Saadane: Une campagne forcenée le pousse à envisager la démission

03.01.2010 Par Echoroukonline/Zineb A.

Des sources d’Echorouk fiables révèlent que l’entraîneur Rabah Saadane est impuissant face à tous les dépassements et les complots qui ont touché l’équipe nationale, ce qui le pousse à réfléchir à sa démission et à s’éloigner définitivement de la scène de la sélection avant son déplacement vers l’Angola pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations.

• Nos sources assurent que Saadane est très affecté par la campagne féroce qui le vise personnellement, en particulier de la part de journaux qui ont fait leur spécialité de critiquer l’entraîneur, la sélection nationale et les conditions de stage à Marseille. Ces journaux sont allés encore plus loin en pointant du doigt, le président de la FIFA, Mohamed Raouraoua.
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• Rabah Saadane accepterait très mal l’ambiance qui règne autour des Verts, quelques jours seulement avant leur envol pour l’Angola. L’entraîneur a été très patient dans le but de préserver la sélection, mais il a pensé à jeter l’éponge, jeudi dernier. Il a finalement temporisé après l’intervention de personnes sensées qui lui ont demandé de mener à terme l’énorme travail réalisé avec les Verts.
• Saadane devait rester à Marseille, mais il a préféré rentrer au pays pour réfléchir longuement à son avenir avant de décider de son retour au lieu du stage de la sélection nationale dans le sud de la France, car très conscient de la lourde responsabilité qui lui incombe.
• Il est clair que le retour de l’E.N. sur le devant de la scène avec sa double qualification à la CAN et au Mondial 2010, doit gêner pas mal de parties à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Saadane a fait état de pressions subies suite au match aller entre les Verts et l’équipe sénégalaise, du 2ième tour des qualifications
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• Quelques organes d’information ont critiqué Saadane pour son choix du lieu d’entraînement, la France sous une basse température, pour ensuite participer à la CAN sous une température dépassant les 30°, en plus d’aborder des sujets d’ordre personnel.
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• Durant la réunion qu’il tiendra ce soir, Rabah Saadane demandera sans nul doute le soutien et la protection du président de la fédération, Mohamed Raouraoua, qui a une influence certaine sur les décisions du sélectionneur, surtout qu’il lui a renouvelé sa confiance et lui a assuré son soutien indéfectible pour finir l’énorme tâche accomplie en si peu de temps, car 35 millions d’algériens attendent les prestations de leur équipe au Mondial.
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• Quelques personnes n’acceptent pas le franc-parler de Saadane qui a déclaré, lors de la dernière conférence de presse tenue au stade du 5 Juillet, que les Verts manquent d’un travail d’équipe et qu’ils auront des difficultés même avec l’équipe du Malawi.Ces parties qui trouvent Saadane défaitiste, lui ont demandé de changer sa façon de s’adresser aux médias, ce qu’il a refusé.
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• Saadane se rappelle certainement qu’il a été écarté au dernier moment lors du Mondial de 1982, et qu’il a été poussé à démissionner en 1986 et qu’il n’a poursuivi ses fonctions que sous la pression.
• Les gens mal intentionnés ont fustigé Saadane pour les écarts de températures, alors que l’équipe angolaise s’entraîne au Portugal où la température est plus basse que dans le Midi de la France et aucun média angolais ou algérien n’a eu à en redire.
• Quand aux permissions pour les fêtes de fin d’année, Saadane n’est pas l’unique entraîneur à en accorder à ses joueurs. D’autres entraîneurs qui avaient la charge de l’E.N., précédemment et n’ont pas eu des résultats aussi probants que ceux de Saadane, n’ont pas été la cible des médias. Des rumeurs font état de l’implication de quelques joueurs dans cette campagne qui malmène leur entraîneur.
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• Personne ne peut accepter qu’il y ait des problèmes quelques jours à peine avant la CAN et le public algérien refusera la démission de celui qui a su ramener la joie dans son cœur. Saadane a le soutien de tout le peuple algérien et celui du public footballistique. C’est le héros national dont on ne peut se passer surtout que le football algérien a traversé une longue période aride et infructueuse.