Le Carrefour D’algérie
date();Dimanche 17 Janvier 2010
SRA… MA… SRA
Par Sayah
Après le qui tue qui, le qui vole qui ?
Un président d’un parti politique est accusé, par ses pairs, de s’enrichir sur le dos de ses militants. Il lui est reproché de se faire du blé grâce à sa fonction et aux avantages que lui procure son poste de président de parti. Cette incrimination, déclarée lors d’une conférence de presse, lui vaudrait, sous
d’autres cieux moins cléments, une interpellation, sine die, par l’autorité publique mais dans la galaxie Algérie, on met ce genre d’affirmations dans le chapitre des querelles intestines. Cela peut être vrai mais il n’empêche que ce sont des propos graves qui doivent impérativement être poursuivis dans tous les cas de figure puisqu’on ne peut parler d’immunité lorsque le cas concernerait des malversations ou des dilapidations de deniers publics. Et j’entends, par là, qu’au cas où le conférencier aurait dénigré son président de parti sans raison apparente ou pour des ambitions non encore déclarées, l’autorité publique se doit, avant même que l’incriminé intente un quelconque procès, d’intervenir pour que pareilles déclarations ne viennent point ternir l’image généralement admise d’une bonne régulation de ladite autorité. Dans le cas où l’accusé est réellement coupable, le glaive devrait, sans égard à sa fonction ou à son rang, fonctionner ou du moins être aiguisé. Car, il y va de la notoriété des autres formations politiques, de l’intégrité de leurs dirigeants et de la mainmise de l’Etat en sa qualité de défenseur de l’acte public et de la morale publique. Sinon, après ce que le citoyen constate lors des élections et ce qu’il entend comme sornettes et magouilles affichées dans certaines sphères politico-politiciennes, il est à craindre qu’il viendra un temps où il ne croira plus en ses dirigeants. Si ce n’est déjà établi ! N’est-ce pas ??
Medhayas@yahoo.fr
17 janvier 2010
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