Farid, 17 Janvier, 2010
L’article de M.Bouhamidi montre le désarroi de nos pseudo-intellectuels partages entre leur formation francophone et leur éducation arabo-islamique teintée de marxisme-léninisme aux relents de la révolution agraire, du volontariat et du « Khoud el meftah ya fellah ».Denier l’algerianite a Camus c’est accepter d’oublier tout l’apport des écrivains francophones algériens a la culture et la prise de conscience du peuple.Bouhamidi a du lui même se nourrir de ces écrivains qu’il est prêt a renier aujourd’hui
a l’image de ce que fait le régime arabo-baathiste aves le soutien de leurs frères terroristes qu’ ils feignent combattre. Les oeuvres de Feraoun, DIB, Mammeri, Kateb Yacine sont-elles présentes au programme scolaire? à l’université? dans des séminaires? C’est également le sort étouffant réservé aux peintres, hommes de théâtre, scientifiques et politiques qui se sont nourris de la sève francophone ,réduits au silence par le pouvoir arabo-musulman issu du combat révolutionnaire terroriste, qui a d’abord assassine ses enfants ( Abane, Krim,Chibani, Amirouche etc…) non soutenu par Camus et pour cause car voyant venir la catastrophe et finissant par être liquide par la horde islamiste formée a l’école révolutionnaire de Boukharouba dont Bouhamidi est un fervent admirateur. Alors qu’étudiant,il ne fréquentait que les français qui étaient ses profs et ne parlait presque pas en arabe.Il s’est découvert ensuite des élans révolutionnaires marxistes qui lui ont fait tout renier. Je ne m’étonnerai pas un jour s’il va se faire pousser une barbe et mettre une djellaba pour aller a la mosquée du coin écouter le prêche d’un islamiste inculte ,lui qui a étudie la philo.C’est le drame des pseudo-intellectuels arabophones qui veulent couper le cordon ombilical de leur formation francophone mais ne pouvant complètement adhérer a la société arabo-musulmane vu l’handicap hérité de cette période. Ils sont capables d’écrire les mêmes inepties contre les écrivains d’expression francophone comme ils le font sur Camus, car ils sont déchirés et veulent justifier leur appartenance au valeurs arabo-musulmanes.Par les temps qui courent, même Ibn Khaldoun serait sacrifie sur l’autel de la démagogie ambiante.C’est ainsi que se meurt la culture d’un peuple, sa décadence devient inéluctable et sera remplace par plus sauvage et plus radicale, selon la théorie des cycles d’Ibn Khaldoun.La société andalouse en a connu le même sort a son époque.
18 janvier 2010
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