Baisse d’énergie : et si c’était la thyroïde ?
Les problèmes thyroïdiens sont sept fois plus fréquents chez les femmes, et ils s’observent plus souvent aux âges clés de leur vie. Un hasard ?
Sans doute pas.
Non, ce n’est nullement un hasard car la « protéine taxi » qui assure le transport des hormones thyroïdiennes dans le sang est également celle qui véhicule les oestrogènes.
Il n’est donc pas surprenant que les fluctuations des hormones féminines retentissent sur l’activité de la thyroïde.
A la puberté, le taux d’œstrogènes augmente progressivement, entraînant un besoin accru d’hormones thyroïdiennes.
Si la jeune fille manque d’iode, un petit goitre peut se former.
Mais un traitement est rarement nécessaire.
Au cours de la grossesse, l’augmentation des œstrogènes peut aboutir à l’apparition d’un goitre si la femme manque d’iode.
D’où l’idée d’un apport supplémentaire pour celles qui vivent dans des régions de carence relative. Après leur accouchement, 5 % des femmes ont encore une thyroïde « chamboulée ».
Elles souffrent le plus souvent d’une hypothyroïdie, que l’on confond .
En général, elle régresse spontanément. Sinon, un traitement peut se révéler nécessaire.
La thyroïde se mêle un peu de tout dans notre corps.
Et cela débute très tôt. Dès le quatrième mois de la vie intra-utérine, les hormones thyroïdiennes participent au développement du cerveau, à la croissance et à l’ossification du squelette.
Leur rôle est ensuite essentiel pour « faire tourner » l’organisme au bon rythme.
Ce sont, en effet, les hormones des réactions énergétiques et de l’activité. Le nombre de calories brûlées au repos, c’est elles.
La quantité de graisses circulant dans le sang, le taux de sucre, la fabrication des protéines sont aussi sous leur influence !
De nombreuses circonstances peuvent toutefois déstabiliser cette belle machine et occasionner bien des ennuis.
2 janvier 2010
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