens soient les favoris de la rencontre. C’est une équipe stable depuis 2005 avec une finale de la CAN en 2006 en Egypte et deux qualifications consécutives pour la Coupe du Monde et de fort belle manière. Elle s’est qualifiée première de son groupe et sans la moindre défaite», a-t-il souligné. Pour le patron des Verts, les Ivoiriens possèdent des individualités qui peuvent faire la différence à tout moment, et qu’il faudra les surveiller de très près pour éviter toute mauvaise surprise. «C’est un match de coupe que nous allons jouer contre une super équipe. Dans des rencontres de ce type, il n’est jamais facile, ni pour eux ni pour nous. Et seule comptera la réalité du terrain», a-t-il souligné. En dépit de la difficulté qui attend les partenaires du capitaine Yazid Mansouri, le sélectionneur national reste serein et calme. «L’équipe monte en puissance au fil des matchs. Nous allons jouer sans pression, on n’a rien à perdre mais tout à gagner. Ces matchs sont des tests pour nous en vue de la Coupe du Monde. Nous allons jouer notre chance à fond. Nous respectons toujours nos adversaires, mais nous ne craignons personne. Notre objectif est de gérer match par match et continuer à travailler pour progresser», a-t-il ajouté. Pour Saâdane, dans les matchs à élimination directe, «la rencontre pourrait se jouer sur la concentration ou sur une erreur, comme ça peut se jouer sur des balles arrêtées. Les Ivoiriens ont d’ailleurs marqué leur second but contre le Ghana sur une balle arrêtée», a-t-il expliqué. D’autre part, Saâdane ne sait toujours pas s’il peut aligner le gardien Fawzi Chaouchi et le milieu du terrain Mourad Meghni, blessés. «Nous allons attendre la dernière séance d’entraînement de samedi pour prendre une décision définitive sur leurs cas. Le staff médical a demandé un peu de temps pour prendre la meilleure décision», a-t-il expliqué. Les deux joueurs ont repris les entraînements vendredi soir à Cabinda, après avoir manqué la séance de la veille pour Meghni et les trois précédentes pour Chaouchi. En attendant, l’entraîneur des gardiens Hassen Belhadj est en train de préparer le gardien du MC Alger Mohamed Zemmamouche, pour suppléer un probable forfait de dernière minute du portier de l’ES Sétif.
Nabil BELBEY
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24 janvier 2010 à 1 01 09 01091
Sports : RAFIK HALLICHE, DÉFENSEUR DE L’EN :
«Passer sur le dos des Éléphants»
L’enfant du Nasria, ne cesse de confirmer sa progression, de match en match. Rafik s’impose en maître au niveau du compartiment défensif des Verts. Mieux c’est aussi l’une des armes secrètes de Saâdane en attaque, puisque c’est lui qui a réussi à offrir la qualification à l’EN pour les quarts de finale grâce au seul but marqué par les Algériens au cours du premier tour.
Comment vivez-vous votre première CAN ?
C’est un rêve qui se réalise. Je suis en train de passer de bons moments. Cette CAN m’a permis de découvrir de nouvelles sensations. Espérons que l’aventure va continuer.
Quel est votre point de vue technique sur le premier tour accompli par l’EN ?
Nous avons fait l’essentiel, celui de se qualifier aux quarts de finale. Une qualification qui n’était pas du tout facile à obtenir. L’adversité dans notre groupe A a été tellement relevée que les deux places n’ont été acquises qu’au bout de la 3e journée. La présence de l’Angola, pays organisateur, et du Mali, avec toutes ses stars, ainsi que le Malawi, venu jouer les trouble-fêtes, a fait que ce groupe soit parmi les plus durs durant cette phase. J’estime que nous avons bien su gérer les choses. Nous avons fait preuve, aussi, de beaucoup de discipline tactique, ce qui nous a permis de passer au second tour, avec un seul but marqué lors de ce premier tour.
Vous allez affronter, aujourd’hui, la Côte d’Ivoire en quarts de finale de cette CAN. C’est un nouveau défi pour vous ?
La Côte d’Ivoire joue bien au ballon. D’ailleurs, c’est elle l’équipe favorite dans ce tournoi. Son effectif est composé d’une pléiade de joueurs professionnels, de très haut niveau, qui peuvent faire la différence à n’importe quel moment. Ce sera un débat intéressant entre mondialistes. Les deux teams vont chercher à justifier leur statut.
En tant que défenseur, vous aurez beaucoup à faire dans ce rendez-vous. A savoir contrer les Drogba, Salomon Kalou, Koné…
On ne doit pas surestimer cet adversaire. L’EN va jouer sans aucun complexe. Notre compartiment défensif devra être, tout au long du temps réglementaire, vigilant face aux redoutables attaquants ivoiriens, qui vont tenter d’exercer la pression sur nous d’emblée. Ce défi de contrer les attaquants ivoiriens me motive davantage pour accomplir un bon match.
Selon vous, où réside la clé du succès dans ce duel ?
Jouer avec hargne et détermination, et surtout respecter les consignes qui seront données par le coach. Je pense que nous avons les ressources pour passer sur le dos des Eléphants en demi-finale.
Quels sont les objectifs des Verts dans cette CAN?
La CAN est une compétition intermédiaire qui nous permettra d’évaluer notre niveau technique par rapport aux autres équipes. Elle nous permet aussi de jouer le plus grand nombre de matches possibles afin de gagner en cohésion.
Quelles sont les chances de l’EN dans cette édition ?
Nous disposons d’un groupe solidaire qui peut aller loin dans cette compétition. Nous avons des atouts à faire valoir. On est très motivé à accomplir une bonne CAN
On croit savoir que vous faites l’objet de plusieurs sollicitations de la part de formations européennes huppées?
Je préfère me concentrer pleinement pour la sélection nationale. A la fin du tournoi on y verra plus clair.
Propos recueillis par A. A.
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24 janvier 2010 à 1 01 10 01101
Sports : LA CÔTE D’IVOIRE PART FAVORITE
Halilhodzic joue la modestie
Le coach bosniaque de la Côte d’Ivoire, Vahid Halilhodzic, reconnaît que l’équipe algérienne n’est pas un adversaire à se faire marcher sur les pieds.
«L’Algérie est une équipe qui mérite le respect. Je rappelle que c’est elle qui a sorti l’Egypte du chemin du Mondial. Elle joue de façon organisée et compacte, avec beaucoup de densité au milieu.» Son milieu de terrain, Didier Zokora (FC Séville), pense de même : «Je crois que c’est un match que nous allons aborder avec beaucoup plus de sérieux.» «Maestro», c’est son surnom, dira que «c’est un match de coupe qui doit forcément désigner un vainqueur. C’est un choc entre deux mondialistes. Il faut donc respecter l’Algérie et ne pas faire n’importe quoi». Ce qui n’est pas l’avis de son équipier Salomon Kalou. L’ attaquant des Blues n’est guère impressionné par l’étoffe des Algériens «car, explique-t-il, la Côte d’Ivoire est au-dessus au niveau de la qualité individuelle». Et d’ajouter une couche d’optimisme : «Même si l’Algérie a des joueurs qui peuvent faire la différence, on est au-dessus, au niveau de la qualité individuelle.» «Si on joue comme d’habitude, il n’y a pas de raison qu’on ne passe pas.» Le grand Didier Drogba refuse de s’exprimer. Selon des journalistes ivoiriens, le buteur de Chelsea a promis de donner sa réponse sur le terrain. Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial de Nord- Sud , fait état d’une envie terrible des «pachydermes» à surmonter l’obstacle algérien et faire de cette CAN une phase charnière dans la vie des Eléphants. «Nous avons des joueurs qui ont parcouru les terrains de la planète en quête de gloire et d’expérience. Ils ont atteint un âge avancé et cette CAN peut être la dernière pour pas mal d’entre eux, dont Drogba. Celui-ci ne compte pas raccrocher sur le plan international sur une autre désillusion. Le titre africain est un des derniers sacres qui manque à son palmarès. » Pour la rencontre de ce soir, les Ivoiriens, qui n’ont pas concouru depuis une dizaine de jours, seront privés de leur flèche droite, Emanuel Eboué, suspendu contre le Ghana, lequel sera normalement remplacé par le colosse milieu de terrain de Hambourg SV, Guy Demel (1m91 pour 83 kg). Durant cette période d’inactivité, les Ivoiriens ont été soumis à un travail physique intense où même la séance fatidique des tirs au but a été au menu. La finalité étant de s’approcher davantage du podium. La citadelle ivoirienne tombera-elle sous les assauts des Fennecs ?
M. B.
La pelouse, la hantise de Vahid
Le coach ivoirien a montré ses inquiétudes par rapport à l’état défectueux de la pelouse du stade Chiazi de Cabinda. «La pelouse empêche vraiment mes joueurs d’exprimer leur talent sur le terrain, notamment dans la circulation de la balle», précisera Vahid Halilhodzic.
«L’Algérie mérite sa qualif’ au Mondial»
Pour le coach ivoirien, l’Algérie mérite amplement sa qualification au Mondial. «L’Algérie a battu le double champion d’Afrique et je vous assure que ce n’est pas une mince affaire que de gagner face à la solide équipe d’Egypte. Rien que pour ça, la sélection algérienne mérite sa participation à la Coupe du monde», relève-t-il.
A. A.
23 matches sans défaite
La sélection ivoirienne détient un solide record, celui de 23 matches sans la moindre défaite. Une performance que le coach Vahid souhaite bien faire durer. «Nous sommes imbattables depuis 20 mois et je ne veux pas que cela s’interrompt», a-t- il noté lors de sa conférence de presse, vendredi.
La défaite de l’Algérie face au Malawi, «un accident»
Le technicien bosniaque a souligné qu’il a visionné toutes les rencontres livrées par l’Algérie dans ce tournoi, exception faite de celle contre le Malawi. «J’ai fait exprès de ne pas voir ce match, car je sais bien que c’est loin d’être le niveau de l’Algérie qui avait disputé ce match à 14h30, sous une chaleur de plomb et une humidité suffocante», a expliqué le sélectionneur ivoirien.
La discipline tactique
Le premier responsable à la barre technique de la Côte d’Ivoire a tenu à exprimer sa grande admiration pour la discipline tactique des Verts. «Le niveau d’application tactique chez la sélection algérienne m’a vraiment impressionné. Le onze algérien montre un degré remarquable de maturité», ajoute Halilhodzic, très élogieux envers le comportement tactique des camarades de Ziani.
À propos du déficit en compétition
La Côte d’Ivoire est resté sans compétition depuis 9 jours. Une situation qui a poussé le coach bosniaque à élaborer un programme spécifique pour combler ce déficit. «J’ai même pensé à organiser un match amical, mais cela n’était pas possible ici à Cabinda. Donc, j’ai fait augmenter la charge à l’entraînement et chaque séance a été ponctuée par des matches d’application », nous informera le coach ivoirien.
A. A.
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24 janvier 2010 à 1 01 11 01111
Sports : SALOMON KALOU, ATTAQUANT IVOIRIEN DU FC CHELSEA :
«L’Algérie est un vrai test pour nous»
Kalou a été transféré à Chelsea, en 2006, pour un montant estimé à plus de 5 000 000 de livres sterling. C’est une valeur sûre de la sélection de Vahid Halilhodzic dans cette CAN et à l’occasion du prochain Mondial. Accosté par nos soins au niveau du centre de presse du stade Chiazi de Cabinda, le sociétaire des Blues nous dira que la rencontre face à l’Algérie sera très disputée.
Le Soir d’Algérie : Un mot sur votre qualification en quart de finale ?
Salomon Kalou : Après le retrait du Togo de la compétition, nous avons seulement disputé deux matches. Le premier face au Burkina Faso et le second contre le Ghana. Contre le Burkina, l’équipe avait un peu du mal à trouver son rythme. La partie s’est soldée par un score nul. Notre seconde sortie dans ce tournoi était nettement meilleure. L’équipe avait retrouvé toutes ses sensations. Nous avons livré un match plein contre une sérieuse formation ghanéenne. Du coup, on s’est retrouvé propulsés à la première place de notre groupe et qualifiés en quart de finale.
Vous étiez au repos forcé depuis votre match contre le Ghana. Cela ne risque pas de vous jouer un mauvais tour ce soir ?
Ce repos forcé comme vous le dites est dû au retrait du Togo. Le coach a comblé cette insuffisance par des entraînements très intenses, accompagnés par des matches d’application entre nous. Je dois dire que la plupart de nos joueurs ont une grosse charge de travail au sein de leurs clubs et par conséquent, le problème de manque de compétition n’est pas un handicap.
Comment se présente pour vous ce match contre l’Algérie ?
Les choses sérieuses commencent dans ce tournoi. L’équipe d’Algérie est une formation respectable. Ce sera un duel intense au cours duquel les deux formations chercheront la qualification en demi-finale. Pour ce faire, seule la gagne est autorisée.
Votre idée sur la sélection algérienne ?
C’est une équipe qui a une bonne organisation de jeu, avec deux voire trois joueurs qui peuvent faire la différence sur un exploit individuel. Il y a aussi cette façon remarquable de défendre en bloc, collectivement et en mouvement.
Quels sont les joueurs qui ont attiré votre attention au sein de l’équipe algérienne ?
Il y a Belhadj et Yebda, et aussi Karim Ziani, le maître à jouer de cette sélection.
Propos recueillis par A. A.
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24 janvier 2010 à 1 01 40 01401
Vahid Halilhodzic sélectionneur de Côte d’Ivoire: «l’Algérie mérite le respect et le match sera très serré»
Vahid Halilhodzic sélectionneur de Côte d’Ivoire: «l’Algérie mérite le respect et le match sera très serré»
20 January, 2010 02:19:00 LeCitoyen Citoyen
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Le sélectionneur franco-bosniaque, Vahid Halilhodzic, de la Côte d’Ivoire qui rencontrera dimanche prochain la sélection nationale en quart de finale de la CAN-2010 à Cabinda a déclaré mardi dernier que “l’Algérie mérite le respect” et le match contre elle sera “très serré”, et craint particulièrement “leur densité au milieu”. “L’Algérie est une équipe qui mérite le respect car je rappelle que c’est elle qui a éliminé l’Egypte en qualification pour le Mondial, a indiqué l’entraîneur des Eléphants. Ce sera très difficile et très serré. Elle joue de façon bien organisée et regroupée, avec beaucoup de densité au milieu”. Mardi dernier, lors de la séance nocturne, Halilhodzic a pu compter sur tout son effectif. Il a particulièrement insisté sur le marquage individuel et les combinaisons dans les petits périmètres, faisant jouer notamment Drogba, Kalou et Gervinho dans le même groupe alors que Baky Koné se trouvait dans un autre.
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24 janvier 2010 à 1 01 41 01411
Les Eléphants de Côte d’Ivoire au menu des Verts
Les Eléphants de Côte d’Ivoire au menu des Verts
20 January, 2010 02:19:00 LeCitoyen Citoyen
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La sélection algérienne n’aura pas la tâche facile face aux Eléphants de Côte d’Ivoire de Didier Drogba, dimanche prochain à Cabinda, en quart de finale de la coupe d’Afrique des nations de football CAN-2010, qui se déroule en Angola.
Considérée comme l’une, voire la meilleure équipe africaine du moment, et le favori numéro 1 de la CAN-2010, la Côte d’Ivoire sera un “plat de résistance” pas du tout facile à digérer pour les Verts, qui devront sortir le grand jeu pour espérer réussir l’exploit de ce tournoi. Pour le sélectionneur national Rabah Saâdane, à ce niveau de la compétition, il n’y a pas d’équipe facile et il faut bien négocier ces grands matchs. “Ils savent tout sur nous. Nous aussi, nous savons tout sur l’équipe de Côte d’Ivoire. Ca va se jouer sur la concentration, l’équipe qui fera le moindre de fautes défensives, comme ça peut se faire sur des balles arrêtées. D’ailleurs, les Ivoiriens ont inscrit un très beau but contre le Ghana sur une balle arrêtée”, a indiqué le coach national. Auteurs d’un parcours sans fautes lors des qualifications jumelées coupe du Monde et coupe d’Afrique des nations 2010 avec cinq victoires et un nul, les hommes de Vahid Halilhodzic partiront avec les faveurs des pronostics face à l’Algérie. Mais le président de la Fédération ivoirienne de football Jacques Anouma avait souhaité, avant le début de la compétition, de ne pas encontrer les Verts en quart de finale. “Je préfère éviter l’équipe d’Algérie en quart de finale. J’aime beaucoup cette équipe. Elle a montré que quand on a la rage de vaincre, on peut soulever les montagnes. C’est ça le football, avoir la rage de vaincre”, avait estimé le président de la FIF. Avec son armada de stars évoluant dans les plus grands clubs européens à l’instar de Yaya Touré, Bakare Kone, Kalou et les autres, la Côte d’Ivoire a largement les moyens de viser le sacre final et remporter un second titre africain après le premier décroché en 1992 au Sénégal. Après un début de tournoi timide et un nul concédé face au Burkina Faso (0-0), les Eléphants de Côte d’Ivoire ont surclassé le Ghana (3-1) lors du deuxième match. Face a l’Algérie, le coach bosniaque devra trouver un remplaçant à Eboué, expulsé face au Black stars du Ghana et qui risque au moins deux matchs de suspension. Pour beaucoup d’observateurs, la rencontre Algérie-Côte d’Ivoire sera sans aucun doute l’affiche phare des quarts de finale de la CAN-2010, voire une finale avant l’heure entre deux Mondialistes. “Nous connaissons bien cette équipe. Nous l’avons vu jouer, c’est une grande équipe avec de grands joueurs. Mais, nous aussi nous savons jouer au ballon. Avec une bonne semaine de préparation, nous serons prêts pour le big match”, a affirmé Nadir Belhadj. “Ca sera un grand match entre deux grandes équipes. Nous partirons à Cabinda et nous verrons comment ça va se passer”, a-t-il ajouté. Le coach national, Rabah Saâdane ne veut surtout pas mettre de la pression inutile à ses joueurs. “Il faut jouer, nous n’avons rien à perdre. Nous sommes en période de test en vue de la coupe du Monde. Nous allons jouer chaque match à fond. Il n’y aura pas de grosse charge du travail, durant les cinq jours qui précèdent la rencontre, pour que les joueurs soient prêts le jour du match”, a indiqué le sélectionneur national. Pour l’instant, les Ivoiriens mènent devant les Algériens d’une victoire dans les confrontations directes et celle de dimanche prochain promet beaucoup de spectacle et de suspense.
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24 janvier 2010 à 8 08 56 01561
Côte d’Ivoire Algérie : A quitte ou double
par Kamel Mohamed
L’équipe nationale de football se mesurera ce soir au super favori de l’épreuve, la Côte d’Ivoire, en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations. La confrontation s’annonce déséquilibrée sur le papier compte tenu du parcours des Ivoiriens durant les dernières années, mais ce n’est pas pour autant que les Algériens se présenteront en victimes. L’entraîneur national, Rabah Saâdane, a affirmé que ses protégés joueront sans aucun complexe. C’est en somme l’état d’esprit dont font montre les camarades de Ziani, lesquels ont pour habitude de réagir de manière positive quand ils sont dos au mur et dans la difficulté. Côté effectif, c’est la même équipe qui devrait être reconduite avec cependant de légers changements, le gardien de but Fawzi Chaouchi étant incertain. Le coach national a précisé qu’il tranchera la titularisation de Chaouchi ce matin, après l’avis du staff médical. Chaouchi souffrirait d’une hernie discale et sera remplacé par le troisième gardien de but de l’équipe nationale, Mohamed-Lamine Zemmamouche. Le reste de l’effectif ne devrait pas subir de changement, Saâdane s’étant montré satisfait du retour en forme de Bouaâza. Ce dernier ne souffre plus de pubalgie et est en possession de toutes ses capacités physiques. Il en est de même pour Abdelkader Laïfaoui qui a, selon l’entraîneur des Verts, saisi sa chance et a donné satisfaction jusque-là. Mourad Meghni a, quant à lui, repris les entraînements malgré des douleurs qui persistent. Il devrait prendre part au match contre la Côte d’Ivoire afin d’apporter un plus par sa technique, a expliqué Saâdane. Antar Yahia est également opérationnel et pourrait être titularisé. Pour ce qui est de la ligne offensive qui reste inefficace, l’entraîneur national a refusé de répondre aux critiques et remarques concernant la titularisation du meilleur buteur du championnat, Ziaya. Il a fait remarquer qu’il reste le premier responsable de l’équipe nationale et connaît parfaitement les joueurs un par un. «Cette équipe a donné satisfaction. Je n’effectuerai pas de changements pour changer. Je table sur la stabilité.
Le groupe est homogène et doit continuer dans cette dynamique de victoires et de bons résultats». Pour toutes ces raisons, le staff technique de l’équipe nationale se montre optimiste quant au match contre la Côte d’Ivoire, sachant qu’une qualification au détriment du plus grand favori de cette CAN ouvrirait les portes de la finale pour l’Algérie.
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24 janvier 2010 à 9 09 48 01481
Algérie – Côte d’Ivoire à 20h30
Les Verts décidés à gagner
Une finale avant la lettre, diront certains qui qualifient cette rencontre de choc. En effet, ce match constitue l’affiche de ce tour puisqu’elle regroupera deux équipes constituées de stars. Drogba, Koné, Zokora d’un côté, Ziani, Meghni, Bougherra d’un autre, une pléiade de joueurs talentueux sera présente sur le terrain de Cabinda pour offrir un joli spectacle aux supporters. Une chose est sûre pour les Verts, les joueurs veulent gagner. Contacté par nos soins, hier après-midi, un membre de la délégation algérienne nous affirme que les joueurs qui sont motivés, veulent remporter ce match. «Cela fait plus d’un mois que l’on est loin de nos familles, alors pourquoi ne pas prolonger encore notre séjour ?», déclarent certains joueurs qui ne jurent que d’une victoire. Ni Drogba ni Zokora ni les autres ne les inquiètent. Au contraire, c’est une motivation supplémentaire. Saïfi et Bouazza rétablis, Chaouchi en attente Selon notre source, Rafik Saïfi a récupéré de sa blessure et sera présent sur le banc des remplaçants. Idem pour Mourad Meghni qui avait fait son entrée face à l’Angola ainsi que pour Bouazza qui souffrait d’une douleur au pied droit. Se sentant mieux, il devrait être titularisé aujourd’hui. Pour Chaouchi, les choses semblent s’améliorer pour lui. Il évolue bien et se rétablit petit à petit. Sa participation à ce match n’est toujours pas écartée. Zemmamouche devra encore attendre. Rien n’est encore sûr d’autant plus que les joueurs devaient effectuer une séance d’entraînement hier à 18h sous un soleil de plomb. Les conditions climatiques sont aussi rudes qu’à Luanda. Egalité parfaite Pour ce qui est des rencontres entre les Algériens et les Ivoiriens, il y a égalité parfaite puisque sur les 18 disputées, les Fennecs ont en gagnées 6 et perdu 6 tout comme les Ivoiriens. Ces quarts de finale sont les 4es pour la sélection algérienne après celle de 1996 en Afrique du Sud, 2000 au Ghana-Nigeria et 2004 en Tunisie avec à chaque fois des défaites face respectivement à l’Afrique du Sud vainqueur du tournoi qu’elle a abrité, le Cameroun, également sacré à Accra et le Maroc, le finaliste de l’édition qui a eu lieu en Tunisie. Drogba et les autres prudents Même si elle est qualifiée comme l’une des favorites de ce tournoi, l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire a beaucoup de respect pour l’Algérie comme le déclare l’attaquant de Chelsea Salomon Kalou. Idem pour l’attaquant du club anglais Tottenham, Didier Zokora. Cependant, ce dernier ajoute que son équipe a des atouts à faire valoir pour passer ce cap difficile. Drogba a, lui aussi, sa petite idée sur la sélection algérienne qu’il respecte énormément. Il se dit optimiste pour une issue favorable à ce match même si l’Algérie vient de se qualifier au Mondial-2010. L’espoir est permis A entendre parler le membre de la délégation algérienne, joint hier au téléphone, l’espoir de voir l’équipe nationale se qualifier au prochain tour est permis. Les joueurs sont super motivés, Saâdane devrait reconduire, selon notre source, la même équipe avec le même schéma tactique, il ne reste que la volonté des joueurs pour faire la différence. Après tout, Drogba et les autres ne sont que des joueurs de football au même titre que Ziani, Bougherra et les autres, alors disons, vive l’Algérie… Sofiane Gassouma A voir n Al jazeera sport +9 : Algérie-Côte d’Ivoire à 20h30 n Al jazeera sport +10 : Angola-Ghana à 17h
dimanche 24 Janvier 2010
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24 janvier 2010 à 13 01 41 01411
Cyril Domoraud : «L’Algérie ne nous arrêtera pas»
PUBLIE LE : 24-01-2010 | 00:00 | PAR Lyes F.
Cyril Domoraud est l’un des meilleurs joueurs qu’a enfanté l’école ivoirienne de football.
Cyril Domoraud est l’un des meilleurs joueurs qu’a enfanté l’école ivoirienne de football. Il a joué dans plusieurs clubs européens comme Créteil, Marseille, Bordeaux et Monaco en France, l’Espanyol de Barcelone en Espagne, Konyaspor en Turquie, et l’Inter de Milan en Italie où il a connu le défenseur algérien Anthar Yahia. Nous l’avons contacté pour avoir ses impressions sur la rencontre d’aujourd’hui entre l’Algérie et la sélection de son pays.
*
Bonjour Monsieur Domoraud, vous devinez le motif de notre appel, n’est-ce pas ?
Tout à fait, vous êtes journaliste algérien, je suis ancien joueur de la Côte d’Ivoire, et comme nous allons affronter votre équipe demain soir (entretien réalisé hier ndlr), vous allez sans doute me parler de ce match. Je suis prêt à répondre à toutes vos questions, et pour votre information, j’ai beaucoup d’amis algériens ici, en France.
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Donc, comment voyez-vous cette rencontre ?
Ce sera équilibré, et franchement personne ne peut s’avancer sur le scénario de la rencontre, c’est le terrain qui tranchera. Les deux équipes n’ont pas le droit à l’erreur, ce match se jouera sur de petits détails et celui qui perdra son sang-froid et sa concentration est éliminé. Il sera donc difficile de pronostiquer, d’autant plus qu’il y aura des paramètres qui sont susceptibles de perturber le déroulement d’une telle affiche.
*
Comme quoi par exemple ?
J’ai reçu un appel de Drogba dernièrement, et après avoir demandé de mes nouvelles on a commencé à parler de la CAN. Il m’a indiqué que lui et ses camarades appréhendent le mauvais état de la pelouse de Cabinda, qu’il qualifie de catastrophique sur toute la ligne. Elle sera un grand handicap pour les joueurs, et je souhaite de tour cœur qu’il n’y ait pas de blessures.
*
Ce ne sera pas un avantage pour la Côte d’Ivoire de jouer sur le terrain de Cabinda…
C’est valable pour les deux équipes. Croyez-vous que l’Algérie n’a pas aussi souffert de l’état du terrain de Luanda ? Le problème a été posé dans tout le tournoi d’Angola, en plus du changement climatique. Et d’un autre côté, cela ne peut que pousser les joueurs à fournir plus d’efforts.
*
Vous avez affronté l’Algérie dans le passé, en 1997 plus précisément, n’est-ce pas ?
C’est exact, c’était dans le cadre des éliminatoires de la CAN où nous nous sommes déplacés dans la capitale algérienne pour le match aller, que nous avons perdu 3 à 1, avant de vous battre à Abidjan. Franchement, on avait à cœur de vous battre sur votre terrain alors qu’on était au top de notre forme, mais nous nous sommes heurtés à des joueurs, le moins que l’on puisse dire, doués. Alors qu’on aspirait à revenir avec un résultat probant, on s’est retrouvé à limiter les attaques dangereuses menées par Saïb et Tasfaout. D’ailleurs, je me demande comment l’Algérie n’arrivait pas à se distinguer dans les compétitions continentales avec des joueurs de la trempe de Moussa Saïb et Tasfaout et les autres, dont je ne me rappelle plus les noms. L’équipe algérienne pratiquait un beau football et un jeu de classe mondiale. Je ne sais pas comment elle n’a pas réussi à remporter un titre avec l’une de ses meilleures générations.
*
Avez-vous des anecdotes à nous raconter sur cette rencontre ?
Je me souviens à l’époque que je me suis accroché avec notre sélectionneur avant le match, et j’ai décidé de boycotter le match de l’Algérie, mais je me suis rétracté car l’intérêt du pays est plus important que tout autre chose. A l’époque, j’étais à Bordeaux, j’ai pris le premier vol à destination d’Alger. Une fois à l’aéroport, j’ai été entouré par des dizaines de jeunes qui scandaient mon nom. J’ai pensé qu’il s’agissait de la communauté algérienne vivant en France. Mais le jour du match, alors que j’étais en train de m’échauffer, des milliers de supporters ont commencé à scander mon nom, j’ai été vraiment étonné. Je me suis cru à Abidjan.
*
Croyez-vous qu’il y a une différence entre l’équipe algérienne de l’époque et celle d’aujourd’hui ?
Absolument, la stabilité au niveau des autorités qui gèrent le football algérien a été dans beaucoup dans le retour en force de l’équipe algérienne. Votre équipe a le statut d’une équipe mondiale, et a beaucoup bénéficié de ses joueurs professionnels.
*
Vous connaissez donc certains de nos joueurs…
Naturellement, je connais Ziani qui reste la source du danger lors de ce match. Il se distingue des autres éléments par sa bonne lecture de l’adversaire, sa vivacité sur le terrain et sa contribution dans la plupart des attaques de son équipe. Il va créer avec Meghni et Ghezzal beaucoup de problèmes à l’équipe ivoirienne, surtout aux défenseurs. Je sais de quoi je parle puisque j’ai déjà vu en œuvre Meghni et Ghezzal dans leur club, en Italie, lorsque je jouais à l’Inter. J’ai connu également Anthar Yahia lors de son passage à l’Inter.
*
Vous savez sans doute qu’il est l’auteur du but qui a qualifié l’Algérie au Mondial…
Oui, bien sûr. Qui est-ce qui n’a pas vu les séquences de ce but. Je dirai à l’occasion que l’Egypte a payé le prix de son mauvais accueil à ses adversaires au Caire.
*
Vous faites allusion à ce que vous avez vécu lors de la CAN 2006, n’est-ce pas ?
Oui, les Egyptiens ne sont pas des gens normaux, on peut s’attendre à tout de leur part qu’on ne verra jamais dans les stades du monde entier. Le jour du match, sur notre chemin au stade, on avait vécu l’enfer. Nous avions passé plus d’une heure entre l’hôtel et le stade, au lieu d’une demi-heure, à cause des milliers de supporters qui se groupaient sur la route et nous provoquaient sans que les forces de l’ordre fassent leur travail. Je n’étais pas donc été étonné d’apprendre que l’Algérie a été victime d’une agression au Caire.
*
Revenons à la rencontre de demain (aujourd’hui, ndrl), peut-on dire que la pression est sur le groupe ivoirien ?
Non, je ne le pense pas. Tous les joueurs savent comment évacuer la pression d’autant que la plupart sont expérimentés. La pression sera du côté algérien, même si je dois dire que vous possédez tous les moyens pour réussir dans ce match, et vos joueurs savent comment revenir dans les matchs.
*
Quelle équipe se qualifiera, à votre avis ?
Je n’essaierai pas d’être diplomate dans ma réponse et je n’utiliserai pas la langue de bois pour exprimer mon avis. Je ne dirai pas aussi que le meilleur gagne ou quelque chose comme ça. Je suis un Ivoirien qui a confiance dans les joueurs de son pays. Tout le monde nous donne favoris pour remporter le titre, et nous devons être à la hauteur de ce statut en écartant de notre route l’Algérie et faire un grand pas vers la consécration.
*
On vous laisse le soin de conclure cet entretien…
Il faut savoir que le football n’est pas une science exacte, et comme je vous l’ai dit, le match se jouera sur de petits détails. Si la Côte d’Ivoire se qualifie, je serai l’homme le plus heureux du monde, mais dans le cas où la chance sourirait à votre équipe, je ne peux que vous souhaiter bonne chance dans le reste du parcours.
Cela dit, je ne pense pas que l’Algérie nous arrêtera, et les camarades de Drogba n’accepteront pas un autre échec dans la CAN car s’ils ne profitent pas de l’occasion, aujourd’hui qu’ils sont au top de leur forme, ils n’auront pas l’occasion de le faire plus tard. N’oubliez pas d’adresser mes salutations au peuple algérien que je respecte énormément.
Entretien réalisé par
Lyes F.
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24 janvier 2010 à 13 01 47 01471
Guy Roux : «Ça sera du 50-50»
Date : 24-01-2010/11h30
Réalisé par : A.B.
La figure emblématique de l’AJ Auxerre et du football français, à savoir Guy Roux, a encore une fois accepté de se confier à notre journal en nous donnant son avis sur le match que tout le monde attend, et pas seulement les Algériens et les Ivoiriens.
Réaliste comme il l’a toujours été d’ailleurs, Guy Roux nous a vite remis sur terre. «La Côte d’Ivoire n’est pas le Mali. Vous avez battu Kanouté et ses coéquipiers parce que vous étiez plus forts et sur papier et sur le terrain. Les données ont changé cette fois-ci. En face, il y aura des joueurs costauds, techniciens et, au-dessus de tout, qui ont soif de victoires et de titres», nous a dit le coach français.
«La Côte d’Ivoire n’est pas le Mali»
Tout en parlant de la valeur de l’adversaire et la grandeur de ses joueurs qui jouent dans les plus grands clubs du monde, Guy Roux insista sur le fait qu’aucun d’eux n’a gagné un titre avec la sélection. «Prenez Drogba par exemple, il pourra arrêter sa carrière internationale après le Mondial de l’Afrique du Sud, quoi de mieux pour lui que de terminer avec le titre de champion d’Afrique ! Je vous rappelle aussi que la Côte d’Ivoire n’a qu’un seul titre, celui de 1992. Avec cette génération, ils voudront sûrement gagner leur deuxième Coupe d’Afrique…», dira Guy Roux.
Notre interlocuteur pense que l’Algérie a des atouts à faire valoir aussi. A ce propos, il nous dira : «Vous êtes aussi des mondialistes, il ne faut pas l’oublier. L’Algérie a une très belle équipe et de très bons joueurs. C’est pour ça que je prévois un match serré. C’est difficile de donner un pronostic sur ce match, c’est pourquoi je dirais que ça sera du 50-50. Je suis impatient de voir ce que va donner ce match entre mondialistes», conclut Guy Roux.
A. B.
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24 janvier 2010 à 13 01 50 01501
Guy Roux : «Ça sera du 50-50»
Réalisé par : A.B.
La figure emblématique de l’AJ Auxerre et du football français, à savoir Guy Roux, a encore une fois accepté de se confier à notre journal en nous donnant son avis sur le match que tout le monde attend, et pas seulement les Algériens et les Ivoiriens.
Réaliste comme il l’a toujours été d’ailleurs, Guy Roux nous a vite remis sur terre. «La Côte d’Ivoire n’est pas le Mali. Vous avez battu Kanouté et ses coéquipiers parce que vous étiez plus forts et sur papier et sur le terrain. Les données ont changé cette fois-ci. En face, il y aura des joueurs costauds, techniciens et, au-dessus de tout, qui ont soif de victoires et de titres», nous a dit le coach français.
«La Côte d’Ivoire n’est pas le Mali»
Tout en parlant de la valeur de l’adversaire et la grandeur de ses joueurs qui jouent dans les plus grands clubs du monde, Guy Roux insista sur le fait qu’aucun d’eux n’a gagné un titre avec la sélection. «Prenez Drogba par exemple, il pourra arrêter sa carrière internationale après le Mondial de l’Afrique du Sud, quoi de mieux pour lui que de terminer avec le titre de champion d’Afrique ! Je vous rappelle aussi que la Côte d’Ivoire n’a qu’un seul titre, celui de 1992. Avec cette génération, ils voudront sûrement gagner leur deuxième Coupe d’Afrique…», dira Guy Roux.
Notre interlocuteur pense que l’Algérie a des atouts à faire valoir aussi. A ce propos, il nous dira : «Vous êtes aussi des mondialistes, il ne faut pas l’oublier. L’Algérie a une très belle équipe et de très bons joueurs. C’est pour ça que je prévois un match serré. C’est difficile de donner un pronostic sur ce match, c’est pourquoi je dirais que ça sera du 50-50. Je suis impatient de voir ce que va donner ce match entre mondialistes», conclut Guy Roux.
A. B.
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24 janvier 2010 à 13 01 51 01511
Ghezzal : «On veut prouver qu’on est bons»
Date : 24-01-2010/11h27
Réalisé par : S.M.A.
Face à la Côte d’Ivoire, l’attaque de l’équipe algérienne est appelée à réagir pour mener l’EN aux demi-finales. Jusque-là muette, puisque le seul but marqué par les Algériens a été l’œuvre du défenseur Rafik Halliche, la ligne offensive des Verts emmenée par Kader Ghezzal aura du pain sur la planche, aujourd’hui, face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire.
Comme lors des trois matches disputés jusque-là à la CAN, le Siennois aura à cœur d’ouvrir son compteur but face aux prétendants au sacre, la Côte d’Ivoire.
Interpellé sur le «silence» de sa ligne d’attaque, le sélectionneur national Rabah Saâdane ne paraissait pas avoir des soucis à ce propos.
Tout en avouant qu’il y a un manque d’efficacité devant, le coach tient son explication : «C’est plus facile de construire une défense que d’avoir des automatismes en attaque, cela exige beaucoup plus de temps», disait-il.
Il est vrai qu’en Angola, Saâdane a beaucoup plus misé sur une bonne assise défensive que sur un jeu résolument porté vers l’attaque. Cela a lourdement pesé sur le rendement de Ghezzal. Même s’il faut reconnaître que l’attaquant de Sienne a jusque-là tiré son épingle du jeu. Il était sur toutes les balles, on le voyait même revenir récupérer le cuir loin de sa zone. Sur l’inefficacité de l’attaque, Ghezzal livrera ses explications : «Je pense que c’est plutôt l’animation offensive que l’on doit juger, et je rappelle donc qu’on s’est créé beaucoup d’occasions contre le Mali. Maintenant, j’avoue que l’attaque n’est pas notre point fort. On cherche plutôt à avoir une bonne assise défensive, et à être bien en place tactiquement. Après, on table sur l’efficacité en attaque. On se crée toujours quatre à cinq occasions à chaque match, on fait de notre mieux pour les mettre au fond des filets. Parfois ça passe, d’autres fois, non, c’est ça le football. Mais on ne s’inquiète pas outre mesure, on est confiants en nos capacités et l’on sait de quoi on est capables. On va continuer à travailler pour avoir plus de réalisme.»
«Je m’adapte aux besoins de l’équipe»
Ghezzal avoue qu’il est plus sollicité et qu’il s’est retrouvé, lui aussi, à changer son jeu par rapport aux besoins et la tactique de l’équipe : «Dans un rôle de pivot, en jouant seul devant. J’ai un jeu plus en déviation, et un jeu de tête plus important. C’est clair que c’est plus difficile pour moi, mais on s’adapte aux besoins de l’équipe. Pour pouvoir être en place tactiquement, ça passe par là». L’avant-centre des Verts n’arrive tout de même pas à s’imposer en cette CAN avec zéro but au compteur, il se cherche toujours, les fans de l’EN n’ont pas perdu confiance en lui. Il se dépense beaucoup en attaque, mais il reste toujours à la recherche de son premier but. Peut-être que le football italien est différent de celui pratiqué en Afrique ? «C’est clair que c’est un grand changement par rapport au football européen. C’est un football différent qu’on pratique ici, les matchs n’ont ni la même physionomie, ni la même intensité. Mais je dirais que c’est une bonne expérience à prendre, que ça te forge. Et puis, je suis vraiment content de disputer une grosse compétition avec l’Algérie», avouait l’attaquant de Sienne. Mais peut-être que l’Algérie et Ghezzal ne marquent pas de buts parce qu’on ne prend pas de risque devant : «On évite de prendre trop de risque, mais on joue les coups à fond. On a aussi une grosse réussite sur les balles arrêtées. L’essentiel, c’est de gagner au bout», ajoute Ghezzal.
«Ça sera un grand match»
En quarts de finale, ça sera une tout autre histoire, l’Algérie affrontera l’un des favoris de cette CAN. Face à la Côte d’Ivoire, Ghezzal et l’attaque d’Algérie seront appelés à se réveiller, puisque seule la victoire livrera le billet de la demi-finale. Ghezzal et ses coéquipiers sont bien motivés pour cette confrontation contre Didier Drogba and Co : «On est tous motivés. Là, on joue une grosse équipe, et l’on a à cœur de prouver qu’on est bons, nous aussi. Jouer des gros matches comme ça, ça nous plaît vraiment. Tout le monde sait que l’on répond toujours présents contre les grosses équipes. Ça sera un grand match, j’en suis sûr», confirme en toute sérénité l’avant-centre des Verts.
«On n’a pas peur de la Côte d’Ivoire»
Les Fennecs sont déterminés à faire face aux Eléphants, et Ghezzal en témoigne : «On sait qu’ils sont favoris, c’est une équipe talentueuse. Ils ont de l’expérience et des grands noms dans leur équipe, et surtout l’habitude des grandes compétitions. Mais nous aussi, on est bien, on s’améliore à chaque match. On se sent bien physiquement aussi, on s’est adaptés depuis. Sur un match, tout peut arriver, on a nos chances et les moyens de se qualifier. On peut trouver la faille.»
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24 janvier 2010 à 13 01 53 01531
EN, c’est ton match
Date : 24-01-2010/10h52
Réalisé par : Asma H. A.
Il y a un an de cela, personne en Algérie ou même à l’étranger ne pariait un centime que les Verts, dans le même groupe que l’Egypte double champions d’Afrique et de la Zambie, allaient réussir à décrocher un billet qualificatif pour le Mondial en Afrique du Sud.
Et quand on voit le parcours des Pharaons lors du premier tour de cette CAN, en gagnant leurs trois matchs et la qualification de la Zambie, pour l’autre quart de finale, on se rend compte, plus encore, de l’exploit réalisé par les poulains de Rabah Saâdane lors des éliminatoires jumelée de la CAN et de la Coupe du monde 2010.
Certes, l’aventure de la Coupe d’Afrique des nations n’a pas été bien entamée par nos capés avec la lourde défaite par trois buts à zéro face au Malawi, mais Ziani et ses coéquipiers ont su se racheter de la plus belle des manières en évinçant le favori de ce groupe A, en l’occurrence, le Mali. C’est pour dire que notre équipe nationale est vraiment revenue de très loin en réussissant à se qualifier pour les quarts de finale. La rencontre d’aujourd’hui est, certes, importante puisqu’une victoire sera synonyme d’une qualification pour les demi-finales. Un tour que l’Algérie n’a pas atteint depuis 1990, date de la CAN organisée par l’Algérie justement et la seule remportée jusque-là par l’EN. Nos joueurs savent pertinemment que ce soir ils auront en face la grande Côte d’Ivoire du grand Didier Drogba. Une équipe en super forme en ce moment et pour cela, il n’y avait qu’à voir de quelle façon elle a battu le Ghana. Mais Bougherra et consorts savent aussi qu’un succès, ce soir, serait synonyme d’un autre exploit cette année, puisqu’il y en a eu beaucoup. Saâdane l’a dit au cours de ces derniers jours : «Je demanderai à mes joueurs de jouer sans complexe et sans calculs.» Le coach des Verts avait aussi bien précisé, avant le départ d’Alger : «Notre objectif, c’est de jouer le maximum de matchs afin de nous préparer pour la Coupe du monde.»
Jusque-là et avec le match de ce soir, les Verts auront joué quatre rencontres et on aimerait bien qu’il y ait une (au moins) de plus. Les joueurs ont aussi précisé, nous ne sommes pas favoris et ça nous va parfaitement. Donc, les gars : faites-vous et faites-nous plaisir, car vous n’avez rien à perdre et tout à gagner !
Asma H. A.
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26 janvier 2010 à 12 12 09 01091
Sports : MADJID BOUGHERRA, DÉFENSEUR DE L’EN :
«Faites-nous confiance»
Le solide défenseur des Glasgow Rangers, Madjid Bougherra, a fait un match plein contre la Côte d’Ivoire. Outre l’impeccable prestation sur le plan défensif, Magic fut derrière deux buts de la sélection algérienne face à la Côte d’Ivoire. Suite…C’est lui qui a dévié la balle du premier but en faisant profiter son coéquipier, Matmour, et c’est encore lui qui offre le but de la délivrance dans les ultimes moments du match, alors que Keita et les Ivoiriens croyaient avoir achevé leur proie. Un but égalisateur qui a permis à l’Algérie de jouer la prolongation, avant de remporter le match. Rencontré au niveau de la zone mixte, Bougherra n’a pas caché sa joie suite à la qualification historique des Verts en demi-finale.
Le Soir d’Algérie : Quelle lecture faites-vous de la prestation de l’équipe dans ce quart de finale ?
Madjid Bougherra : C’était une rencontre très intense. Jouer contre la Côte d’Ivoire n’est pas une partie de plaisir. Nous avons fait un match plein. Le groupe était très motivé. On a tant voulu passer cet écueil resté un cauchemar pour de nombreuses générations avant nous. Maintenant, c’est fait.
Avez-vous eu des moments de doute pendant cette rencontre?
Aucunement. Notre équipe a cru en ses chances jusqu’au bout. La preuve ! On était menés au score à deux reprises et on a réussi à revenir à hauteur de notre adversaire. Ce n’est pas évident, mais notre volonté a été telle qu’il nous était difficile d’accepter une autre issue que celle d’aujourd’hui.
Est-ce qu’on peut dire que vous avez accompli match parfait ?
La perfection n’existe pas. On était seulement bons. Cela est le fait de notre application des consignes données par le coach. Notre rigueur et notre discipline ont payé.
Et quelles étaient les consignes du coach pour contrer la Côte d’Ivoire ?
De ne pas trop subir le jeu. Imposer notre rythme et surtout observer une grande vigilance dans le marquage.
Comment avez-vous trouvé la Côte d’Ivoire ?
C’est une équipe solide, composée d’un groupe de joueurs professionnels. Ils ne nous ont pas fait de cadeaux sur le terrain, mais cela ne nous a pas empêchés de faire le boulot.
Défensivement, vous avez eu du pain sur la planche, avec notamment la mission de neutraliser Drogba ?
Je ne vous le fais pas dire. Notre compartiment défensif était très sollicité durant les 120 minutes du jeu par les redoutables attaquants ivoiriens, mais notre vigilance nous a permis de répondre présents face aux rushs des Eléphants. Personnellement, la confrontation face à Drogba ne m’a pas effrayé. Je voulais jouer à mon niveau, peu importait qui était devant moi. Le plus importe était de ne pas lâcher le moindre espace.
On vous a vu aussi particulièrement volontaire dans le jeu offensif de l’équipe. Le but égalisateur inscrit durant le temps additionnel en est l’exemple?
Quand Keita a marqué le second but des Ivoiriens, il ne restait pas beaucoup de temps à jouer. J’ai demandé à mes coéquipiers de mettre le cuir dans le paquet, dans l’espoir que je puisse prendre à défaut la défense et le gardien ivoiriens. Grâce à Dieu, mon vœu a été exaucé et nous avons réussi à revenir dans le match.
De match en match, on constate que l’équipe est en nette progression dans le jeu, notamment en termes de cohésion. A-t-elle atteint, pour autant, sa vitesse de croisière ?
Nous commençons à gagner une autre dimension dans les automatismes. Cette Coupe d’Afrique nous est bénéfique à ce titre. Jusqu’à présent, nous avons disputé quatre matches d’un niveau appréciable. Hormis le début face au Malawi, chaque match qui a suivi a apporté son lot de satisfactions.
Désormais, l’Algérie est en demi-finale. Objectif atteint ?
Il ne faut pas oublier que l’Algérie était absente d’une phase finale de Coupe d’Afrique depuis 2004. On revient dans le tournoi final de la CAN en 2010 en réussissant à se hisser en demi-finale. C’est, pour moi, une performance qui relève de l’exploit. Vu la jeunesse de notre effectif, et l’inexpérience de la plupart des joueurs pour qui c’est la première CAN, je dirais que l’objectif est atteint. Ceci ne veut pas dire qu’on va se relâcher.
Comment avez-vous trouvé cette compétition continentale ?
C’est une compétition d’un niveau très relevé. Je note la présence de joueurs de niveau mondial tels Eto’o, Kanouté, Drogba et j’en passe. Ce sont des joueurs qui font le bonheur des clubs européens.
Est-ce une occasion pour vous retremper dans l’ambiance du Mondial ?
Tout à fait. D’ailleurs, c’est notre objectif majeur dans ce tournoi. Celui de se frotter aux meilleures équipes du continent. Avoir le plus de matches possibles dans les jambes, et enfin, corriger nos lacunes sont des objectifs que nous pensons avoir atteints. Faites nous confiance simplement. On ne lésinera pas sur les efforts pour offrir d’autres succès au peuple algérien.
Pensez-vous déjà au sacre final ?
Je préfère gérer match par match. Nous avons une demi-finale à jouer. On va la préparer comme il se doit.
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/26/article.php?sid=94761&cid=5
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26 janvier 2010 à 12 12 09 01091
Sports : DIDIER DROGBA, ATTAQUANT IVOIRIEN DE FC CHELSEA :
«L’Algérie a justifié son statut de mondialiste»
Le solide attaquant de la sélection ivoirienne, Didier Drogba, était énormément déçu, suite à l’élimination de la Côte d’Ivoire, en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations.
Un tournoi que Drogba voulait coûte que coûte ramener avec lui à Abidjan. «Je ne vous cache pas que ma déception est énorme. Sur un plan personnel, je suis abattu», dira, d’emblée, le capitaine des Eléphants. Drogba qui voulait empocher ce titre continental regrette l’élimination du onze ivoirien. «La coupe d’Afrique m’a toujours fait rêver. Je dirais dommage pour nous qui n’avons pas su négocier positivement ce duel contre l’Algérie» avoue-t-il. L’attaquant de Chelsea n’a pas caché son agréable surprise de découvrir le football algérien revenir au premier plan, même si cela l’était face au détriment de la sélection de son pays. «Cette rencontre a été une véritable finale. Il y avait plein de suspense, des buts et aussi une terrible mais loyale bataille sur le terrain. Les Algériens ont gagné la plupart des duels et c’est comme ça qu’ils ont réussi à prendre l’ascendant et arracher la qualification », assure l’attaquant du club londonien. «Nous avons mal géré la partie. Pourtant, nous étions les premiers à ouvrir le score et la possession du ballon était à notre avantage», souligne la vedette des Blues. Avant d’enchaîner «On a failli sur le plan tactique et surtout mental. L’Algérie avait réussi par deux fois à remonter le score, cela nous a fait mal». L’ancien Marseillais a tenu, par ailleurs, à mettre en exergue l’abattage et l’envie de vaincre des Algériens : «Les Algériens étaient très motivés. J’ai senti cela sur le terrain. Sur le plan technique, la sélection algérienne a montré de belles choses. Son compartiment médian a bien fait circuler la balle dans tous les sens. Les joueurs chargés de la récupération ont ratissé toutes les balles, et les meneurs ont su imposer leur jeu. Quant à nous, on avait un problème de rythme. L’équipe n’arrivait pas à accélérer le jeu. Parfois on était complètement statiques », précise Drogba. Le repos forcé observé par l’équipe ivoirienne (9 jours sans compétition) semble avoir joué un mauvais tour aux Eléphants. Drogba en est certain : «Nous avons senti une certaine lassitude au bout de la première mi-temps. Physiquement, certains de mes coéquipiers n’avaient pas de répondant», explique-t-il. «Je tiens à féliciter l’équipe d’Algérie. Elle mérite pleinement sa qualification aux demi-finales. Avec une prestation pareille, elle mérite bien de décrocher le titre africain», confie Drogba, qui laissait apparaître ses craintes à propos de l’avenir de la sélection ivoirienne. «On doit se ressaisir au plus vite. Le Mondial est à quelques encablures. Durant ce quart de finale, notre sélection a montré ses limites, ses faiblesses, et on doit vite revoir notre copie, si l’on veut réellement prétendre à représenter honorablement le pays en Afrique du Sud, en juin prochain», conclut Didier Drogba, très amer.
Amine Andaloussi
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/26/article.php?sid=94760&cid=5
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26 janvier 2010 à 12 12 24 01241
Madjid Bougherra «On a fait taire les critiques»
par Propos Recueillis Par Colin Droniou
« On n’est pas des Ronaldinho», a clamé hier le défenseur Madjid Bougherra, qui a grandement contribué à qualifier l’Algérie en demi-finale de la CAN-2010 dimanche contre la Côte d’Ivoire et préfère insister sur les vertus mentales des Fennecs.
Q.: Après vos débuts délicats contre le Malawi, cette victoire est-elle particulière ?
M. Bougherra: Voilà, les gens ont vu contre le favori qui reste une grande équipe que nous méritions d’aller au Mondial, que nous étions en pleine forme. On mérite la victoire. On en est fiers.
Q.: Où avez-vous trouvé l’énergie pour renverser ainsi une situation aussi compromise ?
M.B.: Il y a deux choses dont on s’est nourris: les critiques et le drapeau. On a fait taire les critiques de certaines personnes car on avait bien vu que dans certains journaux algériens certains se demandaient si on avait le niveau. On joue avec le coeur, avec les tripes. On n’est pas des Ronaldinho, mais on aime notre pays, on rend heureux notre peuple. Nous, on est une équipe, on ne demande rien à personne.
Q.: Une équipe qui a aussi surpris en pratiquant un jeu léché que l’on n’avait pas trop vu jusque-là…
M.B.: Notre force, c’est de rester compacts et de toujours attaquer. On avait aussi envie de marquer pour montrer qu’on peut être bons offensivement. On a eu l’occasion de revenir avant la mi-temps et ça nous a fait du bien car on a pris confiance. Le jeu était plus ouvert car en face ils savent garder le ballon mais également donner des espaces. On est restés rigoureux derrière même si on a concédé deux buts. Toute l’équipe a encore été solidaire et ceux qui sont entrés ont fait la différence en se donnant à fond. C’est magnifique.
Q.: Qu’est-ce qui vous traverse l’esprit quand vous égalisez à la fin ?
M.B.: Le 2e but avait fait très mal moralement à l’équipe. Pas à moi personnellement car j’avais la rage. On avait trois minutes. J’ai dit à mes coéquipiers «restez derrière et mettez-la moi, je n’ai rien à perdre.» J’y suis allé avec la rage. Quand on veut, on peut ! Quand j’ai marqué, j’avais cette image du peuple dans la rue en train de crier.
Q.: Comment imaginez-vous la suite ?
M.B.: On va en discuter avec le coach. On n’a rien à perdre, ce n’est que du bonus. On a atteint un objectif auquel personne ne croyait et maintenant on va tout faire pour gagner la coupe. On n’a jamais joué contre le Cameroun, ce serait une belle expérience. Et l’Egypte, on les connaît. Il n’y aura pas de souci. Que ce soit l’un ou l’autre, on les attend. On progresse petit à petit. Ca faisait 24 ans que l’Algérie n’avait pas été qualifiée pour le Mondial, quatre ans qu’elle n’était plus à la CAN. Qu’on nous laisse travailler !»
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26 janvier 2010 à 12 12 40 01401
RABAH SAÂDANE
«Les joueurs ont montré leur force de caractère»
Le sélectionneur national Rabah Saâdane a affirmé que son équipe a montré sa force de caractère en éliminant la Côte d’Ivoire (3-2) après avoir été menée au score à deux reprises, dimanche à Cabinda (Angola), en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2010. «C’est une équipe relativement jeune qui a un avenir prometteur. Nous sommes sur la bonne voie dans tous les domaines, notamment sur le plan psychologique. Lorsqu’on revient dans la compétition après un net (3-0) essuyé face au Malawi, c’est que ce groupe est fort de caractère. Il ne faut pas s’arrêter là, il faut continuer encore à aller de l’avant, car il n’est pas facile de se maintenir dans le haut niveau», a déclaré Saâdane, tout heureux après la qualification des Verts pour le dernier carré. Face à la redoutable équipe des «Eléphants» de la Côte d’Ivoire, les partenaires de Karim Matmour, désigné meilleur homme du match, ont confirmé leur statut de mondialiste, et que désormais, il faudra compters sur eux dans cette CAN-2010. «On était bien sur le terrain. Je pense qu’il y a de la qualité individuelle et elle a fait la différence. Contre la Cote d’Ivoire, il y avait de mouvements avec et sans ballons. Sincèrement, je suis très heureux et fier de mon équipe», a affirmé le coach national. «Matmour, qui d’habitude jouait sur le côté, est entré dans l’axe, ça a changé beaucoup de choses. Meghni est également excellent mais n’est pas encore au mieux de sa forme sans parler de Antar qui a rejoué après deux mois d’absence, faire une telle production dans ces conditions c’est bien. Nous avons marqué trois buts et on s’est créé plusieurs occasions de buts, c’est encourageant pour la suite», a expliqué le coach national. Malgré un entame de match difficile et un but encaissé dès la quatrième minute, les Algériens n’ont jamais douté et ont fourni peut-être leur match référence dans ce tournoi. «Sincèrement, je ne suis pas surpris par la prestation de mon équipe, mais plutôt par la défaillance physique de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, ils étaient absents physiquement. Mis à part les 15 premières minutes match, notre équipe a répondu présent. Nous avons prouvé lors des trois derniers matchs que nous sommes en progression permanente», a dit Saâdane. Pour le sélectionneur national, les joueurs algériens n’ont pas besoin de motivation face aux grosses cylindrées, et l’ont prouvé une nouvelle fois contre la Côte d’Ivoire, le grand favori de l’épreuve avant son élimination. «Les joueurs algériens sont motivés à bloc dans ce type de rencontres. Nous sommes rentrés pour faire un grand match et surtout pour gagner», a-t-il indiqué. L’exploit réalisé par les «Verts» contre les «Eléphants» de la Côte d’Ivoire n’a pas tourné pour autant la tête du sélectionneur national, qui ne veut surtout par s’enflammer et préfère gérer match par match. «Pour aller au bout du tournoi, il faut récupérer, parce qu’il y a beaucoup de blessés. Je pense que c’est la première préoccupation. Les joueurs ont joué 120 minutes plus les trois matchs du premier tour. Certainement ça va être le gros problème. On gère match par match. En demi finale on verra contre qui on va jouer, et on va attaquer ce tour comme les autres matches», a souligné Rabah Saâdane. Les Verts qui vont disputer les demifinale de la CAN pour la première fois depuis 1990 n’ont pas de préférence particulière pour leur prochain adversaire. «Quel que soit l’adversaire, il faut rester dans le cadre sportif. Le match face à la Côte d’Ivoire a été un exemple de fair-play et pour le développement du football en Afrique. Le sport doit rester aux sportifs. De toute façon, même les trois matches que nous avions joués contre l’Egypte, sur le terrain cela s’était très bien passé. Il faut arrêter, il faut aller au sport et c’est tout», a conclu Rabah Saâdane.
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26 janvier 2010 à 12 12 40 01401
MOHAMED RAOURAOUA
«Un match référence»
Le président de la FAF , Mohamed Raouraoua n’a pu résister au suspense qui a caractérisé la fin de la rencontre Algérie- Côte d’Ivoire ; il n’a trouvé mieux alors que de quitter sa place dans le stade de Cabinda pour aller se réfugier dans un endroit isolé. Sa joie était indescriptible une fois que l’arbitre a sifflé la fin du match avec une qualification héroïque des Fennecs..Hier encore, le président de la FAF était encore sur des nuages. Il a estimé à juste titre que la rencontre disputée par les Fennecs contre les stars de la Côte d’Ivoire, est devenue désormais une référence. «C’est le match qu’on cherchait depuis un bon bout de temps afin de jauger nos réelles capacités et si on est vraiment capables de faire face aux grandes équipes, et la Côte d’Ivoire en est une, car en dépit de son élimination contre nous, il faudra reconnaite que cette formation reste l’un des gros bras, non seulement en Afrique mais au monde aussi. Il a fallu ainsi à nos joueurs de sortir le grand jeu, et surtout s’armer avec une grande volonté pour arriver à bout de leur adversaire du jour. Cela dit, maintenant qu’on a atteint ce niveau aussi élevé, il nous faut persévérer dans le travail afin de s’améliorer davantage » dira le patron de la FAF. Il faut dire que la brillante victoire des Fennecs sur les Eléphants a tout de suite ouvert l’appétit du président de la FAF qui se montre à présent ambitieux quant au parcours des Verts dans cette CAN. «je suis persuadé à présent que nos joueurs sont capables de faire face à n’importe quelle équipe, eux-mêmes pensent que rien ne devrait les arrêter, ce qui démontre leur grand envie d’aller au bout du rêve » poursuivra t-il. Raouraoua racontera par la suite l’ambiance qui a régné parmi les joueurs une fois rentrés à leur lieu de résidence, en faisant savoir que les coéquipiers de Bougherra ont passé toute la nuit à surfer sur le net pour visionner les scènes de liesse qu’ont connues les différentes villes du pays à la suite de la victoire des leurs. Ce qui prouve, on ne peut mieux, que nos guerriers, mêmes s’ils ont les pieds en Angola, ont toujours la tête en Algérie, tout en espérant faire encore mieux pour que la joie du peuple algérien perdure. Par ailleurs, Raouraoua n’a pas tari d’éloges encore une fois sur l’entraîneur national Rabah Saâdane, déclarant qu’il n’a jamais douté une seule seconde sur les compétences du ‘’Cheikh’’ en dépit des critiques acerbes dont a fait l’objet ce dernier à la suite de la défaite contre le Malawi pour le compte de la première journée de la CAN.
Hakim .S
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