Sauvegarde de l’environnement- L’école et la mosquée se mettent au «vert»
Sauvegarde de l’environnement
L’école et la mosquée se mettent au «vert»
Par Assia Boucetta
Après l’installation d’instruments économiques et financiers destinés à protéger l’environnement, le ministère de l’environnement, de l’Aménagement du territoire et du tourisme passe à la sensibilisation et à la communication.
A travers ce deuxième volet, le département de Chérif Rahmani entend promouvoir un comportement dit d’«éco-citoyen». L’objectif étant de faire des futures générations des acteurs responsables de la société avec une culture environnementale plus structurée et réfléchie et où les gestes inciviques seront bannis. L’école est, à ce titre, interpellée à jouer son rôle dans le développement durable.
A. B.
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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11 janvier 2010 à 9 09 31 01311
Un programme et beaucoup d’ambition
Initiative n Le ministère de l’Environnement s’est engagé à ouvrir près de 100 clubs verts en milieu scolaire et 360 au niveau des maisons de jeunes.
L’éducation environnementale dans le système scolaire national a été officiellement lancée le 2 novembre 2002 dans 7 wilayas pilotes. Les établissements concernés ont, selon le ministère de l’Environnement, tous été dotés du matériel pédagogique et didactique nécessaire, destiné aux élèves et aux enseignants. Ces efforts, déployés au profit des écoliers afin de leurs inculquer une culture susceptible de protéger la faune et la flore, sont certes louables, mais nul n’ignore que l’éducation environnementale est une formation des compétences afin de comprendre et de déterminer les relations complexes reliant l’homme à tout ce qui l’entoure. On se demande dès lors, s’il n’aurait pas été plus judicieux, de commencer par éveiller l’esprit des enseignants d’éducation civique.
Cela dit, le programme du ministère, qui ne concerne pas que le système éducatif, continue à être mis en œuvre. Ainsi, la directrice de l’environnement au département de Chérif Rahmani, Mme Dalila Boujemaâ, tout en se félicitant de la baisse des impacts financiers sur l’environnement, a annoncé l’organisation de 20 séminaires d’information et de sensibilisation. La stratégie du ministère qui s’étale jusqu’à 2011 «prône l’approche partenariale», explique-t-elle. Elle fait appel aux intervenants les plus influents de la société à l’image des élus locaux, des services de sécurité, des ONG, mais aussi des institutions religieuses.
La mosquée en tant qu’institution active, est appelée, dans ce sillage, à participer à travers les prêches du vendredi, à la politique durable de communication pour améliorer le cadre de vie. Sachant que la mosquée rassemble pas moins de 15 millions d’Algériens, cette initiative, la première du genre, apparaît comme la plus indiquée pour bouleverser les comportements des fidèles dans leur relation à l’environnement. Selon les experts, nous déversons annuellement 8 millions de tonnes de déchets toutes catégories confondues, soit 5 kg/jour/habitant. Ces chiffres son un signal fort qui nous incite à ne pas persister dans notre indifférence vis-à-vis de notre entourage. La difficulté est, toutefois, de disposer de cadres formés, spécialisés dans ce domaine et capables de maîtriser les programmes d’enseignement adaptés au sujet.
Les programmes de sensibilisation destinés aux plus jeunes réclament, par ailleurs, un certain savoir-faire, de la persévérance et exigent un message adapté aux spécificités des enfants qui demeurent les premières victimes de la dégradation de l’environnement.
Il est utile de rappeler dans ce contexte, qu’environ 10 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année dans le monde. «Le fait de porter des choses à la bouche de manière fréquente, d’être plus près du sol, de ne pas comprendre la notion de danger, mais aussi d’absorber des produits chimiques font que les enfants sont les principales victimes des maladies causées par une exposition à un environnement dégradé», note l’OMS.
A.B.
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11 janvier 2010 à 9 09 51 01511
Des prêches pour la nature
Rapport : La relation spécifique, qui lie les enfants à la mosquée, peut être mise à profit dans l’éducation environnementale.
Le sujet de l’environnement se retrouve dans nombre de cours de morale et de théologie dispensés dans les mosquées. Etant ouverte à toutes les franges de la populatio
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11 janvier 2010 à 9 09 56 01561
L’élève, cet arbre qu’on arrose
Enjeux : L’école est un espace qui pourrait permettre d’initier les enfants dès leur jeune âge au respect de l’environnement.
Le Conservatoire national des formations à l’environnement (Cnfe) a participé, dans ce contexte, avec les maisons Dounya, aux travaux portant sur l’introduction de l’éducation à l’environnement et au développement durable dans les programmes d’enseignement des secteurs de l’éducation nationale et de la formation et de l’enseignement professionnels, et ce, à travers l’élaboration de supports didactiques et outils pédagogiques pour tous les établissements scolaires.
Il s’agit du guide de l’éducation et de l’animateur du Club vert scolaires, ainsi que des cahiers d’activités pour les écoliers des trois paliers de l’enseignement. Ces supports didactiques traitent de plusieurs thèmes environnementaux.
La mission de sensibilisation environnementale vise, selon le directeur général du Cnfe, Kheïredine Mohamed Larbi, «l’appréciation des besoins et la connaissance des publics cibles, la conception de démarches et méthode appropriées en communication en vue de réaliser des campagnes de sensibilisation environnementale et le suivi et l’évaluation de l’impact de ces actions». La généralisation à toutes les structures scolaires de l’éducation environnementale est motivée par «le caractère stratégique de l’éducation des nouvelles générations à la sauvegarde du patrimoine environnemental», ajoute M. Larbi.
Dans ce cadre, un programme de renforcement de l’éducation à l’environnement dans le cursus scolaire et de création d’activités complémentaire dans les établissements d’éducation a été décidé entre les ministères de l’Environnement et de l’Education nationale.
Ce programme d’éducation à l’environnement vise «la formation de jeunes générations au respect et à la sauvegarde de cet espace vital qui constitue le pivot de l’ensemble de la stratégie en matière de préservation des ressources naturelles», estime le directeur du Cnfe.
L’éducation environnementale a pour but de renforcer la prise de conscience dans le système éducatif et dans d’autres secteurs et la promotion de la sensibilisation environnementale.
Il s’agit d’aider les enfants à comprendre le fonctionnement des systèmes écologiques, mais aussi, ajoute M. Larbi, «de saisir notre propre relation à ces systèmes et à adopter des comportements civiques et responsables, ainsi que des modes de vie individuel et collectif de nature à intégrer et réduire les impacts de nos activités sur l’environnement».
Notre interlocuteur conclut sur une note d’espoir : «Tout ce que nous investissons dans les enfants est comme le jeune arbre que nous plantons et arrosons pour le voir donner, un jour, des fruits. Telle est notre philosophie vis-à-vis de l’enfant. C’est un être généreux qui sait rendre ce que nous lui donnons. Le mouvement est perpétuel.»
A. B.
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11 janvier 2010 à 10 10 03 01031
L’épreuve du terrain
Les clubs verts ont pour mission d’assurer l’éducation environnementale pour les enfants des trois paliers de l’éducation, de l’enseignement professionnel et du secteur de la jeunesse et des sports. Ils assurent des activités complémentaires aux programmes pédagogiques. Les animateurs de ces espaces se basent sur un plan d’action qui fait appel à l’exploitation d’une situation et son analyse, en passant par l’investigation et le diagnostic du problème. Les clubs verts sont présents aujourd’hui dans plus d’une vingtaine de wilayas.
Les adhérents y apprennent en groupe à changer de comportement et à devenir des acteurs pour la sauvegarde de l’environnement. On leur fait prendre conscience d’un rôle à jouer dans la société après avoir compris et déterminé les relations complexes reliant l’homme à son environnement.
L’autre objectif tracé par ces espaces est d’attirer l’attention des nouvelles générations sur l’importance du sujet et sur les problèmes qui lui sont liés en les informant et en les encourageant à adopter de nouvelles attitudes. Et comme l’éducation environnementale n’est pas seulement une somme d’informations et de concepts théoriques, les clubs organisent des sorties sur le terrain. Théoriquement, les missions qui lui incombent sont louables et susceptibles de faire des générations futures de véritables éco-citoyens. Il n’en demeure pas moins que la tâche s’avère sur le terrain plus que difficile, car au-delà de l’information et de la sensibilisation, ce sont des comportements bien ancrés qu’il faut changer. Une contrainte qui fait surgir deux principales questions que se pose le commun des citoyens. Tout ce dispositif mis en place en faveur de la sauvegarde de l’environnement laisse-t-il supposer un avenir plus radieux pour nos villes ? Aurons-nous un jour l’occasion, avec ces adhérents des clubs verts, de voir nos ruelles plus propres, nos cages d’escaliers plus accueillantes, nos plages moins polluées et nos espaces verts mieux entretenus ? Gardons espoir…
A. B.
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11 janvier 2010 à 10 10 07 01071
De la charte écologique
l La protection de l’environnement repose largement sur notre comportement, c’est pourquoi dans la charte écologique, l’élève s’engage, conjointement avec le directeur de l’établissement scolaire et le président de l’APC, à protéger solidairement l’environnement. La charte insiste sur le respect de la vie, la nature et ses éléments. L’élève est tenu, dans ce sens, de protéger l’eau et l’air, d’économiser l’énergie, de préserver le patrimoine, la santé et l’environnement et d’être responsable de ses déchets.
A. B.
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11 janvier 2010 à 10 10 10 01101
Des prêches pour la nature
Rapport n La relation spécifique, qui lie les enfants à la mosquée, peut être mise à profit dans l’éducation environnementale.
Le sujet de l’environnement se retrouve dans nombre de cours de morale et de théologie dispensés dans les mosquées. Etant ouverte à toutes les franges de la population, dont les enfants, la mosquée est appelée, ainsi, à «diriger, orienter, corriger et conseiller les personnes qui la fréquentent», selon le Dr Hans J. Karpe, directeur du programme Gestion de l’environnement de l’agence allemande GTZ.
Celle-ci a compris l’importance de la contribution de cette institution religieuse à la préservation de la nature, mais aussi de la vulgarisation des méthodes de communication qui favorisent l’écoute, notamment chez les enfants. «Le rôle de la mosquée est prédéterminant dans la lutte contre toute forme d’ignorance et contre la marginalisation de l’environnement», affirme M. Karpe.
L’éducation environnementale est une tâche permanente et continue dans le temps. Dans cet espace et cette dynamique, les enfants apprennent tout ce qui concerne leur religion. Le programme de GTZ conseille, dans ce sillage, aux imams de leur apprendre les hadiths traitant de l’environnement. Pour GTZ, «éduquer les enfants, c’est éduquer la génération future». On comprend mieux, de ce fait, l’importance accordée dans son programme à l’éducation environnementale des enfants.
Ces derniers restent le premier public cible dans la nouvelle politique du ministère de l’Environnement. Ils peuvent être mobilisables et sont prêts à écouter et à recevoir le message. Certains témoignages rapportent que les parents des enfants, ayant été sensibilisés sur cette question, ont adopté, eux aussi, de nouveaux comportements.
Il est nécessaire, dès lors, de coordonner l’action de la mosquée et celle de la société civile, notamment les associations activant dans la préservation de l’environnement. Une approche que clame haut et fort GTZ pour qui, seule la société civile pourrait transformer la qualité théorique des discours des imams en application pratique. Il s’agit notamment d’une éducation basée sur des valeurs morales qui devraient dicter le comportement de tous les fidèles.
A. B.
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