La friperie peut être en plus mauvais état
Le Carrefour D’algérie
date();Dimanche 17 Janvier 2010
PoL&MIC
Par MUST H.
La friperie peut être en plus mauvais état
La friperie c’est-à-dire le commerce des vêtements usagés qu’alimente l’importation, aurait fait les frais de cette nouvelle politique restrictive touchant le commerce extérieur, si l’on en croit certains articles de presse. La difficulté de s’enquérir auprès des institutions ou même des intéressés qui n’en ressentent pas encore les conséquences, de la réalité de la chose ne permet pas pour l’heure de savoir avec certitude
s’il ne s’agit que d’une méprise ou de la décision mise en branle par un oukase émis par quelque officine. C’est probablement la belle unanimité des banques qui refuseraient les domiciliations des importations de ce type qui a conduit à soulever des interrogations. Ces mesures seraient induites par une lecture «stricto sensu» des dispositions de la LFC (encore elle) qui a déjà mis le holà aux importations des équipements usagés à la base d’abus en rapport, notamment, avec des surfacturations et les soultes occultes qu’elles génèrent. Ou bien de la volonté des pouvoirs publics de régler subrepticement, «administrativement», son compte à un commerce qui a fait jaser dans les couloirs de la filière de la confection et plus généralement des textiles… L’inquiétude ne viendrait pas du côté de la volonté de mettre un coup d’arrêt à l’importation de certains produits, articles ou équipements, le gouvernement l’a fait de manière claire et non équivoque à propos de quelques 1.1OO produits désormais interdits d’importation à partir de la ZALE (Zone arabe de libre échange) dans l’objectif d’assurer la protection de certaines filières de production jugées prioritaires.. Elle émanerait de cette manière détournée, sous traitée par une administration économique aux ordres qui en arriverait à relayer des décisions prises par des organes dont il n’est pas dans la vocation de traiter des affaires de la sphère des droits civils.. Il serait aventureux et quelque part aggravant pour un climat des affaires déjà affecté par l’insécurité juridique qui prévaut de laisser l’initiative à une administration impréparée à appréhender et soutenir les investissements. C’est depuis que cette planche de salut a été remise à flots par les pays occidentaux le bien nommé «patriotisme économique» que les décideurs d’ici se sont fait forts de le réactiver avec des couleurs locales, au bénéfice d’intérêts pas toujours bien identifiés… La friperie menacerait-elle à ce point une filière de la confection qui a pourtant été l’objet de toutes les sollicitudes de l’Etat en termes de renouvellement des équipements et d’enveloppes d’importation de matières premières, et qui au lieu de s’orienter vers le marché des exportations fait une fixation sur le marché local en comptant sur les efforts des institutions pour lui réserver un marché captif et pacifié. |
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À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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17 janvier 2010
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