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La Traduction en Algérie : les boulets aux pieds

15 janvier 2010

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La Traduction en Algérie : les boulets aux pieds


  • Cela fait figure de l’une des définitions de la Traduction, puisqu’il n’y a vraiment pas une définition exacte de cette science, ce qui nous amène à dire que ce domaine ne relève pas d’une science exacte.

  • La conception de la traduction, en Algérie, est basée sur la double compétence linguistique, ce qui devrait être, normalement, une évidence parce que sans les deux langues, la traduction est impossible voire même utopique. Ce qui renforce cette idée, c’est qu’en Traductologie, « l’Intraduisibilité » n’existe pas, c’est-à-dire que tout est traduisible, cela en prenant compte tous les paramètres qui rentrent dans le domaine de la Traductologie, à savoir le texte, l’arrière texte, le contexte…etc. Bref, c’est un point qui relève essentiellement de la Traductologie, un domaine très technique et très complexe, évidemment pour les personnes relevant déjà du domaine.

  • L’un des faits ayant marqué l’histoire de l’homme, et qui a contribué à l’évolution de la science, des lettres et langues, l’apparition de la traduction, qui est une science à part entière, mais inconnue, ou bien n’est pas estimée à sa juste valeur, notamment en Algérie.

  • Malgré l’existence de départements spécialisés en la matière, il n’en demeure pas moins que la conception de la « traduction » au sein de ses départements est « fausse. » Ceci dit qu’on confond entre l’art de traduire et l’équivalence, cette dernière est malheureusement l’option privilégiée dans nos départements de langues et de traduction.

  • Par contre, la traduction en Algérie ballote entre la double compétence linguistique et l’équivalence, c’est-à-dire qu’on a beau à dire qu’on traduit le sens et non pas les mots, mais la réalité du terrain nous montre une toute autre vérité, c’est-à-dire qu’on se base réellement sur la traduction des mots, en d’autres termes la traduction littérale, ce qui nous mène vers un contre sens voire même un non sens, ce qui est encore plus grave.

  • En fait, deux problèmes méritent d’être soulevés sur ce sujet : le premier est relatif à la traduction, qui théoriquement se base sur la double compétence linguistique, ce qui devrait, normalement, être une évidence, du fait que sans la maîtrise de deux langues, au minimum, la traduction est impossible, voire même utopique. Le deuxième problème est lié à l’art de la traduction en elle-même, c’est-à-dire qu’on se focalise sur les mots au lieu du sens, mais cela se fait, malheureusement encore une fois, tout en ayant connaissance qu’une transposition d’un mot vers une langue cible n’est pas vouée à la réussite, et c’est là qu’on fait appel au non sens voire, un contre sens, en traduction, un point relevant de la « Traductologie. »

  • Pour appuyer la thèse citée ci-dessus, on citera quelques exemples, entre autres ceux ayant trait aux proverbes. C’est-à-dire que pour traduire un proverbe de la langue source vers la langue cible, on devrait traduire le sens, ce qui veut dire que la double compétence linguistique n’est pas forcement utile, puisqu’un autre paramètre, plus important que ce dernier, rentre en jeu, à savoir la culture générale. Et donc, pour traduire le proverbe vers la langue cible, il faudrait faire appel à notre culture générale, c’est-à-dire la connaissance de la culture du pays de la langue cible, et là, on pourrait simplement traduire le proverbe en question par un autre proverbe, qui est typique à la langue cible. Dans le même sens, un écrivain anglais, présent en Algérie pour participer à un séminaire sur la traduction en Algérie, avait dit « La culture n’est pas dans la langue, mais elle est dans le dialecte. » Une réponse qui en dit long sur la connexion de la maîtrise d’une langue à la culture d’un pays, à l’image de l’Algérie, qui a pour langue officielle l’Arabe, mais qui renferme plusieurs dialectes.

  • Pour mieux étayer les propos de l’anglais, on citera quelques exemples, à l’image des citations suivantes, et qui disent : « Ca sent le sapin », et « Ca sent l’étable » la première citation est utilisée pour dire que ça sent la mort, du fait que le cercueil est fait avec le bois du sapin, alors que la deuxième est utilisée pour dire qu’on est presque arrivé à la région où on habite, notre quartier …etc.

  • Combien même des informations relèvent d’une importance capitale et véhiculent une portée stratégique sur un plan purement Journalistique, l’œuvre de traduction s’avère plus que difficile dans ce sens, où la fidélité des circonstances de l’événement rapporté n’est pas toujours évidente à établir. Il en sera également ainsi en matière de respect du sens, des significations et des valeurs de tout projet de translation d’une langue vers une autre, notamment dans les domaines religieux, où les mots et les termes ont force de lois « Sacrées ».

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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